Radical bashing

La mode est au bashing. C'est facile, c'est pas cher, c'est rigolo, mais ça ne sert strictement à rien. Il ne se passe pas un jour sans que je vois passer une bourde de Hollande, un scandale à l'UMP (coucou Rachida), une critique superficielle de l'Europe...
Les petits travers des célébrités politiques ou des institutions, il y en a tellement, que c'est facile d'en faire la critique systématique et d'oublier ce qui nous a rendu là.

Il n'y a pas si longtemps que j'ai compris le sens de "radical", en politique. Avant, j'entendais "exagérée" ou "musclée" quand on me parlait d'une critique "radicale", il y avait quelque chose de péjoratif dans l'adjectif.
Mais être radical, c'est aussi prendre le problème à la racine, c'est cesser de couper juste ce qui dépasse pour anéantir la source du mal. Au final, c'est bien la seule chose efficace.

Plutôt que de se complaire dans la critique facile et superficielle, intéressons-nous, comme disent Chouard et avant lui Hippocrate, à la cause des causes.
Les trois exemples que je donne en introduction n'ont qu'une seule cause : notre impuissance politique programmée dans nos constitutions. On peut gesticuler tant qu'on veut dans ce cadre, au final, nous serons dépossédés de tout pouvoir. Beaucoup le ressentent et finissent par ne plus voter, ou voter en sachant que c'est vain. On ne doit pas s'arrêter là ! Il faut formuler le problème et y apporter une solution RADICALE. Remonter la piste de l'Histoire et comprendre à quel moment il y a eu fourvoiement. Tous ceux qui s'y sont essayés sont arrivés à la même conclusion. Et vous ?