In the zone

Il faudra un jour que j'interroge un psy sur cette chose étrange : j'adore jouer aux jeux capitalistes et/ou violents alors que je suis dans la vie anti-capitaliste et non-violent. Beaucoup de mes jeux de plateau préférés ont pour but d'amasser la plus grosse fortune au détriment des autres, et comme je vous l'expliquais le mois dernier, je suis accro à GTA V, le jeu le plus dépravé de toute l'histoire du jeu vidéo.

J'ai terminé le mode histoire/solo, même s'il me reste quelques pour-cents à grappiller dans les missions annexes. J'ai vu l'une des trois fins possibles du jeu (sans tuer ni Trevor, ni Michael, je suis pas une balance, moi), et j'attaque maintenant le mode Online.

GTA V Online, est presque un autre jeu. Ça se passe dans la même ville, et utilise les mêmes mécanismes, mais l'essentiel du jeu se joue avec ou contre les joueurs connectés en même temps que vous à l'autre bout du monde (potentiellement). Bref, c'est un bête jeu en ligne, me direz-vous, mais figurez-vous que pour moi c'est nouveau. Je suis passé au travers des WoW, Cod, et autres MMPORG parce que la plupart du temps, l'univers me repoussait au plus au point. Dans GTA V, c'est différent, l'univers, c'est le nôtre, enfin, pas tout à fait le mien, mais un univers contemporain, mettons.

Ayant commencé le jeu online bien plus tard que tout le monde, je suis très en retard. Niveau 14, alors que la plupart de mes adversaires tournent autour du niveau 60. Cela signifie que j'ai une opinel à opposer à leur lance-grenade, et un VTT pour essayer de semer leur avion de chasse. Autant vous dire que je ne cherche pas trop la bagarre et que je me fais un peu tout petit dans les ruelles de Los Santos, me contentant de faire quelques missions pour engranger de la réputation.

Le jeu online a quelques défauts : de nombreux chargements (chaque nouvelle mission ouvre une nouvelle session avec juste les joueurs intéressés), et un mode de fonctionnement un peu déroutant, à la fois très libre, et très répétitif. On fait ce qu'on veut, dans le sens qu'on veut, mais les missions se ressemblent et l'absence de scénario global (et pour cause, il en faudrait un qui permette de rassembler l'expérience de chacun des joueurs) rend l'immersion dans le jeu un peu moins forte.
Idéalement, il faut connaître du monde qui joue en même temps que vous, et c'est un peu l'objet de cet article. Si parmi les lecteurs du blog, il y a des joueurs de GTA V Online, qu'ils m'envoient un message à mon ID PSN : Merome_net, je me ferai un plaisir de vous fumer au détour d'une ruelle (Oui, avec mon opinel. Même pas peur !).

Si je passe l'essentiel de mon temps à la maison sur ce jeu, je rassure mes autres lecteurs : je continue de m'abreuver de vidéos et bouquins sur la démocratie, la monnaie et tout le toutim. Il va bien finir par en sortir quelque chose...