Les plus fidèles d'entre vous ont déjà lu ma critique du "syndrome du titanic" et celle du "pacte écologique" et savent donc que j'ai apprécié, en son temps, l'évolution de l'auteur vers des idées véritablement décroissantes.
Aujourd'hui, Nicolas Hulot se tâte à nouveau pour envisager une candidature à la présidence de la république, et cette fois, ce serait les Verts/Europe Ecologie qui lui ouvriraient la porte, les mêmes qui, il y a cinq ans, se gaussaient de ses idées et de son statut d'animateur télé au lieu de discuter du fond.
Le fond, pour en parler, il faut l'avoir lu. Je me demande parmi ceux, nombreux, qui fustigent aujourd'hui la candidature de Hulot, combien se sont vraiment intéressés au véritable programme politique qu'il ébauchait dans son pacte écologique. J'ai l'impression que deux erreurs monumentales de l'animateur de Ushuaïa empêchent à beaucoup de considérer ce candidat à sa juste valeur.
Première erreur : Nicolas Hulot a donné une chance, en quelque sorte a fait confiance, à la classe politique en demandant un simple engagement des candidats de 2007 en échange du retrait de sa candidature. Un Grenelle et plusieurs années plus tard, on voit ce qu'il reste des promesses écologiques qui ont été faites. Et je ne suis pas loin de penser qu'une Ségolène Royal ou tout autre signataire du pacte écologique n'aurait pas fait mieux.
En versant dans l'angélisme, Hulot a laissé confondre ses idées avec celles des signataires du pacte, et notamment celles du gouvernement actuel. C'est bien évidemment une confusion totalement infondée, mais renforcée par le souvenir de sa collaboration avec Chirac, au sommet de Johannesburg. En d'autres termes, pour le gaucho moyen, Hulot = "de droite", et donc c'est même pas la peine d'écouter ce qu'il dit.
Deuxième erreur : Hulot s'est entouré, depuis toujours, d'industriels qui ont financé ses actions et ses émissions. Au premier rang desquels Rhône Poulenc qui n'est pas tout à fait un groupe "propre" écologiquement. Par ailleurs, ses nombreux voyages, ses émissions à l'autre bout du monde, ses loisirs motorisés, font de l'ombre à ses positions, comme à celles de Yann Arthus Bertrand pour les mêmes raisons, les deux hommes ont d'ailleurs pas mal de points communs qui se trouvent être des défauts, dans le cas présent.
Cela a valu à Hulot une haine viscérale d'une certaine partie des "décroissants". Le journal "La décroissance" a par exemple lancé un "pacte contre Hulot", pour dénoncer la vilénie des idées du bonhomme, ce qui à mon sens est une façon bien idiote de marquer contre son camp.
Comme je le disais déjà lors de la sortie du pacte écologique, je ne porte pas Hulot dans mon cœur, même si le fait qu'il soit détesté et régulièrement insulté par Allègre me le rend tout à fait sympathique. Si je devais choisir un candidat "idéal" pour 2012, ce n'est vraisemblablement pas l'animateur que je choisirais spontanément. Maintenant, si je regarde les candidats d'ores et déjà connus ou sur le point de l'être, je ne vois pas beaucoup de gens proches de mes idées. Et si je relis le pacte écologique, je trouve au contraire énormément de point communs avec les idéaux que je défends.
Il manque sans doute à Nicolas Hulot un véritable engagement social à gauche. Une lichette de Mélenchon pour révolutionner un peu le Hulot, et j'aurais quelque chose qui ressemble à un candidat idéal. Inversement, il faudrait à Mélenchon beaucoup d'idées de Hulot pour en faire un candidat correct à mes yeux.
Bref, avant de critiquer le bonhomme, lisez ou relisez le pacte écologique et expliquez-moi la différence concrète avec la décroissance.
Commentaires
Salut
Mélenchon a été rejoint au Parti de gauche par un certain nombre d'ex-Verts, derrière Martine Billard, députée écologiste de Paris. Ils ont aidé le bonhomme à faire pas mal de chemin intellectuel pour sortir du productivisme initial qu'il avait hérité de la tradition ouvrière de la gauche (touche pas à mon usine!).
Maintenant, Mélenchon se prononce clairement pour un développement massif des énergies renouvelables (notamment la géothermie profonde) et une conversion écologique générale (et planifiée) de l'économie...
Je dis ça, je dis rien...
J'aime bien Nicolas Hulot moi, vraiment. S'il se présentait, je voterai sans aucun doute pour lui je pense. Malheureusement, je crains que ça ne suffise pas, je crains qu'il ne possède pas toutes les connaissances hors-écologie nécessaires pour faire face devant Sarkozy, malheureusement.
Mélenchon, j'ai beaucoup de mal. Il me fait penser à un gros beauf à vrai dire, peut-être que je changerai d'avis pendant la campagne.
Je ne vois rien dans ton article à propos d'Eva Joly. Je suis curieux d'avoir ton avis sur elle. Elle, à mon sens, est plus complète et ferait mieux face que Nicolas Hulot.
Eva Joly, je ne la connais pas beaucoup. Mais à sa réaction alors que Hulot menace de se présenter, je ne la sens pas très bien. Je pense qu'elle passe moins bien à l'image que Hulot et malheureusement, pour espérer faire un score politique en France, il vaut mieux être bon à l'image que d'avoir un bagage théorique solide.
Et si c'était pas Mélanchon qui finalement avec sa lichette d'écologie était le bon candidat (à la fois de gauche, à la fois socialiste et à la fois écologiste) ?
Mélenchon est tout de même le seul homme politique capable de dialoguer avec Paul Ariès.
http://www.dailymotion.com/video/xf...
http://www.dailymotion.com/video/xf...
Nicolas Hulot pour moi c'est sans commentaires...
@Tassin : Dommage, j'aurais aimé que tu commentes. As-tu lu le pacte écologique ? Et en quoi es-tu en désaccord avec ce qu'il y a dedans ?
2007, pas 2002, il me semble.
@Marzi : exact, merci.
On pense ce qu'on veut de Hulot et de ses contradictions, il n'empêche qu'il a su s'entourer d'hommes compétents (Bourg, Jancovici, ...) dans le domaine de l'écologie et que ça a débouché sur une réflexion de grande qualité dont le Pacte écologique est l'élément le plus visible (mais pas le seul, voir aussi "Vers une société sobre et désirable"). En poussant pour la tenue du grenelle de l'Environnement, il a amené l'écologie au centre des débats et a participé à une prise de conscience chez bon nombre de gens. La raison pour laquelle il ne sera à mon avis jamais candidat à la présidence de la République, c'est qu'il a encore trop de doutes sur la politique à mener pour l'avenir et se refuse à les masquer par honnêteté intellectuelle (voir la vidéo sa dernière intervention lors du colloque pour les 20 ans de sa fondation). Dans la course à la présidentielle, il n'y a pas de place pour quelqu'un qui doute ...
Personnellement j'en veux énormément à monsieur Hulot, à cause du temps qu'il nous à fait perdre : 5 longues années où des décisions cruciales, des changements fondamentaux auraient pu être décidé, au lieu de cela rien. De plus, il a fait croire que quelque chose était fait, une sorte de prise de conscience écologique, en donnant tel un adoubement des temps ancien, son pacte à faire signer aux candidats du second tour : ils devenaient des écolos tadamm, le ripolin magique. A-t-il suivit le respect de ses promesses? S'est-il indignez dans les médias qui lui son grand ouvert, a -t-il fait concrètement quelque chose pour influer sur l'écologie en France durant la mandature de notre président qui s'est renié plusieurs fois (discours aux agriculteurs sur le bio et l'écologie)?non?Rien? ben oui rien. Maintenant des faits : permis pour l'exploration des gaz de schiste, l'éolien réduit, la surpêche (cf thon rouge), les semences anciennes interdites (cf kokopelli), le nucléaire, les OGM, etc... Le grenelle de l'environnement ne fut qu'une farce avec de jolies mots c'est vrai, de jolies images c'est vrai, mais rien derrière. D'ailleurs n'est ce pas le style actuel de nos gouvernants? Et à cause de lui je le répète, cinq années encore de perdu où notre société pouvait préparer la transition en douceur. Mélenchon est beaucoup plus clair et son virage écologique est plus sincère, il a nettement ma préférence. Il n'est pas un gros beauf, d'ailleurs qu'est ce qu'un beauf? Son style est plus cru, plus indignez, moins polissez, ne nous faut il pas quelqu'un comme cela, car il est plus que temps de taper du poing sur la table et de dire stop, on veut du concret...
C'est ça, c'est ça : Mélenchon, le politicien qui parle "cru" comme les petites gens, qui n'hésite pas à dire ce qu'il y a à dire et à faire ce qu'il y a à faire... On ne nous aurait pas déjà fait le coup en 2007 dans le camp d'en face ?
@tupak : Tu en veux à Hulot parce que Sarkozy (et les autres auraient fait pareil) s'est torché avec son pacte écologique ? Personnellement, j'analyse plutôt la démarche d'Hulot en 2007 comme celle qui devrait fonctionner dans une vraie démocratie. Il a pris acte du fait que les politiciens n'étaient pas conscients du problème écologique. Il a fait en sorte que ses propositions soient reprises sans se mettre en avant personnellement avec une candidature personnelle. Il a alimenté le débat, puis a participé avec sa fondation au Grenelle de façon la plus constructive qui soit.
Force est de constater que ce fut un échec, mais c'est surtout un échec de la démocratie, pas de Hulot.
Quant à Mélenchon, pour s'indigner, il s'indigne. À tort et à travers, parfois. Et pas toujours de façon constructive. J'ai pris connaissance hier du programme écologique du parti de gauche . Je n'ai rien à y redire, ce n'est pas mauvais. Mais je n'ai jamais, vraiment jamais entendu Mélenchon en parler.
@bob
Tu es libre de penser ce que tu veux de Mélenchon, effectivement l'autre nous fait le même cinéma, mais je suis convaincu que tu as tord, je le crois sincère alors que notre "triste sire" lui trimballait déjà une belle quantité de casseroles : qui le croyait? Ben pas moi. Ne le juge pas uniquement à travers du prisme (très très déformant) des principaux médias télévisuels qui sont parfois peu objectif, il y a son bouquin, et lui parler via un meeting pour se forger une VRAI opinion :-))...
@mérome : je précisais pour les candidats du second tour, j'en veux à Mr Hulot car il nous a fait perdre du temps, qui est devenu très précieux. Je crois aussi que les deux candidats n'auraient pas respecter le pacte. Alors constatant le non respect de son pacte. Je lui reproche de n'avoir pas profité de sa position dominante dans les médias de tous bords, pour le faire savoir rapidement et ainsi infléchir les décisions de nos chers décideurs et leur mettre le nez dans leur contradictions! Mais pourquoi attend-il 5 ans pour se réveiller après son initiative formidable, qui a fait pschiiiiiit. Il n'a pas le choix si il veut être crédible, il doit s'impliquer bien davantage...
IL est intelligent : il a bien du se rendre compte de la "farce" du grenelle, alors pourquoi il ne dit et ne fait rien?
Alors peut être échec du processus démocratique? Mais surtout son échec personnel... Ce n'est que mon avis bien sur.
J'avouais ne pas connaître le contenu du pacte écologique de Mr Hulot. En le lisant, il n'y a rien à redire, j'adhère à ses idées.
Mais Merome, comment peux-tu croire que faire signer ce pacte à tous les candidats est un signe de démocratie ? En accomplissant cette action, il a tout simplement détruit l'écologie politique. Car oui j'ai la certitude qu'une politique de croissance, celle que prône la plupart des partis, ne peut pas être écologique. C'était perdu d'avance...
Tout ce qu'a fait le grenelle de l'environnement est un pipeau complet. Une initiative qui est censé faire de l'écologie sans remettre en cause les politiques actuelles. Autrement dit une initiative qui ne culpabilise pas les acteurs de ce système, mais l'ensemble des citoyens.
Je vous invite à lire ce texte qui est destiné à YAB mais qui pour moi s'applique de la même manière à Hulot : http://www.lespetitspoissontrouges....
Si Hulot se décide à prendre position sur l'échiquier politique alors peut-être le soutiendrais-je.
@marti & tupak : Je crois que Hulot n'avait pas fondamentalement envie, en 2007, de se présenter. Il ne devait pas se sentir à la hauteur, et peut-être en effet ne l'était-il pas. Partant de ce constat, que pouvait-il faire de mieux que ce qu'il a fait ? Il a obtenu des promesses de TOUS les autres candidats (sauf le FN ?), des promesses qui se sont transformées en action concrètes, même si de pure affichage : le ministre d'Etat pour l'écologie, puis le Grenelle. Je ne crois pas qui l'ait tué quoi que ce soit en faisant ça, il a au contraire placé l'écologie au centre du débat pour un temps. Il l'a fait sans révolution, sans froisser personne, sans trop politiser la chose, ce qui a permis même à la droite d'avancer sur le sujet. Je préfère voir des ministres de droite défendre un Grenelle-coquille vide, que de ne même pas se soucier de l'aspect écologique des choses.
Et je pense que Hulot est très attaché à faire les choses dans le bon sens et à utiliser les institutions comme elles devraient l'être. Sa fondation a participé au Grenelle, il a dénoncé la comédie que c'était devenu ensuite. Que pouvait-il faire d'autre ? On va voir s'il se présente cette fois. En tout cas, il a réorganisé la gestion de sa fondation pour s'en laisser la possibilité, ce qui est nouveau.
On peut lui reprocher d'avoir été trop consensuel et angélique. Et c'est certain que par rapport à Mélenchon, la distance est grande. Mais est-ce que Mélenchon pourrait obtenir ne serait-ce qu'un quart du Grenelle au niveau des avancées sociales ? J'en doute.
A propos des promesses des candidats, je crois en effet que le FN n'avait pas signé, tout comme le NPA, ou plutôt la LCR à l'époque.
Mais le problème, c'est que les promesses c'est bien mais comment un parti prônant la croissance peut mettre en place ce que le pacte écologique prône ? Ce qu'il pouvait faire de mieux c'était ne pas se laisser berner par des promesses qui seraient FORCEMENT trahies, ne pas servir de caution verte.
Personnellement je crois qu'il a tué l'écologie politique. Il a fait croire avec ses actions que tous les partis étaient légitimes pour parler d'écologie. Certes les gens ont pris conscience qu'il était nécessaire de parler d'écologie. Mais alors vraiment, vraiment pas dans le bon sens.
"Mais est-ce que Mélenchon pourrait obtenir ne serait-ce qu'un quart du Grenelle au niveau des avancées sociales ?"
C'est quoi les avancées sociales de Grenelle ???
@Marti : On peut voir la chose autrement : Hulot a prouvé, grâce à son pacte qui n'a pas été suivi alors qu'il était signé, qu'un parti qui prône la croissance ne peut pas être écolo.
Je ne parlais pas des avancées sociales du Grenelle. Je faisais le parallèle entre la "spécialité" sociale de Mélenchon et la spécialité "écologie" de Hulot. Tous les deux sont en dehors du gouvernement, pourtant l'un des deux a fait avancer les choses dans sa spécialité. Même si le Grenelle est raté, il y a des bases qui ont été jetées, et surtout, une mise en avant du débat écologique dans l'opinion publique ET la classe politique. On a envisagé la taxe carbone, par exemple, on a parlé d'autres mesures écologiques sans forcément les appliquer. Je n'ai rien vu de tel dans les mesures "sociales" et les idées avancées par Mélenchon. Au niveau de l'efficacité, son action est moindre.
En forçant tous les partis à signer le pacte, Hulot a montré également que le problème n'était pas qu'une question politique, que c'était un problème qui s'imposait à nous, quels que soient les choix politiques que l'on faisait par ailleurs.
Je comprends bien ta position. Je ne la partage pas parce que, bien que je partage ses idées, je crois qu'il est parti dans une mauvaise tactique.
Je ne suis pas sûr par exemple que tout le monde ait compris que le Grenelle fut une véritable farce. Et certains peuvent même croire encore que l'UMP est légitime pour parler d'écologie...
Mélenchon est dans une logique de lutte, Hulot plus dans celle du consensus. Chacun sa "spécialité".
@Marti : Mélenchon était "le plus fayot" du gouvernement Jospin selon Huchon. Enfin, je répète : je ne suis pas un inconditionnel de Hulot, mais je trouve que les critiques qui lui sont faites sont généralement infondées.
Juste pour compléter le sujet :
http://teleobs.nouvelobs.com/rubriq...
info ou intox ?
@Stef : Intéressant...
Personnellement j'ai lu "Pour un pacte écologique" lors de sa sortie en 2007 et vu le dernier documentaire de NH "Le syndrome du Titanic".
C'est donc sans surprise que je lis dans cet article les bonnes appréciations sur Nicolas Hulot et la pertinence de sa candidature pour le parti EELV en 2012.NH présente en effet l'avantage de ne pas être politisé ni à gauche ni à droite.
Petit clin d'oeil satirique sur les candidatures de la semaine sur : http://douillon.canalblog.com/
Bons Sourires
JEAN PATRICK
Nicolas HULOT, le Franklin Roosevelt Français ?
Il n'est pas nécessaire d'avoir de connaissances particulières pour gouverner. Il faut surtout avoir des convictions, du courage et de la volonté. Une fonction ne s'apprend pas , elle se découvre dans la pratique, et lorsqu'on voit le nombre d'incompétents et d'irresponsables qui nous gouvernent, on est plutôt enclin à penser qu'il ne faut surtout pas être un énarque ou un technocrate pour bien gouverner. Si Nicolas Hulot propose des solutions économiques et sociales dans le style de ce qu'a réalisé Franklin Roosevelt en 1932 avec une lourde ponction des hauts niveaux de revenus du style 95% pour les plus de 75000 euros de revenus annuels, revenir à la retraite à 60 ans et moins, augmentation du SMIC à 1600 euros par mois, réformer la sécurité sociale et intégration des mutuelles, Interdiction des cumuls de mandats et de fonction public et privé, création de pôle de développement économiques, réformes des conseils d'administration intégrant lourdement l'état et les salariés... Non seulement les Français vont beaucoup mieux vivre mais ils vont davantage participer et l'état aura les moyens ambitieux de mener une vraie politique écologique. Il n'a qu'a bien s'inspirer de ce qu'a réalisé Franklin Roosevelt, en annonçant la couleur et en maintenant le cap contre les loups et leurs laquais qui ne vont pas manquer de hurler à la mort, pour réussir sa politique. Les requins et les rapaces n'en ont rien à faire de l'écologie car leur principal soucie est d'accumuler pour accumuler, quelle que soient les conséquences de leur attitude. Il faut donc enlever leur pouvoir en les taxant à mort comme l'a fait Roosevelt en 1932 et utiliser ces impôt pour réaliser sa politique, et non se mettre à plat ventre devant ces oligarques en les suppliants d'accorder quelques miettes pour cela, comme le font les socialistes depuis trente ans. Il ne faut donc faire aucune confiance aux socialistes pas plus qu'aux communistes, leur factotums, et trouver des gens fiables et honnêtes pour gouverner, sans idéologie et sans appartenance à un clan mais déterminés tant que le peuple suit. Voilà la clef de la réussite du candidat anti-UMPS. Non seulement j’approuveras mais serais prêt à m’investir pour sa réussite.
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