Depuis deux semaines, j'ai une voiture électrique dans mon garage.

C'est pas souvent que le blog cause voiture, rassurez-vous, ça ne va pas durer. J'avais bien l'intention, en effet, de faire survivre mes deux voitures jusqu'à la dernière extrémité pour ne pas céder inutilement aux sirènes de la surconsommation, mais un élément nouveau a changé la donne. L'avenir dira si j'ai eu raison ou tort.

Jusqu'ici donc, j'avais deux véhicules, une 306 essence de 1999 et un Partner diesel de 2003, tous deux frôlant ou dépassant les 150.000 km mais remplissant leur rôle sans incident majeur, moyennant quelques visites périodiques chez le garagiste. Le vélo électrique, acheté en 2007 m'a évité d'ajouter plus de 15.000 km au compteur des deux voitures, tout en économisant 1,5 tonnes de CO2 et un bon millier d'euros de carburant.
Les voitures récentes n'avaient aucune raison d'attirer mon attention : les mêmes en plus lourdes, plus électroniques, moins fiables, je ne vois vraiment pas pourquoi je voudrais en changer.

Et puis Citroën a fait une offre bizarre, le 21 juin dernier. L'opération était prévue pour durer un mois, mais le 23 juin, j'étais déjà dans les derniers à pouvoir en bénéficier : une C-Zéro en location longue durée pendant 23 mois, à 90 € par mois.

La C-Zéro, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est une Mitsubichi Miev rebadgée par Citroën, une voiture complètement électrique, 4 places, qui ressemble à ça :



(In)Vendue 35.000 euros, avec, quand même, une prime écologique de 5000 euros qui ramène le prix à celui d'une grosse berline, sauf que la C-Zéro n'a qu'une autonomie officielle de 150 km, des performances ridicules, un équipement sommaire, pas d'espace intérieur... Bref, une aberration commerciale qui, logiquement, ne se vendait pas.

Citroën redoutant de ne pas pouvoir se débarrasser de la voiture avant la sortie de voitures électriques de nouvelles générations, notamment chez Renault (bien que la Zoé semble prendre du retard), a décidé de brader, mais pas n'importe comment : sous forme de location longue durée.

Et là, nous avons quelque chose d'un peu nouveau : une voiture électrique, certes, mais proposée en location longue durée, à un prix défiant toute concurrence (la moindre C1 est louée autour de 120 euros par mois, alors que la voiture jouit d'une autonomie bien supérieure, par exemple). Cerise sur le gâteau : Citroën propose de sous-louer la voiture, en passant par leur portail d'autopartage Multicity, ce qui permet éventuellement de rentabiliser la voiture, voire de faire des bénéfices !

Bien sûr, il y avait des limites à l'offre : 20.000 km maximum en 23 mois, et surtout, seuls 200 véhicules étaient concernés par cette offre. Il fallait se jeter dessus sans réfléchir, ce que j'ai fait, grâce à la pression amicale de Marzi, que je remercie au passage pour le tuyau. Le 23 juin, je téléphonais à un premier concessionnaire Citroën qui avait à peine entendu parler de l'offre, j'étais le premier à l'appeler à ce sujet et il n'avait aucune info. Bon. La deuxième tentative fut la bonne : les 200 premiers véhicules étaient partis en 24h, mais si je montais le dossier complet, avec un peu de chance, en faisant pression sur Citroën France, on pourrait quand même obtenir gain de cause... J'ai tenté le coup et une semaine plus tard, j'avais la confirmation que ma commande était validée. Seule arnaque, qui m'a peut-être permis de bénéficier de l'offre malgré mon retard, j'ai pris (sans vraiment le savoir) une couleur plus chère, et au lieu de 90 euros par mois, je vais payer 108.09 par mois. Un moindre mal.

Le 30 juillet, je prenais possession du véhicule. Je n'avais jamais eu de voiture neuve jusqu'alors. J'ai déambulé au milieu de dizaines de modèles rutilants en cherchant du regard une C Zéro, mais rien. Pas même une affiche ou un prospectus présentant la bagnole, rien. Pas étonnant qu'elle ne se vende pas. Je finis par trouver l'endroit où l'on retire les voitures neuves. La secrétaire semble à peine connaître les détails de l'offre dont j'ai bénéficié, tout comme le mec qui me fait la "prise en main" du véhicule, j'en savais plus que lui sur l'autonomie, les recharges, l'équipement... Il m'explique vaguement le fonctionnement de la boite automatique (une première aussi pour moi), et pour le reste, je me renseignerai sur le web... Je crois qu'on n'est pas prêt du tout à vendre de la voiture électrique en France...



Les premiers kilomètres sont assez bluffant. Déjà le silence, à faible vitesse. On se surprend à chuchoter pour parler aux passagers. On hésite à allumer l'autoradio. On s'amuse à guetter à quel moment les piétons nous entendent, et on s'inquiète de leurs réactions. Une fois qu'on les a dépassés, on les voit dans le rétro se gratter la tête en se demandant quelle espèce de voiture vient de les dépasser sans bruit.
En rase campagne, la C Zéro atteint le 90 km/h sans aucun problème (vitesse max : 130 km/h), les bruits de roulements et du vent rendent l'expérience moins grisante, d'autant que la voiture est plutôt taillée pour la ville, avec ses 1200 kg et sa hauteur importante qui augmente la prise au vent, il faut s'habituer à une sensation de flottement à cette vitesse.

Le tableau de bord incite à zénitude et à l'économie :



En haut à gauche, la jauge de "carburant", qui indique la charge des batteries. Chaque brique correspond à 8km d'autonomie environ, bien évidemment, cela dépend grandement de comment vous roulez.
Au centre, la vitesse instantanée s'affiche numériquement, l'aiguille rouge, elle, indique la consommation instantanée : dans la zone bleue "Charge", les batteries se rechargent grâce à l'inertie du véhicule (par exemple dans les descentes ou aux freinages). Dans la zone Eco, vous consommez peu, et l'autonomie annoncée sera respectée, au-delà, vous consommez plus que de raison, et l'autonomie va s'en ressentir.
Là où une voiture "normale" incite plutôt à la vitesse, la C Zéro est ludique par sa course à l'économie. L'impression de rouler "gratuitement" quand à la fin d'un trajet de 10 km, l'autonomie restante est supérieure à celle du départ !

Au niveau des équipements intérieurs, rien de bien nouveau. Une climatisation automatique (qui vous ampute d'une vingtaine de km d'autonomie !), 4 vitres électriques, un autoradio-CD-USB standard, ... Bien que beaucoup plus étroite qu'une voiture habituelle (1m48), la C-Zéro a une habitabilité intérieure correcte, pour 4 personnes. J'ai un peu de mal à caser mon genou gauche entre le volant et les commandes de vitres électriques, par contre.



Vient le moment de recharger les batteries. L'autonomie officielle est de 150 km. Dans les faits, après une charge complète, le compteur affiche 136 km au mieux, sachant que cette valeur dépend de vos trajets récents, si la clim est enclenchée ou non...
Du coup, les premiers temps, on s'inquiète de savoir si on arrivera à bon port. Et si tout d'un coup l'autonomie annoncée chute de 40 bornes ? Il faut une petite période d'essai et de rodage pour prendre confiance en les indicateurs proposés.



La recharge s'opère en branchant la voiture sur une prise normale, au rythme de 16 km d'autonomie par heure de charge. La charge complète s'effectue donc en huit heures, mais comme la batterie n'est jamais complètement vide, il suffit de laisser la voiture branchée le temps qu'il faut pour compenser les km que vous avez faits depuis la dernière charge.
La batterie Lithium Ion étant sans effet mémoire, il n'est pas utile d'attendre le déchargement complet pour optimiser la charge.
Mon compteur EDF indique une consommation instantanée entre 2000 et 2600 W lorsque la voiture est branchée. Je ferai des mesures plus poussées lorsque j'aurais emprunté le matériel qui va bien, mais on estime qu'un "plein" coûte environ 2 euros, ce qui nous amène le kilomètre à 1.53 centimes. En comparaison, ma 306 qui faisait du 6 litres au 100 km me coûtait 9.5 centimes par kilomètre, 6 fois plus cher !
Une recharge dans une station spécialisée permet de regagner 80% d'autonomie en 30 minutes. La plus proche de chez moi est à une centaine de kilomètres !

Alors, c'est ici que les écolos m'attendent au tournant, et ils ont raison : cette voiture n'est guère plus écologique qu'une autre. Déjà, parce qu'elle remplace une voiture ancienne, et donc la fabrication de cette voiture neuve a un coût propre (l'énergie grise) qui est loin d'être négligeable, mais malheureusement non publique. Personne aujourd'hui n'est foutu de savoir ce que coûte la fabrication du véhicule et son acheminement chez le vendeur (en l'occurrence, la C Zéro est fabriquée chez Mitsubichi au Japon !). Selon les calculs, on estime que l'énergie dépensée pour fabriquer le véhicule équivaut à celle pour parcourir entre 20.000 et 100.000 km. La fourchette est énorme, mais il faut surtout retenir que c'est loin d'être négligeable et c'est donc presque toujours une mauvaise idée, écologiquement, de changer de véhicule pour émettre moins de CO2.
Deuxième point critique : la fabrication des batteries. Ramenée à la durée de vie des batteries (qu'on ne connaît pas vraiment), Mitsubichi estime que leur fabrication équivaut à une émission de 41g de CO2 par kilomètre. A cela s'ajoute les émissions de CO2 de la production électrique elle-même, qui, en France, revient à 18g de CO2 par km, grâce au nucléaire. Virtuellement, la C-Zéro émet donc 59g de CO2 par kilomètre, ce qui est à la fois très peu par rapport à une voiture thermique classique qui tourne autour des 100g par kilomètre, mais énorme par rapport à ce qui est commercialement affiché : C-Zéro comme "zéro émission". Il faut comprendre, bien sûr "zéro émission directe".
Ailleurs qu'en France (par exemple en Allemagne qui refuse le nucléaire), c'est potentiellement plus émetteur de CO2 qu'une voiture normale !

La voiture électrique pose évidemment la question du nucléaire, et je reste contre, comme beaucoup de Japonais qui ne sont toujours pas écoutés par les pouvoirs publics, d'ailleurs. Il est impensable de généraliser les véhicules électriques dans ces conditions et en louant celle-ci, je participe quelque part à rendre plus difficile la sortie du nucléaire.

Néanmoins, plusieurs éléments sont à prendre en considération et expliquent mon choix :
- L'aspect "pédagogique" de la voiture, taillée pour les petites distances, incitant à l'économie, de taille réduite...
- L'effet "Je peux le faire", qui montre que ce type de voiture correspond à un besoin qu'elle remplit parfaitement. Qu'on n'a pas besoin, forcément, de se déplacer en 4x4 surdimensionné pour faire 5 km en ville.
- Le CO2 n'est pas le seul critère à prendre en compte : pas d'émission de particule, pas d'entretien coûteux (hors batterie), pas de niveau d'huile à vérifier et donc d'huile à vidanger et retraiter, pas de bruit (c'est aussi une pollution), ...
- Le message donné aux constructeurs, aux vendeurs : oui, il y a une clientèle pour les voitures écolo, mais pas à 35.000 euros !
- L'aspect location/sous-location/partage de véhicule. Même si le nombre de km est limité et m'empêchera sans doute de sous-louer, le principe est bien sûr à défendre, c'est l'avenir.

Voilà ce que je peux dire après deux semaines d'utilisation. Citroën a prolongé l'opération avec 200 C-Zero à 149 euros / mois. Elles sont toutes parties. Idem pour 200 nouveaux exemplaires à 199 euros par mois. Sachez par ailleurs que Peugeot a proposé au mois d'août la même voiture (Peugeot Ion) en vente à 10.900 euros (au lieu de 35.000 !) en tenant compte des nouvelles primes écologiques. Elles sont également parties comme des petits pains. C'est trop tard pour profiter de toutes ces offres, mais d'autres arriveront sans doute.

Quelques photos supplémentaires de cette C Zero "blanc nacré" (18 euros de plus par mois que la blanche "tout court" !)

Avec ma secrétaire pixellisée au volant :



L'intérieur flou :



En charge.









Commentaires

1. Le samedi, 11 août 2012, 13:55 par ocgall

Bonjour,
Très intéressant commentaire ! ...
Je viens d'acheter une iOn Peugeot que j'attends pour le 30 août.
Il n'y a pas de boite automatique, tout juste un faux semblant au niveau du levier mais c'est un inverseur avant/arrière avec un neutre et une position parking ; la variation de vitesse se fait par l'accélérateur ...
Bonne route ...
@+ ocgall

2. Le mardi, 14 août 2012, 13:42 par Guillaume Castevert

Tu nous dira à l'usage comment ça se passe niveau autonomie, en tout cas pour ma part j'avais essayé la Peugeot iOn (la même avec logo Peugeot...) et comme pour toutes les voitures électriques, je trouve que la plus-value par rapport à un moteur thermique c'est vraiment au niveau de la place de la voiture en ville : une électrique se fait discrète, n'incite pas à faire vroum-vroum (on serait bien en peine d'y arriver) et enlève les 2 sources de pollution majeures en ville : bruit et gaz d'échappement.

Ensuite, ça reste une voiture, il vaut mieux pouvoir s'en passer le plus possible, pour moi le vélo électrique semble effectivement une façon de se déplacer beaucoup plus efficace.

Essaie la location aux particuliers, par leur système ou bien par CityzenCar, Buzzcar, Livop, Zilok, VoitureLib, etc, je pense que tu auras facilement des clients car l'objet intrigue et ça permet d'amorcer le changement de comportement qui sera nécessaire pour passer le "PeakAll"...

3. Le mardi, 14 août 2012, 14:46 par gagarstl

Merci pour ce billet. tout y est, même la dissonance :-)
1200 kg, c'est surdimensionné pour la ville. Une AX, c'était 700 kg, 500 pour une 2CV je crois. Reste à militer pour Ville30, la continuité cyclable, et le transport en commun. La voiture électrique n'est pas plus écolo si elle pèse plus de 500 kg.

4. Le mardi, 14 août 2012, 20:28 par viconte

Pour ceux qui ne connaissent pas, éventuellement...

https://www.youtube.com/watch?v=PDH...!

La démonstration que le 'concept' est bon, qu'il y a une clientèle... et que probablement on le tuera, comme on l'a fait aux USA ! Enfin, peut-être pas, mais l'histoire a la mauvaise habitude de se répéter !

Et effectivement, avec notre nucléaire et notre bêtise à promouvoir le chauffage électrique à tout va, qu'adviendra t'il dans notre pays, pendant les périodes de grands froids, si tout le monde recharge AUSSI sa voiturette, alors qu'EDF, on l'a vu encore cet hiver, est déjà à la limite de la production ?

5. Le jeudi, 16 août 2012, 19:25 par fennec692001

Bonjour, ayant roulé en véhicule électrique pendant plusieurs année( (1)scootélec,(2) zapino,assimilé 125(3) vectrix revendu a perte suite au soucis des batteries) je reste convaincu par les vehicules électrique,
Mais il y a une chose qui me met fortement en colère lorsque l'on parle de la pollution par les centrales nucléaire que CES vehicules électrique engendreraient: en effet combien y a t-il de station services en france?
l'électricité que ces stations consomme équivaut a combien de mégawatt?
les camions qui livrent les carburants on engendrés quel pollution pour leur fabrication,le transport du carburant?qui pourrait me répondre?
je pense qu'il faut arrêter de répéter ces phrases bateau.. dans les anneés 70 beaucoup disaient qu'il faut rouler pour acheter un diesel:maintenant 75% des véhicules sont des diesels
en conclusion qui a entendu parlé de l'énergie libre(ou ether) de nicolas tesla de ses recherches de ses brevets,de sa voiture arrow?
comment est mu le robot sur mars?l'energie solaire existe aussi...
Ceci étant dit je pense que je passerais commande d'une ion ou d'une c zero voir une mia car les véhicules électrique sont l'avenir mais les Français et les politiques ne sont pas près car quoiqu'on en dise le pétrole c'est ce qui fait vivre notre économie...
a dans trente ans

6. Le lundi, 20 août 2012, 11:54 par Tassin

Un petit point énergétique :

Mérome tu pourras nous dire exactement combien de kWh tu consommes à la prise et pour combien de km au compteur?

Ensuite on multipliera tout ça par 2,58kWh pour avoir l'énergie primaire et on comparera aux 70kWh primaire aux 100km qu'avalaient ta 306.

fennec692001 : Pas de miracle en énergie, tout se paye. La seule solution c'est la sobriété et la lenteur. N'abuse pas des vidéos youtube sur les moteurs à eau ou magnétique.

7. Le lundi, 20 août 2012, 13:41 par Merome

@Tassin : oui, c'est prévu... Pour l'instant, je n'ai pas le matériel adéquat :)

8. Le mardi, 21 août 2012, 18:34 par agase

@Tassin : le coefficient de 2,58 est politique. Le coefficient technique est plutôt de 3,32. Donc pire encore.
Pour rouler professionnellement avec une F-City (concept électrique bientôt mort, mais qu'est ce que c'est bien), je consomme 15 kWh (EF) pour une autonomie de 100 km de plat Soit en énergie primaire 50 kWh environ.
Mais bon, ce n'est qu'une F-City.
http://www.famauto.fr/cadre_acceuil...

9. Le mercredi, 22 août 2012, 09:46 par Tassin

Le coef 2,58 c'est pour la moyenne de la production Française. Je t'accorde que c'est un chiffre politique car il n'a pas bougé depuis une dizaine d'années si je me rappelle bien alors que la composition de la production change tous les ans.
3,32 c'est le coef pour de l'électricité 100% nucléaire ou issue de vieilles centrales thermiques. Il est utilisé par le label passiv haus si je dis pas de bêtises. Il est justifié dans la mesure où on est d'accord sur le fait que chaque nouveau kWh tiré du réseau est fourni par un surplus de thermique et ne reflète pas le mix énergétique classique. C'est le rendement du fameux kWh marginal.

Je suis assez d'accord pour l'utiliser dans le cadre des véhicules électriques qui sont de nouveaux usages ajoutés sur le réseau. Mais dans un soucis d'objectivité quand je casse du sucre sur le dos des voitures électriques j'utilise toujours 2,58 ;-)

10. Le mercredi, 22 août 2012, 09:57 par agase

@tassin : en fait, le 2,58 est un coefficient calculé par la France pour la France avec ses propres règles et donc ne permet pas de comparer la France avec d'autres pays.
Voici un lien où tu trouveras un grand nombre de coefficients calculés avec la même méthode. Je trouve cela "plus" scientifique. c'est difficile de comparer des choux et des carottes :)

D'ailleurs, ce n'est pas 3,32 mais 3,35 pour la France.
Le meilleur étant la Norvège avec presque 100% d'énergie hydraulique. Merci la nature.
http://www.display-campaign.org/doc...

11. Le jeudi, 30 août 2012, 11:00 par Merome

Première mesure sur 66.9 km parcouru, je dépense 9.454 kwh à la prise soit 0.936 € au prix actuel du kwh (1.4 € / 100 km).

Si je compte bien, ça fait du 14.13 kwh / 100 km, et avec le coef 2.58 pour obtenir l'énergie primaire : 36.46 kwh (Ep) /100 km.
Si je prends le coef 3.35 : 47.3 kwh (Ep) / 100 km.

Pas loin de deux fois moins d'énergie primaire dépensée par rapport à ma 306 (selon Tassin).

12. Le vendredi, 31 août 2012, 19:30 par Merome

Seconde mesure, pour 56.3 km parcourus, 7.523 Kwh, donc 13.36 Kwh / 100 km.

13. Le mercredi, 5 septembre 2012, 10:21 par Tassin

Ok merci.
Ce sont vraiment des mesures à la prise? Et pas à l'ordi de bord de la bagnole?

14. Le vendredi, 7 septembre 2012, 10:50 par Merome

@Tassin : Oui, les mesures à la prise faites par moi-même. Elles te surprennent ?

15. Le dimanche, 2 décembre 2012, 21:41 par David

Bonjour à tous,
Petit détail concernant cette polémique de la conversion énergie primaire/énergie finale qui aggrave le bilan de la voiture électrique : cela est tout à fait vrai avec le réseau et les systèmes de production d'électricité actuels. En revanche, dans les cas de systèmes décentralisés de production d'énergie renouvelable (photovoltaïque/éolien,...), les pertes du réseaux (de distribution et non de transport de l'électricité) sont beaucoup plus faibles et l'on peut pratiquement considérer un facteur 1.
Dans une situation avec un système photovoltaïque (au bureau?) rechargeant directement les batteries du véhicule, la consommation en énergie primaire de celui-ci est celle mesurée par Mérome.
Ce qui est remarquable avec les valeurs données par Mérome est que la surface de capteur nécessaire pour la recharge d'un véhicule (en moyenne sur l'année) est très réduite pour des autonomies de l'ordre de 50km/jour. Un rapide calcul en ordre de grandeur donne moins de 20 m² de PV.

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