Épisode 18 : L'éducation physique et sportive

Continuons dans les billets légers si vous le voulez bien, et revenons un instant sur cette série "Nostalgie scolaire" et plus précisément sur cette matière si particulière : le sport.

Une matière qui ne commence véritablement qu'au collège, en tout cas, pour ma part, je n'ai jamais fait de façon régulière quelque chose qui puisse s'apparenter à du sport à l'école primaire. Je me souviens d'une ou deux séances où le maitre nous faisait courir autour de la cour, de balle aux prisonniers, des éperviers qui vont à la chasse et autres jeux d'extérieurs débiles, mais qu'on aimait bien.

Le véritable sport, c'était pendant la récréation, alors qu'on jouait à Chat perché et à "Tu y es" (c'était comme ça qu'on appelait le jeu du loup, par chez nous). Et donc, en primaire, je courais à la vitesse d'une hyène, tout au moins en avais-je l'impression puisque personne ne parvenait à me toucher, abusant de la feinte de corps et du démarrage réflexe, je dominais la cour d'autant plus que ce sont généralement les plus faibles qui se font choper et deviennent loups à leur tour. Cette grille de lecture un peu faussée m'a causé un grave retour à la réalité dès la 6ème.

Effectivement, en sport, on ne court pas juste 10 secondes pour échapper au danger, on utilise ses muscles et son souffle, deux éléments dont je suis, encore aujourd'hui, totalement dépourvu.
Aussi, lorsqu'en 6ème, il a été question de courir mon premier 1000 mètres, je partais super confiant, limite désolé pour mes petits copains qui allaient voir qu'en sport (aussi), je les surclasserais. La piste autour du terrain de foot faisait 250 mètres. Quand je suis arrivé à la première moitié du premier tour, soit à 125 mètres du départ, j'ai eu comme un doute, je suais comme un boeuf et je soufflais comme une locomotive, pendant que la plupart de mes collègues géraient plus ou moins leur effort. J'ai ralenti. En arrivant à la fin du premier tour, je m'apprêtais à m'arrêter, mais j'ai réalisé que pour faire un 1000 mètres, il fallait faire 4 tours de ce machin ! Évidemment, j'avais déjà puisé dans mes ultimes réserves et craché mes derniers poumons, j'ai donc terminé à pied, loin derrière les autres, sauf peut-être une ou deux filles que j'ai dû gratter au sprint dans un sursaut d'orgueil. 6' 35 pour le 1000 mètres ! En 6ème. Je m'en rappelle comme si c'était hier.

Et bien sûr, cette déconvenue s'est assortie de bien d'autres du même style. J'étais, définitivement, et catégoriquement une quiche en sport.
Concrètement, ça signifie sept ans, au collège, puis au lycée, à me rendre au gymnase à reculons, à espérer que le prof soit absent, à attendre des heures sur le banc de touche pendant la composition des équipes, d'être choisi en dernier, avec ceux qui avaient un pied bot ou un bras dans le plâtre.
Psychologiquement, c'est pas simple à supporter.
Pour ne rien arranger, j'étais aussi mauvais aux sports "artistiques" comme la gymnastique ou la barre fixe, qu'aux sports collectifs ou d'endurance. Rien ne me réussissait.
En quatrième, à l'issue d'une séance de Volley Ball, les élèves démontaient les filets et les poteaux qui les soutenaient. Deux filles qui enlevaient un poteau de son socle ont été surprises par le poids de celui-ci, qui s'est mollement écrasé sur mon cuir chevelu, tel un marteau sur un clou déjà un peu tordu. Je suis tombé à genoux, la tête dans les mains et les idées soudain plus très claires. Mais plus de peur que de mal, j'en suis juste sorti idiot. Cela ne m'a pas empêcher de revenir en vélo le soir-même.

Au lycée, le sport est devenu une corvée encore plus horrible. D'abord, je suis tombé sur LE prof psychopathe à tendance GIGN. Un vieux con presque à la retraite, mais au caractère de cochon et ceinture noire de judo, entre autres.
Ensuite, il y avait piscine, et moi... Je ne savais pas nager.

Je vous laisse imaginer les séances piscine, avec le prof ultra pédagogue qui beuglait depuis le bord : "Fous-moi la tête dans l'eau où je te la mets dedans avec ma godasse" (il portait des espèces de sabots). Du pur bonheur.
Résultat : j'ai passé trois ans à promener ma planche à bout de bras en marchant au fond de l'eau, les muscles saillants et le bonnet de bain collé aux cheveux. Eh bien devinez quoi, malgré les cours fantastiques du lycée : je sais toujours pas nager.

Mais le gros problème du sport, c'est que c'est une matière complètement dépendante du corps qu'on a reçu en héritage. Il semble que les droits de succession aient été mal calculés pour ma part. J'ajoute que selon la physiologie de l'élève, les résultats peuvent être totalement différents. Notamment, la puberté, pour moi, c'était pas avant la seconde, voire la première. Alors que j'avais déjà des copains barbus en 4ème (et même certaines filles, d'ailleurs).
Pas possible de lutter sportivement quand on a 10 cm de moins que les autres, et que l'on parle comme une fillette. Fort heureusement, les cours de piscine n'étaient pas mixtes, sinon, ma réputation était faite et je n'aurais jamais trouvé de mère porteuse pour mes enfants.

Enfin, à l'IUT, le sport n'était plus qu'une vague option pas obligatoire du tout. Et bien voilà : j'ai tout arrêté avec plaisir. Et je n'ai plus jamais repris.

Commentaires

1. Le jeudi, 8 avril 2010, 21:30 par agase

J'attendais depuis midi ce post avec impatience. Qu'est ce que merome allait encore nous pondre sur la décroissance.

Et bien il a choisit la décroissance de son corps.

:) Mdr.

Pourtant merome, le sport peut être, si on ne le prend pas comme du business un loisir au même titre que les jeux de société. Il peut apporter à celui qui le pratique beaucoup de chose :
- des rencontres et des moments de convivialité
- des moments de bonheur avec ses enfants
- une meilleure connaissance de soi (et parfois des autres)
- un corps scultural
- une meilleure santé
- et bien d'autres chosesl

Alors merome quand est-ce que tu t'y mets ? (je ne parle pas des quelques km que tu fais sur ton vélo électrique)

Le sport n'est pas que la compétition et lequipe vient d'écrire un petit article qui correspond tout à fait à la philosophie du sport comme je le conçois : http://www.lequipe.fr/Aussi/breves2...

2. Le vendredi, 9 avril 2010, 15:12 par Bob

C'est vrai, le sport ça peut être tout plein de bonnes choses... Encore faut-il trouver celui qui nous correspond, et y accéder dans de bonnes conditions...

En ce qui concerne le cas spécifique du sport en second cycle, mon expérience rejoint à 100 % celle de Merome : aucun des profs que j'ai eus n'a éveillé en moi la moindre parcelle de fibre sportive. Les rares cas où je valais quelque chose, c'était quand je pratiquais déjà la discipline hors du lycée. Le reste du temps j'étais, au mieux, vaguement médiocre... et si contrairement à Merome j'ai fini par apprendre à nager c'est, là encore, en dehors du bahut.

Les torts étaient sans doute partagés, mais dans mon souvenir le cours de sport reste gravé comme une contrainte, à me voir imposer des disciplines qui ne m'intéressaient pas et à me ridiculiser devant les autres élèves – j'avais le handicap supplémentaire d'avoir passé une classe en primaire et donc d'être physiquement en retard d'un an sur le reste de ma classe. Pire : il était attendu de moi, avec tout ça, que je sois *performant*, avec le corollaire plus ou moins explicite que ceux qui ne l'étaient pas étaient juste bons à ranger dans le fond du tiroir des sous-bouses. Tout ce qu'il faut pour motiver un gamin...

J'ai fini, un peu avant la trentaine, par trouver une discipline qui me convient, sans compétition ni obligation de résultat, sans exigence physique particulière, et que je me vois pratiquer encore dans 20 ans. Ça m'apporte beaucoup de choses mentionnées par Agase (sauf peut-être le corps d'athlète), mais clairement ce n'est pas les cours de sport du secondaire (je n'ose pas parler d'apprentissage) qui m'ont mené à ça.

Il y aurait énormémement de choses à dire sur le sujet, mais à mon avis le problème fondamental est que, pour moi, le sport est avant toute chose une récréation et un moyen d'épanouissement. Or en milieu scolaire, il est en fait une bête matière, avec note, évaluation, jugement de valeur et mise en compétition.

3. Le vendredi, 9 avril 2010, 17:58 par Merome

Bob : Tout pareil, j'avais un an d'avance aussi. Enfin de retard, dans le cas présent. Et bien sûr, ce n'était pas pris en compte dans les notations. Je me souviens en terminale que les profs avaient un tableau avec les performances attendues pour chaque classe, et une note en face. Peut-être même que c'était pour le bac. On ne m'a jamais demandé mon âge et je doute que mon prof de spot en a tenu compte.

Agase : Je ne doute pas de ce que le sport t'apporte, mais prends bien conscience que d'autres n'ont pas forcément été dotés des mêmes capacités que toi. Et puis, je suis émétophobe, donc ta façon de pratiquer le sport ne me convient pas :)

4. Le vendredi, 9 avril 2010, 22:26 par Torg

Hoyo,

(ca doit faire une demi année que je n'ai pas posté, il faut donc être en vacances ou ne pas avoir envie de travailler pour le faire... à moins que ce ne soit une discussion skype à propos du blog qui me donne envie, ou même toutes ces choses à la fois).

Le sport, j'étais nul. Point.
J'ai eu fait de la course chronométrée en primaire, avec mon jeu électronique qui faisait chrono au centième près. C'est tout. Mais de la balle au camp (balle au chasseur, balle au prisonnier...) oui. Et je crois que c'était tout ce que l'institutrice nous demandait comme "sport" : savoir se bouger et bouger son corps. L'air du temps ajouterait : manger 5 fruits et légumes par jour, mangerbouger.fr
Arrivé au collège, j'étais nul. Point.
Quant au prof qui ne m'a pas cru lorsque j'avais glissé sur mon poignet, il a juste éviter la déclaration d'accident pour foulure, c'est tout. Je me l'étais bien foulé mon poignet.
Deuxième moité de collège aussi j'étais nul. Mais le prof sympa-surfeur (cause conséquence ?) était indulgent. Soit il nous laissait ne rien faire, soit il était compatissant. Je sais qu'au brevet je m'étais arraché. Ca lui avait plu.
Pourtant j'ai aussi choisi de pratiquer le tennis. J'en ai fait deux ans. Je n'étais pas mauvais, si je n'étais pas bon non plus. Mais c'était le fait de le pratiquer activement qui rendait la chose crédible. Le sport à l'école, je l'ai subit, bon gré malgré.

Au lycée aussi j'étais nul. Mais j'ai toujours aimé les sports collectifs. Et c'est ce qui m'a permis de m'en sortir au bac.
Au premier semestre : danse, gym au sol, ou piscine. Bon, piscine par défaut. Première séance, alors que j'avais peine à parcourir une demi-longueur de piscine, je voyais les compétiteurs entamer leur deuxième longueur. Décourageant. À la fin de la séance, la prof m'a dit entre 4 zyeux : autant te le dire, tu ne sais pas nager. Ok, je concède. Je flotte et sais avancer sans couler. Je suis retourné à la gym au sol, et ce fut la cata du bac.
La deuxième semestre, c'était sport de raquette, Badminton ou tennis de table. Ok, tennis de table. Je m'ên suis tiré avec un 18. Je crois que je dois beaucoup à "ma patte gauche", qui en a surpris plus d'un.Je n'ai pas battu celui qui était aussi compétiteur. Le seul. Mais je suis allé dans le groupe des forts. D'où le 18, je pense.
Dernier semestre, c'était basket, hand, des sports de filles. Au moindre contact on me sifflait une faute hypothétique. Le basket m'a donné cette impression : un sport de fillettes, où le moindre contact (j'étais passé du côté des lourds, malgré mon jeune âge (moi aussi, je peux dire que j'avais un an d'avance :p ) était prohibé. Dégoûté de ce sport. Le hand, je ne savais pas dribbler... Alors athlétisme. Personne ne rit au fond s'il vous plaît.
Là aussi, je me souviens que le prof, lors de mon ultime saut en longueur, m'a vu m'arracher, et tout balancer. Ca a dû lui plaire, et ce qui m'a fait avoir un 11 ou 12 en sport au bac. Malgré une cata en gym au sol.

Depuis, le sport, j'ai fait des pauses. Jusqu'à la thèse. Le badminton pour 15 francs français. Je prends, et c'est juste pour l'assurance. Ça ouvre aussi la porte aux autres sports : le tai chi, ce n'est pas pour moi, Je servais de chaperon à ma future et sa sœur. Mais j'ai essayé. Le badminton, oui jâi pris mon pied. J'étais trop bon pour être dans le groupe des amateurs, et pas assez bon (certains corrigeront endurant) pour être dans le groupe des compétiteurs. La seule chose que je n'ai pas faite, la compétition.

En Suisse, j'ai essayé de refaire du badminton. À Lausanne, c'étaient les horaires qui étaient terribles. À midi, ça plombe la journée. À Neuchâtel, c'était juste trop loin. 20 minutes de bus aller...
Depuis, à Porren, c'est cool. C'est tous les mardis, et même mal en point, sous médoc pour le dos, je suis allé jouer. Je savais oublier la douleur, pourtant certaine, pour jouer. Oubliée aussi la gastro occasionnelle. Se surpasser, ce dont vous parliez. Oui. Dans ce sens.
Mais mon niveau est assez élevé pour m'ennuyer un peu, suivant les adversaires. Des cours pour progresser manquent. Les années suivantes je tenterai le cours, pour encore progresser.

Je mentionne ici qq paroles loin de l'Évangile, qui disent qu'un des ingrédients du bonheur, c'est les relations, et le sport aide à en faire. Un autre ingrédient est se fixer des défis que l'on sait atteignables. Et réussir certains coups au badminton en fait partie.

Enfin, un mot sur l'enseignement, puisque c'est mon métier (ça change des informateux d'ici : enfin une parole sensée :p).
Pour les performances, oui, il y a des tables qui précisent ce que doivent être capables de faire les élèves suivant leur âge. Pour avoir fait un peu d'études pédagogiques, je peux dire que les méthodes ont bien changé. On ne gueule plus sur les élèves. On respecte plus leur rythme. En Suisse, ils font tous de la gym, des agrès, de la course, des sports-co etc.

5. Le samedi, 10 avril 2010, 09:21 par agase

@merome,

Je suis étonné qui tu me vois avec des capacités spéciales :)
Je n'ai vraiment rien de plus que toi. Je n'ai pas un corps d'athlète (1.75 pour 68 kg). Je ne fais pas de régime spécifique. Simplement, depuis mon plus jeune age, on m'offrait plutot un ballon de foot, une raquette, un vélo qu'une console ou un ordinateur.
Nous n'avons jamais eu de console à la maison, tout au plus donkey kong. Et le premier ordinateur est arrivé chez mes parents alors que j'avais 22 ans. Donc chacun ses priorités !

Je trouve effectivement plus d'épanouissement personnel a faire un sport qu'il soit individuel ou collectif et j'en apprend plus sur mon et sur mes limites que de passer des heures sur un ordinateur. C'est comme ça ! chacun son truc.

Maintenant, as-tu lu le lien que j'ai mis ? tu verras que chacun peut faire du sport selon ses capacités et que je trouve tout aussi respectable une personne qui fait un marathon que celui qui va marcher 1 heure pour le plaisir ou qui vient en vélo au boulot.

Maintenant, je ne demande à personne de se mettre dans le même état que moi en faisant du sport et j'assume tout à fait parfois les limites que je dépasse.

Par nature, je suis curieux et j'aime tout essayer, comme dans les jeux de sociétés. Je ne serai donc jamais bon dans aucun vraiment mauvais.

6. Le samedi, 10 avril 2010, 13:34 par Merome

Le sujet de l'article, c'est bien plus "l'école n'enseigne pas les choses correctement", que "le sport, c'est nul". On peut faire (et j'ai déjà fait) les mêmes critiques sur l'enseignement du français, une matière dans laquelle je suis un petit peu plus à l'aise. Faire lire du Marivaux à outrance, ou s'obstiner à faire faire de la gymnastique à un gosse qui n'y peut rien, cela relève du même problème d'inadaptation de l'éducation aux capacités et aux gouts des élèves.

Pour le sport, on pourrait tout à fait imaginer que c'est la progression dans une discipline qui est évaluée. Je commence l'année (ou le cycle) en sautant à 1m20, je finis à 1m30, j'ai une bonne note, même si mes copains sautent à 1m50.

7. Le dimanche, 11 avril 2010, 13:21 par pierre

Salut,

@agase,

Ok pour le sport qui apporte de bonnes choses (voir plus haut) mais tu n'as pas parlé de "la galette".... Et là je veux bien croire que ca va pas aider mérome à faire du sport....

Et pour l'aider, dorénavant, quand on rentre ensemble à vélo, je reste derrière lui en soufflant comme un bœuf pour lui laisser croire que j'en bave en essayant de le suivre moi avec mes petites jambes et lui avec son VAE...:-)))

@mérome
Plus sérieusement, et sport mis à part, n'hésite pas à faire apprendre à nager à tes enfants, l'apprentissage de ce coté là a largement évolué.

A+

8. Le dimanche, 11 avril 2010, 18:26 par Nath

Pareil, on ne peut pas dire que l'enseignement du sport m'ait jamais enthousiasmée ni au collège, ni au lycée. Mon meilleur souvenir c'est le bac, j'ai pris le bouquet "musculation, escalade, foot", on était trois filles, on a eu droit à un traitement de faveur, c'était très sympa :)
J'ai vraiment commencé à prendre plaisir à faire du sport en arrivant sur Grenoble, une ville de sportifs. Je me suis même surprise à prendre goût à la course à pied et à essayer des sports qui me fichaient une trouille bleue jusque là (genre le VTT). Ma pratique du sport reste tout de même en dents de scies et j'apprécie de voir que mes enfants ne suivent pas le même chemin que moi.
La municipalité met le paquet au niveau sport, c'est vraiment bien. A partir de la maternelle, ils ont des cycles de piscine tous les ans, ce qui fait que 95% des enfants quittent le primaire en sachant nager. Il y a un centre de loisirs de la ville qui permet aux enfants de faire du ski l'hiver à partir de l'âge de 7 ans et tous les CM1 et CM2 ont un cycle ski. Les cours de sport en primaire sont assurés par des profs de sport et non pas par les enseignants. Et enfin, tout un tas de sports sont proposés en activités extra-scolaires pour une bouchée de pain (c'est sur tirage au sort car il y a beaucoup de demandes).

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