Mars, pas le moi mois, le je jeu, est un jeu pour deux à quatre joueurs édité par Tilsit :
Photo : Tric Trac
Chaque joueur représente un pays parti à la conquête de la planète rouge, et sa mission est de faire la plus belle et la plus grande colonie sur place.
À chaque tour de jeu, le joueur va devoir exécuter un certain nombre de phases (7 !) avant de passer la main au joueur suivant qui fera de même. Non seulement l'interaction entre les joueurs est quasi-nulle (il y a bien une notion de combat, mais avec des gains si faibles et un intérêt tellement limité que l'on ne peut pas parler vraiment d'interaction), mais en plus, le tour du joueur est interminable. Pendant que les autres joueurs jouent, on ne peut qu'attendre et regarder ce qu'ils font, puisque les actions qui seront possible à son tour seront clairement définies par les cartes que l'on va tirer dans les différentes pioches.
Image : Tilsit
Pour achever de tuer la partie, le joueur qui commence à prendre de l'avance, en prendra d'autant plus qu'il aura l'ascendant sur les combats et qu'il aura plus de ressources à sa disposition (ce que l'on appelle l'effet "win-win").
Chaque bâtiment construit par le joueur sur sa colonie va lui rapporter un point de victoire, et c'est au bout de X points de victoires (variable selon la longueur de partie que l'on souhaite) que la partie sera déclarée comme terminée. Le premier joueur est donc un peu avantagé, car il peut très bien être le premier à atteindre le score nécessaire, sans que les autres joueurs puissent terminer le tour.
Vous l'aurez compris, le jeu ne m'a pas emballé, les graphismes sont plutôt moyens, les parties répétitives et sans intérêt, ça ressemble étrangement aux Colons de Catane à deux joueurs, qui n'est déjà pas exactement le type de jeu que j'affectionne.
La seule "originalité" du jeu vient dans la combinaison de l'utilisation de colons et de l'alimentation électrique des bâtiments pour gérer l'activation ou non desdits bâtiments. Il faut dispatcher ces colons intelligemment pour gérer la pénurie éventuelle d'énergie, en attendant l'acquisition d'une nouvelle centrale. Mais le jeu est tellement déterministe que les choix à faire sont finalement complètement dictés à l'avance.
Sitôt acheté, sitôt revendu, le jeu n'aura pas pris la poussière sur mes étagères...
Commentaires
je confirme,
c'était long ...........
La seule partie que j'ai joué avec toi, m'a semblée interminable. En fait, ce qui l'a le plus gêné, c'est d'attendre entre chaque tour de jeu et comme Calcifer n'est pas des plus rapide
De toute façon, celui là je ne te l'aurais pas racheté
Arnaud : Dit comme ça on dirait que vous attendez des plombes quand je joue avec vous, j'en suis pas si sûr que ça en fait et j'ai tendance à m'améliorer dans ce domaine ;p (ou alors il y en a d'autre qui me remplace sur ce point dans certains jeu). Si ça me permet de vendre chèrement ma peau, ça me va désolé
Sinon le jeu n'est effectivement pas le hit de l'année de loin même, mécanique déjà vue, pas de petits "plus" par rapport à d'autres jeux du même genre. L'est pas foncièrement mauvais mais on s'en passera volontiers surtout avec le nombre de jeux sympas dans nos stocks respectifs !
Bien vu la critique "négative".
Le mieux, c'est que la prochaine fois vous fassiez un rami ou une belote. Comme ca vous serez pas déçu :p
Sinon essayez "Fantasy Pub", à défaut d'être raffiné, il est très drôle (surtout sur la fin de la 3ieme partie)
Je confirme pour Fantasy Pub. Au bout de deux à trois tours en moyenne, l'occupation des tables pose tellement de contraintes que le tirage de dés ne laisse que deux ou trois possibilités, dont au mieux une peut éventuellement être intéressante pour le joueur.
En fait c'est un nouveau concept : le hasard déterministe
Un Mars et ça repart ! ... chez le vendeur.
Merome: La partie fantastique et médiévale sont très négligeables dans ce jeu...
Et je parlais du côté marrant après 3 parties en oubliant de préciser: A chaque fois que son personnage doit boire (but du jeu en fait), le joueur doit boire aussi...
C'est comme un caps avec des dès
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