Poésie d'été

La fille de dix ans dans la chaleur du soir
En chemise de nuit, court vers la balançoire.
Pour un temps, elle échappe à tous les désespoirs
Qui font la vie si dure et des instants si noirs

Elle fuit ses parents qui la grondent souvent
L'empêchent de jouer et de sauter tout le temps
Pour finir ses devoirs ou bien le rangement
De sa jolie chambre qui est à elle, pourtant

Elle défie l'attraction terrestre, le malheur
De toutes les filles et de sa plus grande sœur
Qui n'osent plus monter, car elles en ont peur
Sur ces balances qui montrent la pesanteur

Elle s'élève au-dessus de la meute dormante
Des garçons de son âge, qui, déjà, se contentent
De lui faire remarquer, de manière déplaisante
Qu'on voit tout sous sa robe, quand elle est en descente

En un mot comme en cent, elle s'échappe du temps
De ses effets pervers, qu'il produit aux enfants
Et qui les fait grandir, tout en se balançant

Commentaires

1. Le mercredi, 16 juillet 2008, 22:38 par manacur

Jolies images

2. Le jeudi, 31 juillet 2008, 07:01 par 100

Merci c'est reposant et doux.

Bon été l'ami

3. Le vendredi, 1 août 2008, 09:59 par Steh

La corde a cédé,
elle s'en est pris plein le nez.
Demain, elle ira prudemment
glisser sur le toboggan.

4. Le vendredi, 1 août 2008, 12:50 par Marzi

La corde a cedu....

Bon, je vous laisse completer.

5. Le dimanche, 3 août 2008, 11:11 par Merome
Marzi : "La corde s'est rompue" eût été une façon plus adroite d'introduire ton jeu de mot vaseux.
6. Le dimanche, 3 août 2008, 13:55 par Stef

..."Elle en fut très déçue."

C'était bien ça Marzi ? :)

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