Avec Vincent Elbaz et Elodie Bouchez

Depuis les randonneurs, je suis fan de Vincent Elbaz. Enfin "fan" est peut-être un peu fort, disons qu'il n'y a aucun film où je l'ai trouvé mauvais.


Photo : Première

Tel père, telle fille dresse le portrait d'un chanteur de rock de bas niveau, la trentaine bien tassée, usé par les tournées de bar et les substances illicites. Profitant de l'effet qu'il fait encore sur quelques filles de son public qui s'évapore à vue d'œil au fil des années, il vit au crochet de l'une ou l'autre groupie qui l'entretient dans l'espoir de le voir un jour percer pour de vrai.


Photo : cinema-francais.fr

Mais le gars est avant tout un crevard sans véritable talent, qui zone toute la journée en quête de l'idée géniale, dans l'ignorance totale du monde qui l'entoure, et de sa dure réalité.

Il rencontre alors une de ses ex, qui se trouve être la mère de son enfant, une fille, pire : une adolescente en pleine crise, qui bouscule un peu ses schémas égoïstes et insouciants habituels.

Vincent Elbaz incarne le rôle à merveille, passant les trois quarts du film les yeux mi-clos, défoncé et déjanté, avec des répliques qui rivalisent de branlitude et de comatage.


Photo : le quotidien du cinema

Daisy Broom, qui joue le rôle de sa fille, apporte également par ses regards candides une fraicheur que j'ai bien apprécié dans ce film.


Photo : Allocine

Bref, je recommande le film à tous les branleurs qui se voient déjà gagner la Star Ac, à ceux qui sacrifient leur famille et leur entourage pour cultiver leur passion. Cela ne pourra pas leur faire de mal.

Ajouter un commentaire

Les commentaires peuvent être formatés en utilisant une syntaxe wiki simplifiée.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : https://merome.net/blog/index.php?trackback/422