Une petite synthèse bien pédagogique sur la décroissance, pourquoi, comment et quand, par un économiste.
Serge Latouche est professeur émérite à la faculté de Droit, Économie et Gestion Jean Monnet (Sceaux) de l'université de Paris-XI. Il est directeur du Groupe de Recherche en Anthropologie, Épistémologie et Économie de la Pauvreté (GRAEEP). Et il est l'un des principaux défenseurs de la décroissance en France :



Avec en prime, l'intervention de Claude Bourguignon (Merci Z), un ingénieur agronome français, réputé pour ses travaux et expériences sur la micro-biologie des sols, expliquant les dégâts de notre agriculture intensive :

Commentaires

1. Le vendredi, 21 septembre 2007, 09:52 par Z

C'est Claude Bourguignon : fr.wikipedia.org/wiki/Cla...

Et c'est extrait du film "Alerte à Babylone" de Jean Druon : www.dailymotion.com/relev...

2. Le vendredi, 21 septembre 2007, 22:54 par Arnaud

Enfin, la vidéo est assez réductrice. Je vous invite à lire plutôt son livre : "le sol, la terre et les champs". C'est beaucoup mieux expliqué car sur cette vidéo, c'est encore des idées lancées sans un réel argumentaire.

3. Le samedi, 22 septembre 2007, 15:24 par marc
Note de Merome : Je laisse le commentaire tel quel (bien qu'il soit totalement hors sujet et ne respectant pas la Netiquette), mais je me permets de le faire précéder d'un petit avertissement : ceci est de la pure propagande, n'hésitez pas à suivre le lien donné dans le commentaire de Bob pour vous en convaincre.

Al Gore joue au sauveur de la planète, mais qui est-il?


AL GORE, SUBVERSIF "SAUVEUR " DE LA PLANÈTE

août 2007

Cet homme est dangereux. Personne n'y prend garde. Il incarne pourtant depuis trois décennies un des principaux objectifs des prophètes qui rêvent d'un
gouvernement mondial, sous prétexte de combattre le réchauffement de la planète. Il s'appelle Al Gore.

Né en 1948, il fut vice-président des États-Unis auprès de Bill Clinton, après avoir été sénateur du Tennessee. Ce qui n'est pas dit, c'est de quelle façon
et grâce à qui il le fut. Son père était lui aussi sénateur de cet État, et le devait au financement de sa campagne par un homme de l'ombre nommé Armand
Hammer.

Ce dernier était arrivé aux États-Unis avec son père, Victor Julievitch Hammer, dit " Vyer ", qui fut très vite un des trois fondateurs du parti communiste
américain. Une note du chef du FBI, datée du 11 avril 1932, précise que Julievitch, Jules en russe, et Armand étaient " en mission secrète pour le gouvernement
soviétique ", accompagnés d'une jeune femme, Olga Vadina, autorisée à émigrer pour servir l'OGPU (mère du NKVD, puis du KGB).

Olga Vadina était la fille du baron allemand von Root, officier de l'armée tsariste. Chanteuse très connue à Kiev au moment de la révolution, elle fut sauvée
du poteau par un officier de la Tchéka.

Depuis 1972, Armand Hammer était un des dirigeants du Comité américain pour une Entente avec l'Est, l'ACEWA, et fut un des cinq directeurs du Conseil américano-soviétique
pour le Commerce et l'Économie, l'USTEC, auprès d'Edgar Bronfman, le président du Conseil juif mondial. Il est décédé le 10 décembre 1990 aux États-Unis,
après avoir été officiellement célébré " pour ses années de dévotion envers la renaissance juive en Israël, et à l'égard de l'Union soviétique et des États-Unis
" (sic).

Aux cérémonies consacrées à sa mémoire, l'historien Edward Jay Epstein (qui signale son rôle d'agent triple dans une copieuse biographie éditée par Random
House, New York), note l'audience strictement mondialiste venue lui rendre hommage. Il cite les noms de Howard Baker (qui obtint pour Hammer " le pardon
" du président pour son passé communiste), du sénateur Alan Cranston, mondialiste affiché, de Robert Maxwell, lui-même agent triple, mort en novembre 1991
dans des circonstances plus que troubles et jamais tout à fait élucidées, du richissime Ted Turner, ou encore du maire de Los Angeles, Tom Bradley.

Tel fut le mentor des Gore père et fils. Le père devait sa fortune à Julius et à Armand Hammer. Le fils a été également financé durant les années 1970 par
Armand qui lui prêtait même son avion personnel pour ses campagnes électorales. Naturellement soutenu par l'AIPAC (le puissant lobby de la fraction activiste
de la communauté juive américaine), Al Gore contrôle aujourd'hui au Congrès environ trente-sept représentants et dix sénateurs. Il est secondé dans ce
domaine par John Liberman du CFR.

L'AIPAC accueille des hommes politiques
américains de tous bords.
Photo:
Nancy Pelosi devant l'AIPAC
en janvier 2007.

Son passage à la vice-présidence des États-Unis a été marqué par des scandales financiers et " humains ", notamment en ce qui concerne la pénétration aux
États-Unis d'"argent sale " chinois pour financer plusieurs candidatures au Congrès.

En juin 1992, Al Gore a présidé à Rio de Janeiro la délégation américaine qui participait à la Conférence mondiale sur l'Environnement. Il venait de publier
"Earth in balance : ecology and human spirit ", ouvrage dans lequel il proposait" un plan Marshall qui se chargerait à l'échelle mondiale d'une redistribution
globale des moyens industriels et d'un contrôle drastique des naissances ".

Dans un article, nous avions à l'époque dénoncé cette opération mondialiste, dans laquelle s'étaient aussitôt impliqués la secte New Age, les Verts, les
communistes et les socialistes, sous prétexte de défense de la nature.

Il se détache des textes et des documents produits en juin 1992 que la manoeuvre en cours depuis qu'Al Gore parcourt la planète pour répandre ses thèses
est d'inspiration socialiste. Comme disait en 1991 son compère Lester Brown : " La bataille pour sauver la planète va remplacer celle de l'idéologie, comme
thème générateur d'un Nouvel Ordre mondial ".

L'Agence américaine pour l'Environnement compte de 18 000 à 20 000 employés, mais la plupart d'entre eux ne se doutent pas de quelle façon leurs travaux
sont utilisés par des hommes qui savent jouer sur les aspirations des foules à un monde qui ne soit pas seulement de production et de consommation, mais
aussi " spirituel ". D'où l'afflux dans le courant maîtrisé par Al Gore d'une multitude de sectes, dont les gourous mêlent toutes les tendances : bouddhisme,
hindouisme, protestantisme, Théologie de la Libération, New Age, etc...

Al Gore tentera-t-il en 2008 un second essai pour accéder à la présidence des États-Unis ? Certains de ses conseillers verraient d'un bon oeil sa candidature
sur un " ticket " avec l'étoile montante du démocrate noir Barack Obama. Jusqu'à présent, il nie avoir cette ambition. Il dit préférer soutenir le projet
de l'"instauration d'une gouvernance écologique mondiale, teintée d'une spiritualité globale ".

Une de ses prophétesses, qui enseigne à l'Université des Nations unies, Elisabeth Brown Weiss, disait déjà en 1992 : " Le temps est arrivé, où viendra de
créer un organisme possédant des pouvoirs législatifs et/ou exécutifs qui ne dépendent pas de l'accord des États pris séparément. Il pourra alors devenir
nécessaire d'amender la Charte de l'Onu pour conférer à l'un de ses principaux organismes les pouvoirs de coercition que la communauté mondiale est disposée
à donner en ce domaine à une institution internationale ".

Candidat ou non à la présidence, Al Gore n'est jamais critiqué par le gouvernement russe. Poutine y voit sans doute un excellent instrument de désagrégation
du monde occidental, de plus en plus perdu faute d'avoir su préserver ses repères essentiels.

Pierre de Villemarest

Centre de Recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001
www.recherches-sur-le-terrorisme.com

4. Le samedi, 22 septembre 2007, 15:49 par Bob

Pour ceux qui n'ont pas eu le courage de lire ce magnifique argumentaire en son entier, je résume : Al Gore est une dangereuse taupe du lobby socio-mondialo-trotsko-communo-écolo-secto-gaucho-juif, ami des terroristes et autres va-nu-pieds.

Et encore, sans doute qu'on ne nous dit pas tout : je suis sûr qu'il mange des petits enfants au petit déjeuner.

Juste par curiosité, je suis allé regarder ceci: fr.wikipedia.org/wiki/Pie...
Si vous avez le temps, ça vaut le détour et ça permet de bien remettre en perspective la tartine ci-dessus.

5. Le samedi, 22 septembre 2007, 16:09 par Merome
Pire : Al Gore ferait partie du lobby des peintres en bâtiment, qui dirigent le monde sans avoir fait les études pour.
Ça fout la trouille.
6. Le samedi, 22 septembre 2007, 20:37 par Arnaud

Expliquez moi, la tartine, c'est marc ou pierre qui l'a écrite ? Marc est-il aussi Pierre ?
Car si ce n'est pas Marc, je ne voit pas bien l'intérêt d'utiliser la tartine des autres.

7. Le dimanche, 23 septembre 2007, 08:26 par Bob

Bah c'est juste du prosélytisme. À la base, Merome a aussi repris dans son article deux tartines vidéo, alors c'est de bonne guerre, au bout du compte.

Mais dans les deux cas et comme tu l'as dit toi-même, c'est bien d'aller voir plus loin que la tartine, ou au moins de gratter le buerre pour voir si des fois le pain n'est pas moisi en-dessous.

8. Le dimanche, 23 septembre 2007, 12:14 par Merome
Bob : tu serais pas en train de comparer mes tartines avec celle du premier venu, quand même !? Y a pas meilleures que mes tartines !
9. Le lundi, 24 septembre 2007, 21:39 par Marzi

Mérome, toi qui nous invite à écouter cette seconde vidéo, tu es donc "partisan" de ce que raconte ce sympathique ingénieur agronome ? Donc, on s'inquiète à tort du problème des retraites, si j'ai bien compris, il va se résoudre tout seul ?

10. Le mardi, 25 septembre 2007, 08:28 par Merome
Marzi : Ouais, on va tous crever. C'est le message que je voulais faire passer.
11. Le mardi, 25 septembre 2007, 13:32 par Bob

Bah c'est pas grave : de toute façon à quoi bon vivre si y a plus de pétrole pour rigoler ?

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