Rien que ça !

Depuis deux jours, j'étais un peu pessimiste et inquiet, cela ne me ressemble pas trop. A cause de ce foutu référendum, et la victoire du Non qui n'en est pas vraiment une, je me laissais aller doucement dans une colère désabusée que ni Chirac, ni De Villepin, ni Sarkozy n'ont réussi à dissiper. Et puis, hier soir, soudain, après deux épisodes de SmallVille et une lecture rapide des nouveaux commentaires de ce blog, j'ai retrouvé l'espoir. Vous allez voir, ça tient à peu de chose. C'est à la fois énorme et insignifiant.

Le point de départ a été ce commentaire parfaitement anodin de Sand dans le billet des noix de lavage. Sand est une ancienne joueuse de Fourmix. Une excellente joueuse. Son homme, Rone, a donné son nom à la partie en cours de Fourmix 4, c'est dire l'importance qu'a eu le couple dans le jeu. Il en reste des traces jusque dans les skins du jeu...
Si j'en crois son commentaire, c'est en cherchant des infos sur les noix indiennes qu'elle a retrouvé mon blog, par hasard, alors que cela faisait sans doute plus d'un an que nous n'avions pas eu de contact. Elle s'intéresse elle-aussi à cette lessive écologique et je l'en félicite. Je ne connais pas cette personne. Je ne l'ai jamais vue. Et pourtant elle me semble si proche ! J'étais heureux de la revoir là. Presque fier, même, allez savoir pourquoi.

Cela m'a fait penser que, dans la journée, j'avais posté quelques commentaires sur un autre blog. Celui de Jean-Michel Aphatie. JMA est un journaliste politique de RTL que j'écoute fréquemment le matin à 7h50. Son travail me plait, son ton est un peu différent des autres. Son blog est imparfait techniquement, peu pratique pour les commentaires, par exemple, mais son contenu est fort intéressant, et les commentaires des auditeurs/blogueurs ne le sont pas moins. En ces périodes politiquement troublées, les commentaires vont bon train, et il arrive que JMA y réponde personnellement. Bref, il lit ce qui se passe sur son blog, de l'analyse de comptoir à la démonstration magistrale, et, j'imagine, qu'il se sert des commentaires pour peaufiner ses interviews futures. Il est connecté à la réalité par ce biais. Ce jour-là, j'avais posté des liens vers mon blog dans celui de JMA. Il n'est donc pas foncièrement impossible qu'un jour JMA lui-même se retrouve à lire ces lignes, ou les commentaires éclairés de mes propres lecteurs, les vôtres ! Imaginez ça il y a encore 5 ans : pouvoir toucher un homme politique par le biais d'un journaliste célèbre, avec un simple email, un pauvre commentaire ?

En allant me coucher, ces deux réflexions me hantaient, et une troisième est venue s'y greffer, là encore sans lien vraiment apparent. J'ai repensé à Etienne Chouard, ce professeur de droit dans un lycée de Marseille qui a publié innocemment son commentaire brillant sur le Traité Constitutionnel Européen et qui est devenu en quelques mois la référence des anti-Constitution. Libération en a parlé, Le Monde en a parlé. Les hommes politiques eux-mêmes se sont trouvés en face d'électeurs inquiets leur posant des questions commençant par "Que répondez-vous à Etienne Chouard qui dit ...". Pourtant, comme il le dit lui même, malgré son métier, son avis ne fait pas autorité puisqu'il n'est pas spécialiste de droit européen. Il a lu le traité, a essayé de le comprendre, et l'a trouvé dangereux. D'abord convaincu par le oui, comme bon nombre d'entre nous, il a fini par voter non, sans doute avec bien plus de bonnes raisons et de bons arguments que nous. A relire son document, je ne suis plus persuadé que les parties I et II sont si bien que ça et je me dis que j'ai bien fait de tout rejeter en bloc.

Ces réflexions nous ont empêchés de dormir, ma femme et moi. Moi, parce que je sentais là-dedans matière à blog, ma femme parce qu'elle est ma première interlocutrice, la pauvre...
Le point commun de ces réflexions, c'est évidemment la puissance et la magie d'internet. Aujourd'hui, les gens qui partagent les mêmes centres d'intérêt se retrouvent sur internet dans des conditions et des délais qui n'ont plus rien à voir avec ce qu'il se passait il y a encore 5 ou 10 ans. Les gens qui partagent les mêmes idées aussi. Le club d'échec de la ville voisine, le salon de thé ou le bar, sont inévitablement moins riches de rencontres, moins gratifiants aussi...
Sur internet, l'information circule mieux. Elle est libre. On l'a bien vu pendant la campagne référendaire, et c'était même un argument de Philippe de Villiers : 90% des éditioralistes étaient pour le Oui. Les télés, les journaux, les radios, tout était clairement pour le oui. J'ai même lu une critique sur le service "urgent" de l'AFP qui envoie les brèves les plus marquantes à ses clients privilégiés. Le déséquilibre Oui/Non dans les dépêches "urgentes" était flagrant !
Seul un média a échappé à ce déséquilibre : Internet qui était le lieu privilégié de diffusion des idées du non. Comment analyser ça ? Internet serait-il un repaire de révolutionnaires irresponsables qui n'ont rien compris ? Je ne le crois pas.
C'est là qu'intervient Google et son fameux PageRank (le classement des sites en fonction de critères objectifs : le nombre et la qualité des liens qui mènent à ces sites). Google ne mettra pas en avant le Oui par rapport au Non. Google mettra en avant le site qui est le plus référencé par les autres. Et globlament, l'ensemble de l'internet est neutre. Le site de Microsoft n'est pas plus visible que le site de Bull, si l'on connait l'adresse. Ils sont au même plan. Mon blog peut toucher virtuellement un public aussi nombreux que celui de Alain Juppé. Je suis l'égal d'Alain Juppé sur Internet. Restent les idées, bonnes ou mauvaises. Si j'ai une idée géniale pour régler le problème du chômage et qu'Alain Juppé n'en a pas, c'est vers mon blog que se tournera Google et l'opinion publique.
Vous voyez où je veux en venir : grâce à internet qui se démocratise, nous l'avons tous constaté autour de nous, la conscience humaine globale va inévitablement gagner du terrain. De façon totalement objective et neutre, les internautes vont piocher ici et là les informations qui leur sont nécessaires. C'est, je crois, ce qui a commencé de se passer avec le référendum.
Internet pourrait être une partie de la solution que tous les politiciens cherchent. Mon parti utopique dont je parlais encore récemment, n'est finalement peut-être pas un parti, mais plutôt un syndicat. Je me reconnais encore moins dans les syndicats existants que dans les partis politiques, c'est dire. S'il existait un tel syndicat, appelons-le le "Syndicat Libre", ça sonne bien, qui n'aurait aucun pouvoir particulier mais une mission : celle d'informer les gens de façon tout à fait objective ; très vite, le syndicat pourrait faire pression sur le pouvoir en place, grâce à sa capacité à influencer l'opinion des gens. Une sorte de lobby, mais un lobby objectif. L'objectivité étant presque naturelle sur internet : tout commentaire purement subjectif ou mal argumenté ne présentant aucun intérêt pour les autres internautes qui le relèguent au dernier rang de leur préoccupation.

Je ne suis pas en train de dire qu'un groupe d'internautes va prendre le pouvoir, qu'Etienne Chouard, Bob et moi ( :) ) allons renverser l'Europe en la chopant à la botte de l'Italie. Globalement, les gens qui ont du talent pour exposer les idées qu'ils ont continueront de l'avoir sur internet. On peut citer le blog de Dominique Strauss Kahn, qui semble aussi naturel et sincère que celui d'Alain Juppé (je vous ai dit qu'avec Internet on était objectif !).
Ce n'est pas la rue qui va gouverner, mais la rue va comprendre et on ne pourra plus la gruger avec des propos incohérents.
Ce n'est pas le discours de comptoir qui va dominer, mais le propos construit, argumenté, talentueux. Sur internet, plus que partout ailleurs, c'est le talent qui fonctionne, pas la célébrité. Une émission comme La Ferme, sur Internet, ça ne marcherait pas.

Ca fait maintenant dix ans que j'ai une adresse internet, un accès au web. Au début, j'ai cru à une grande encyclopédie, gigantesque. Puis, j'y ai découvert une culture, différente, intéressante. Hier, je me suis rendu compte de l'impact que pourrait avoir, que va avoir le réseau des réseaux dans les années à venir.
Cela m'a redonné l'espoir de voir enfin les choses changer.

Commentaires

1. Le vendredi, 3 juin 2005, 09:52 par Steh

C'est pas bete. Bon raisonnement a priori.

2. Le vendredi, 3 juin 2005, 13:50 par Bob

Oh moi, je ne renverse personne, a part peut-etre a l'aikido ;)

Bon, moi je ne sais pas trop quoi penser de tout ce qui precede. Ton idee de rassembler des pistes me semble bonne dans l'absolu, mais la premiere reflexion que je me suis faite en la lisant est : que va t-on faire de ces pistes ? A l'heure actuelle, je serais bien en peine de donner un nom d'homme politique ou meme un nom de parti a qui j'irais les confier, et je n'ai pas l'ame suffisamment activiste pour aller en faire la promotion moi-meme.

Quant a la diffusion de ces idees par capillarite du reseau, meme si en soi ca ne me parait pas invraisemblable, j'ai du mal a me convaincre que ca atteigne une dimension significative. J'ai tendance a croire qu'en general on a tous plutot tendance a aller chercher dans le sens de nos convictions et que globalement on reste plus ou moins entre convaincus - ou, dans le meilleur des cas, on echange et on discute mais chacun en restant sur ses positions.

Il est certain que le reseau est devenu une source d'informations considerable, mais le revers de la medaille est que faire le tri entre les sites et identifier les sources fiables et objectives demande egalement un temps consequent, et dont j'imagine que peu de gens (moi y compris) disposent ou acceptent de le consacrer a cette tache - sans compter que ca demande egalement un minimum d'ouverture d'esprit. Du coup, j'ai tendance a me dire qu'entre les uns qui "savent" s'informer et ceux qui vont aller gober tout et son contraire, au final le resultat net va rester proche de zero.

D'un autre cote, il est vrai que je consacre peu de temps a aller explorer internet en general et les lieux de discussion en particulier, ce blog etant l'exception qui confirme la regle... J'ai tendance a eviter les sites a fort trafic, aussi bien par manque de temps que pour esquiver les debats a l'emporte-piece que ces sites (de mon experience) attirent inevitablement.

Alors peut-etre que je suis pessimiste, que je sous-estime l'ampleur potentielle de ce phenomene de diffusion et de propagation des idees...

3. Le vendredi, 3 juin 2005, 14:30 par Merome
Comme d'habitude, je me rends compte que je n'ai pas été assez clair. Mon billet laisse croire que demain, au pire après-demain, tout va changer et l'Homme sera infiniment plus cultivé et ne fera plus d'erreur et tout ça grâce à internet. Ce n'est bien évidemment pas ça que j'ai voulu dire. Et quand je parle du talent des gens à exposer leurs idées, je ne parle certainement pas de moi (la preuve), et si je cite mon blog en le comparant à celui d'Alain Juppé, cela n'a qu'une vocation explicative.
Plus simplement, l'idée sous-jacente de tout ça, c'est que la connaissance et l'instruction font évoler l'humanité dans le bon sens. L'internet étant le premier média où il n'y a pas de censure, pas de limite à la diffusion de l'information, forcément, tout cela va changer radicalement la donne. La couverture médiatique de la première guerre en Irak et celle de la seconde semblent le prouver. L'esprit critique se développe. C'est bien.
Si l'on restait entre convaincus et qu'on ne changeait jamais d'avis, j'aurais voté Oui puisque c'était ma position de départ, de non-initié. J'ai cru comprendre que nous étions plusieurs dans ce cas. Les sondages l'ont montré, d'ailleurs. Pour ma part, c'est clairement les documents que j'ai pu lire sur internet qui m'ont convaincu.
Enfin, je pense que les sources fiables et objectives se dégagent d'elles-mêmes. Si Etienne Chouard n'avait fait que dire "L'Europe c'est pas bien parce que c'est mal", son document n'aurait pas fait le tour du web. La vérité et le bon sens nous sauteront aux yeux, même lorsqu'il y aura un millions de sites supplémentaires qui chargeront la toile.
4. Le vendredi, 3 juin 2005, 16:07 par Jave

ouais...moi ca me semble un peu utopiste comme discours.

Sur un Internet avant d'avoir de l'information, on a souvent de la desinformation. Je prends pour exemple ce qui c'est passé juste après le récent tsunami en asie: des centaines de vidéos et photos ont été publiées et se sont avérées avoir été filmées/prises lors d'autres tsunamis. Je ne parle même pas des listes de prétendus disparus qui ont été publiées sans être vérifiées. De même, a l'heure actuelle, les entreprises se livrent des guerres sur la toile en lançant des fausses rumeurs au sujet de leur concurents pour détruire leur réputation. Pour ma pars avant d'arrivé par hazard sur un blog aussi bien posé et sérieux que le tiens, je suis passé par des centaines de skyblog d'adolescents pré-pubaires. Le clivage est fort mais entre deux il y a aussi de blogs plus nuancés. D'ailleurs, qu'est ce qui me garantit que l'information publiée ici est correcte?

A l'inverse, les médias dit traditionnels sont eux sous les feux de la rampe et ne peuvent pas se permettre de dire n'importe quoi. Il n'en reste pas moins que je m'en méfie comme la peste pour diverses raisons ... mais quand même.

D'après moi, le nectar informationel issu d'internet est à consommer avec modération.

5. Le vendredi, 3 juin 2005, 16:40 par Merome
Décidément, personne ne comprend ce que je veux dire aujourd'hui. C'est vrai que quand je pars dans mes délires, j'ai tendance à frôler l'utopie, dans mes propos seulement. Par ailleurs, je suis foncièrement réaliste et je n'attends rien d'extraordinaire de la vie et de l'Internet en particulier !
J'ai la secrète conviction, par contre, que seuls l'utopie et le rêve permettent d'avancer. Autant fixer d'emblée l'objectif à un paradis terrestre parfait, plutôt que d'imaginer péniblement qu'il fera peut-être beau demain.
Donc, pour revenir sur terre et que tout le monde comprenne :
- Oui, il y a les pires inepties qui circulent sur le net, les rumeurs, les hoax, la désinformation, ça existe aussi ici.
- Oui, les journalistes, globalement, essaient de bien faire leur métier, et y parviennent. Avec une mention spéciale aux journalistes de radio qui sont obligés de dire plus de choses, et moins de conneries parce qu'il n'y a pas d'images.
- Ce que je dis, c'est que par son fonctionnement, le web sélectionne naturellement ce qui est bon. Ce qui est mauvais, mal argumenté, méchant passera inévitablement aux oubliettes au bout d'un certain temps. La ligne éditoriale de l'Internet, c'est chacun de nous qui la fixons, aucun autre média ne permet ça, en tout cas aussi facilement (qui achète tous les journaux, de gauche ET de droite pour avoir une vision objective ?).
- Cela passe évidemment par un apprentissage de l'internaute. Au début, un internaute ne trouve rien de ce qu'il cherche, parce qu'il n'a pas de repères. Une fois les repères trouvés, il trouve même ce qu'il ne cherche pas (Hein ? Bob et Steh, que vous n'avez pas cherché à savoir ce qu'était les noix de lavage avant de le lire ici ?).
6. Le vendredi, 3 juin 2005, 17:25 par Steh

Des noix de quoi ?

7. Le dimanche, 5 juin 2005, 09:13 par Le Monolecte

Non, bien vu : Internet comme méta-média, plateforme d'accélération de la conscience et de la connaissance humaine, forum des idées, des opinions, véritable centre de la démocratie. Moi aussi, j'ai senti les même choses que toi à ce niveau. Chaque citoyen est égal aux autres devant Internet, la valeur de son expression n'est pas liée à son statut social ou sa célébrité...

Mais aussi, la fracture numérique : quid de ceux qui n'ont pas accés au net, qui ne dispose pas des moyens intellectuels et financiers pour s'informatiser? Ceux qui, de fait, sont exclus de cette démocraite directe (et même de toute démocratie) parce que limités à TF1? Donc, là aussi, la question est en avoir ou pas (des sous pour un ordi, un zonage pour l'accès au haut-débit!)

Sinon, à ton analyse, j'ajoute les fils RSS qui accélèrent encore la diffusion de l'information via la cyber-revue de presse.
Ma revue de presse RSS : www.ethologie.info/filinf...

8. Le lundi, 6 juin 2005, 12:55 par Marzi

Mérome : tu auras au moins dit une vérité :
"Décidément, personne ne comprend ce que je veux dire aujourd'hui. C'est vrai que quand je pars dans mes délires, j'ai tendance à frôler l'utopie, dans mes propos seulement."

9. Le lundi, 6 juin 2005, 13:37 par Bob

Merome, je crois que Jave et moi on a bien compris ce que tu veux dire, c'est juste qu'on n'est pas convaincus ;) Bon, je ne cache pas que j'ai moi-meme un peu de mal a exprimer clairement mon sentiment sur la question, je fais un nouvel essai.

Il est evident qu'internet permet aux informations de toute sorte - et de toute qualite - de circuler plus vite, plus loin, plus facilement, d'etre mieux centralisses et eventuellement d'atteindre un nombre plus important de personnes.

La ou je ne suis pas convaincu, c'est quand tu dis que le web selectionne naturellement ce qui est bon. Pour moi c'est un medium comme un autre : savoir faire le tri entre ce qui est credible et ce qui ne l'est pas n'est pas une consequence de la technologie, mais decoule d'un apprentissage general de la lecture des media (i.e. s'attacher a la validite du fond plutot qu'a la forme).

Or cet apprentissage-la n'est pas inherent a internet, il etait deja necessaire quand il n'y avait ni radio ni tele, et il est de toute facon soumis au biais de l'education individuelle et de l'environnement specifique de chacun. A mon avis, internet ne fait que rajouter un medium supplementaire, et ne facilite pas cet apprentissage - pas plus qu'il ne le rend plus ardu.

Ce que je veux dire, c'est que les moyens de mieux s'informer existaient deja avant le reseau. Ce qui est important, c'est la proportion de gens desireux de mieux s'informer par rapport a ceux qui se satisfont du journal de 20 heures. Maintenant je peux me tromper - et d'ailleurs je l'espere - mais a mon avis le web en lui-meme ne modifie pas significativement cette proportion.

Je suis en ce moment en train de lire Le syndrome du Titanic, de Nicolas Hulot (tres interessant, au moins pour la premiere moitie). Il y raconte entre autres qu'il a appris qu'il y a certains publics qu'il ne pourra tout simplement pas interesser, meme avec les meilleurs arguments du monde. A mon avis c'est un peu la meme chose ici : le web apporte certainement beaucoup de facilites pour les gens avides d'information de qualite, mais il n'apporte pas grand-chose a ceux qui de toute facon ne sont pas disposes a lire plus loin que le bout de leur ecran.

C'est en ca que j'ai bien du mal a me convaincre que ca va reellement permettre de faire avancer les choses - mais peut-etre que justement ce qui manquait jusqu'ici c'etait cette facilite d'acces a l'information ?


10. Le mardi, 7 juin 2005, 08:02 par Steh

Si j'ai bien compris, l'idee c'est de dire que si l'on pense avoir une bonne idee, la mettre sur internet la fera connaitre de beaucoup plus de monde. Ensuite, c'est aux gens de prendre cette idee et d'en faire ce qu'ils veulent.

Pour reprendre l'exemple des noix, il y a ceux qui ont lu ton message par hasard et il y a ceux qui l'ont lu en cherchant une information precise. ENsuite, l'un comme l'autre choisira de faire ce qu'il voudra (les utiliser ou pas). Remarque, sur ce coup la, ils ont le choix entre utiliser une lessive pas bio et cher et utiliser une lessive bio et moins cher, pour le meme resultat :)
Ici, il y a deja 3 collegues interesses par le phenomene. Nous attendons la livraison des noix cette semaine si tout va bien. On va se regaler ;)

Maintenant, il ne reste plus qu'a mettre d'autres idees (comment ca, c'est pas facile d'avoir des idees !!)

11. Le mardi, 7 juin 2005, 08:24 par Merome
Quand je dis que le web sélectionne naturellement ce qui est bon, je veux dire qu'il fait apparaître naturellement ce qui est bon en premier. C'est le principe de Google, si l'on exclut les liens sponsorisés : la page la plus liée par les autres apparaîtra en tête.
Ensuite, effectivement l'exemple des noix est flagrant. C'est un collègue qui m'en a parlé. Aussitôt j'ai cherché des infos sur internet, puis j'ai diffusé sur le blog et par mail. Sans le net, ce processus aurait duré des mois avant que je puisse toucher autant de monde. Si les noix avaient été inefficaces, la nouvelle aurait parcouru le web tout aussi vite. On est pas prêt de voir une pub télé pour les noix, et pourtant cela touche déjà un public assez nombreux. C'est une sorte de bouche à oreilleS gigantesque, avec moins de déformation. Or, qu'est-ce qui marche mieux que le bouche à oreille pour diffuser une info ?
12. Le vendredi, 2 novembre 2007, 01:20 par Kamini

Je crois vraiment qu'il faut se méfier de ces gens là !

les gens qui cherchent à nous manipuler sont puissants... Ce sont des gens qui veulent nous faire adhérer à un unique mode de vie...

Georges Orwell en parlait déjà dans 1984, c'est évident que cela aura lieu...


Je me méfie de nos dirigeants : les illuminatis (vous savez, l'oeil qui voit tout), et les adorateurs de mendès (ceux qui coupent des têtes et qui crient "une tête pour mendès") sont totalement dangereux et cherchent à endoctriner le monde !


Un jour viendra où il faudra nous battre quand ils voudront nous mettre des puces sous la peau, et nous couper la tête en criant "Une tête pour mendès"...

c'est très important que nous fassions corps comme un seul homme, et que nous nous défendions contre cet oppresseur silencieux !

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