"Prise de conscience", le mot peut paraître un peu fort, puisque je n'ai jamais été un gros pollueur-gaspilleur ni un irresponsable du déchet, poussant le vice jusqu'à utiliser mes feuilles A4 des deux côtés... Je vous confiais d'ailleurs récemment mes doutes et mes questions sur les actions à entreprendre à notre niveau. Mais force m'est de constater que depuis quelques mois, depuis que le froid durable a succédé à la canicule torride, depuis que la terre a tremblé, chez moi et chez d'autres dans des proportions beaucoup plus graves, depuis que le pétrole flambe (je parle du prix), depuis que j'ai des enfants qui ne rêvent que de profiter de la Terre comme j'ai pu en profiter et surtout depuis que je lis des articles comme ça sur le toujours très intéressant standblog, la prise de conscience tourne à la panique, ou au dramatique.
Il semble que les choses soient vraiment mal engagées et que cela soit de notre faute. "notre" c'est en gros les 3 ou 4 générations d'être humains qui sont actuellement sur terre.
Si j'en crois ce document très bien fait (lisez-le, je vous en prie !), c'est quand je suis né, à peu près, que les Hommes ont commencé à dépasser le seuil critique des ressources consommées. Une planète ne nous suffit plus depuis 1975, déjà. Et évidemment, depuis trente ans, les conditions n'ont cessé de se déteriorer.
Que s'est-il donc passé ? Sommes-nous devenus fous ? En quelque sorte oui. Notre folie, c'est de croire que notre salut se trouve dans une croissance économique infinie, alors que notre monde, lui, est déséspérement fini. Le constat est sans appel, simple à comprendre, mathématique mais tellement réel.
Notre qualité de vie est suspendue à un indicateur économique majeur : le PIB. Si le PIB descend, c'est la crise. Tout va très mal, le chômage augmentent, les salaires stagnent, ... mon pauvre monsieur, si vous saviez. Si le PIB monte, c'est pas terrible non plus. Ben oui, le PIB monte inlassablement depuis trente ans, plus ou moins, mais ça monte, et tout le monde essaie de nous expliquer que la conjoncture est molle, les 35h, les grèves, les américains, les chinois et tout ça... Pas de quoi pavoiser.
Malgré tout, la croissance du PIB reste l'indicateur majeur, pour ne pas dire le seul, du fonctionnement de notre pays. Allez comprendre. Plus ça va moins ça va. On ne s'en sortira pas.
Sauf ?
Sauf si chacun de nous devient un peu moins idiot. Moi le premier. Mon effort seul ne suffit pas. C'est une goutte d'eau dans le désert (au passage, j'ai vu que je ne sais plus quel désert des USA avait fleuri pour la première fois cette année. Plusieurs centaines d'espèces végétales ont cru bon de s'implanter là où elles sont le plus menacées, non par par la chaleur, mais par les américains eux mêmes. Fin de la parenthèse). Une goutte d'eau, certes, mais les petits ruisseaux font les grandes rivières. Et tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse, mais ça, ça n'a rien à voir.
Où je suis rendu, moi ? Que voulais-je dire ? Ah oui : soyez écolos. Non, je ne vous demande pas de voter pour Mamère aux prochaines élections, elle ne fait pas de politique (Oui, un peu facile celle-là). Mais bien d'avoir un comportement responsable au quotidien, professionnel ou personnel. Si vous n'avez pas d'enfant, faites-en ! La prise de conscience n'en sera que plus rapide. Et puis le latex, ça pollue la planète...
Ou l'histoire de ma violente prise de conscience écologique
Commentaires
Regarde sur google idh, c'est bon pour le moral
Le PIB est un truc con comme ses pieds! Il fait feu de tout bois! La pollution? Si ça crée des boites qui luttent contre, ça fait du PIB en plus. Si ça tue des gens, ça fait bosser les pompes funèbres et ça fait du PIB en plus. Les déchets? Des monceaux de PIB en plus.
Ou on admet le PIB négatif ou on se met à chercher un autre indicateur!
Il existe déjà de nombreux autres indicateurs que le PIB, qui prennent en compte, en plus de la santé économique, les paramétres sociaux, écologiques, l'alphabétisation, la culture etc. Et ca change totalement le classement ! (les USA, perdent quelques placent par exemple !) Le plus connu est l'Indice De Développement Humain (IDH).
Enorme faute excusez-moi dans le commentaire précédent !
J'adore votre article c'est vrai
je ne sais pas ou mettre ceci, mais j'ai envie de le dire
en wallonie, a partir de 2009, toutes les maison que l'on construira devront obligatoirement être équipée de panneau solaire.
et a partir de maintenant, les maison, appartement qu'on vendra ou louera devra être accompagné de son certificat d'énergie ou un truc dans le genre.
çà dira si votre maison que vous voulez vendre ou louer est bien isolée et donc consomme peut.
si mal isolée, on devra la vendre ou louer moins chère qu'une isolée correctement.
(je déterre) L'avant dernière phrase me fait doucement sourire...
Bravo pour cet appel. Si seulement il pouvait être relayé par un peu de courage de la part des politiques qui visent à court terme...
Certains pays moins "développés" nous montrent pourtant l'exemple. Je retiens surtout le Brésil qui regroupe plusieurs initiatives dans ce domaine : une compagnie d'aviation qui marche aux biocarburants, Curitiba et sa politique d'urbanisme exemplaire, etc.
Nath : ... et qui rase sa foret sans replanter.
Marzi : Pas de partout ! Il y a une région du Brésil où la politique d'exploitation du bois se fait avec une vision sur le long terme (zut, je ne me rappelle plus de mes sources... laisse moi un peu de temps et je retrouverais ça).
Il y a des bonnes pratiques à prendre de partout et quelques "observatoires des bonnes pratiques" existent en France.
pour les energies qui dure venez tous voir le site ozélo récuperation d' eau de pluie