Entendu sur France Inter à 13h00 :
En 2004, les entreprises du CAC 40 ont réalisé un bénéfice global de 57 milliards d'euros. Un record.
Malheureusement, cette année excellente n'a pas de retombées significatives ni sur les emplois (parce que marchés obtenus hors de France), ni sur les salaires.
On apprend également qu'en 2003, année plus ou moins maussade pour l'économie française, les patrons de ces mêmes entreprises ont été augmenté de ... 23 %.
Plutôt que de vous livrer mon analyse de ce fait intéressant, je vais vous en livrer plusieurs, à vous de choisir celle qui vous convient le mieux.
De gauche à droite :
<mode Arlette>
Les sales patrons s'engraissent sur le dos des ouvriers. Y en a que pour eux, ras le bol de l'Europe du libéralisme qui encourage les délocalisations et les licenciements secs, pendant que le chomage et la misère grimpe en France.
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<mode Mamere>
Les quarante entreprises les plus polluantes de France montrent l'exemple, même leur bénéfice outrageux provoque des cancers du cerveau. Par principe de précaution, il faut stopper toute activité industrielle, jusqu'à ce qu'on soit sûr que les banques qui abritent les comptes de ces nantis ne rejettent pas de CO² dans l'atmosphère
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<mode Hollande>
Raffarin et son gouvernement nous demande de nous serrer la ceinture, étouffe notre service public pour nourrir le capitalisme déraisonné. Les 35h n'ont visiblement pas fait stagner les salaires de tout le monde, et la compétitivité de notre pays n'est pas aussi mauvaise qu'on voudrait le faire croire. Assez de cette politique de la terreur pour imposer des mesures impopulaires.
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<mode Bayrou>
Il faut que ça change. La gauche, la droite, c'est pareil : le français moyen ne voit rien des fruits de la croissance. Les partis traditionnels sont au bout de leur limite créative. Il n'y a plus rien à en espérer. Grâce à l'Europe forte et à une politique véritablement nouvelle, la France partagera enfin les bénéfices de ses résultats.
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<mode Sarkozy>
Les entreprises du CAC 40 sont la fierté de la France, malgré une conjoncture difficile et ces saloperies de 35h, elles sont su faire les sacrifices nécessaires pour garder une compétitivité suffisante en 2004. Mais il faut continuer à faire des efforts pour éviter les délocalisations massives vers des pays qui ont des charges sociales bien moins élevées et qui sont donc mathématiquement plus intéressantes pour les entrepreneurs. Or, ce sont eux qui créent la richesse de la France, il faut les garder.
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<mode De Villiers>
C'est la faute aux turcs.
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<mode Le Pen>
C'est la faute aux arabes
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Commentaires
En lisant toutes tes analyses, je ne vois qu'une chose à dire : range tes gants de développeur pour te lancer dans la politique
Justement , il attend qu'on vote pour savoir sous quel mode se présenter... Quitte a changer au fur a mesure , pas de problème , ça se fait
L'erreur de l'analyse de Hollande me semble flagrante : elle oublie le fait que ce pognon est généré grace à la production déjà partiellemetn délocalisé.
Mais Hollande n'aurait peut-etre pas fait la meme analyse que celle que tu lui pretes..
Sur France Inter aussi, un midi de la semaine derniere, j'ai entendu juste avant le 13 heures qu'une grosse entreprise (je ne sais plus laquelle mais on s'en fout) avat annonce une hausse de ses benefices assez enorme (je ne sais plus bien, un truc genre 80 %)... et que son cours avait perdu 5 % parce qu'au depart ils avaient prevu plus et que les investisseurs etaient decus.
Au depart, on pensait que quand economie fachee, elle toujours faire ainsi. Mais en fait on s'est rendus compte ces dernieres annees que quand economie contente, elle toujours faire ainsi aussi (rappelez-vous Michelin qui a demonte une usine presque sous les pieds des employes il y a 5 ans juste apres l'annonce de profits records, et qui se bat depuis pour faire trainer les procedures en longueur afin d'eviter de devoir indemniser ou reintegrer les employes, conformement a la decision des prud'hommes).
Je crois que c'est tout simplement un jeu dont les perdants sont toujours les memes. Quand economie, elle toujours faire ainsi et c'est tout.
On est tous pris à la gorge ,on a plus assez d'argent pour vivre convenablement,mais que faire quand on est simple ouvrier dans des petites entreprises ?Je pense qu'une majoritée des gents sont dans ce cas mais qu'ils n'ont pas les moyens de se faire entendre.Je vois bien q'autour de moi beaucoups de gents ont des problèmes financiers.Je trouve qu'on y arrive plus depuis l'euro.MAIS QUE FAIRE POUR SE FAIRE ENTENDRE??