Périple à vélo (électrique) et train

Petit retour d'expérience sur un slow travel que j'ai effectué il y a quelques jours

Le vélo électrique est un mode de transport hybride (muscles + électricité) qui est particulièrement efficient. Je l'utilise quasi quotidiennement pour me rendre au travail (2*12.5 km) mais je n'avais jusqu'ici jamais songé à l'utiliser pour partir en vacances du fait de son autonomie somme toute limitée (une quarantaine de km à pleine assistance). En diminuant le niveau d'assistance, on peut monter assez facilement au double, voire au triple, si l'on n'a pas trop de bagages, et en combinant avec des morceaux de trajets en train (où il y a maintenant des prises électriques qui permettent de recharger les batteries), cela ouvre de nouvelles perspectives dont je voulais explorer les limites et les intérêts.

Les outils que j'ai utilisés pour préparer le voyage

Je suis friand d'optimisations et de planification, et j'ai donc passé pas mal de temps à concevoir le voyage sur mesure, à l'aide de quelques outils libres et/ou gratuits :

OpenStreetMap et OpenCycleMap sont des alternatives libres à Google Maps et qui fournissent des fonds de plans utilisables dans diverses applications.

Umap permet de superposer à ces fonds de plans ses propres informations (tracés, points d'intérêt, commentaires...)

OruxMaps est une application Android permettant de récupérer tout ça sur un smartphone et de suivre en temps réel et d'enregistrer ses trajets géolocalisés par le GPS du téléphone (hors ligne, tout le nécessaire ayant été téléchargé avant)

ChargeMap est une carte des points de recharges pour véhicules électriques. Je m'en sers essentiellement pour mes voitures électriques, mais la plupart des points de charge disposant d'une prise domestique classique, pas de raison que je ne puisse pas y brancher nos vélos !

J'ai également utilisé Google Maps en mode "itinéraire vélo" pour voir quels chemins étaient conseillés, et bien sûr les différents sites de la SNCF, et même celui de la Deutsche Bahn plus pratique et donnant plus d'informations.

Les contraintes

L'autonomie de nos vélos était la première contrainte et donc il s'agissait de ne pas prévoir d'étape supérieure à 80 km sans recharge intermédiaire.

Les étapes en train devaient être faites en TER (transports de vélos gratuits et emplacements réservés à cet effet dans la plupart des wagons).

L'idée était de rejoindre un petit village à côté de Laon (02) en partant d'un petit village à côté d'Héricourt (70), puis de revenir en moins d'une semaine, en privilégiant les pistes cyclables et en évitant les grands axes routiers désagréables autant que dangereux. Sur la carte, ça donne quelque chose comme ça : en jaune les trajets à vélo, en violet, les trajets en train :

Jour 1 : Héricourt - Chaumont

Ne disposant pas de carte de France des lignes TER (est-ce que ça existe ?), j'ai procédé de proche en proche et observé longuement la carte OpenCycleMap pour décider du meilleur trajet. Au départ, je pensais partir de Vesoul, mais il n'y a presque plus aucun train qui passent par Vesoul. Je pensais aussi revenir par Nancy, mais les TER Metz-Nancy n'acceptent pas les vélos, allez comprendre pourquoi ?

Nous avons donc commencé par un TER Héricourt - Dôle pas vraiment dans la direction de Laon, mais permettant d'envisager un Dôle-Dijon (89 km) pas mal cyclable grâce à la V50 et V53 qui, sur le papier à l'écran, paraissaient être de grosses véloroutes en site propre. Et avec une recharge possible à Arc-Sur-Tille, pour pouvoir faire les derniers kilomètres avec encore un peu d'assistance.

Déjà, il faut parler des gares elles-mêmes et de leur équipement pour favoriser l'accessibilité. À Héricourt, Dijon et Belfort, estimez-vous heureux d'avoir déjà des escaliers. Je crois que s'ils avaient pu mettre des échelles de corde pour s'assurer qu'aucun vélo ni aucun fauteuil roulant ne pourraient prendre le train, ils l'auraient fait. Un vélo électrique, c'est déjà lourd, mais avec 15 kg de bagages et de bouteilles d'eau, c'est du sport pour enjamber les passerelles ou emprunter les passages souterrains (surtout quand vous avez une correspondance à ne pas manquer). De bon matin, à froid, j'avoue que ça m'a tué.

Autour de Dôle
Autour de Dôle, août 2018

De Dôle à Abergement-La-Ronce, ce fut plutôt agréable, si ce n'est le petit détour forcé et imprévu par Damparis qui a fait augmenter le nombre de kilomètres déjà importants prévu sur cette journée. Mais le reste, à quelques exceptions près (autour d'Auxonne où l'on longeait la Saône), c'était de la route normale, certes peu fréquentée, mais pas du tout de la piste cyclable.

La dénomination "V50", d'ailleurs, n'apparaît nulle part dans le monde réel, alors que sur la carte openCycleMap, c'est un axe cyclable principal. J'ignore d'où vient la méprise : si c'est moi qui ne comprend pas la légende de la carte, si le tracé n'est qu'un projet ou autre chose ? Mais en tout cas, ce fut assez désagréable à découvrir sur place...

Si l'on ajoute le vent de face, le paysage rendu désertique par une agriculture intensive et industrielle, la canicule, et les petites erreurs de parcours ou d'estimation, nous sommes arrivés décomposés au Super U d'Arc sur Tille où j'ai pu immédiatement mettre nos deux vélos en charge, le temps de pique niquer (vers 15h !).

Recharge des batteries sur une borne pour voiture
Recharge des batteries sur une borne pour voiture, août 2018

Il ne restait alors qu'une dizaine de kilomètres à faire pour arriver à Dijon où un train nous attendait à 18h00. En fait, j'avais noté par erreur 18h08, mais ça n'est pas très important. Si les gares sont mal équipées, certaines villes sont encore à l'âge de pierre en matière de voie cyclables. Mais ce qui est mignon, c'est qu'elles font semblant d'être adaptées au vélo. Dijon par exemple, dispose de quelques bouts de trottoirs avec un vélo peint dessus. Je ne sais pas s'ils osent appeler ça des pistes cyclables, mais on n'était à peu près les seuls débiles à oser s'y aventurer. Et bien sûr, il n'y avait aucun fléchage destiné aux vélos, pas de pancarte, rien. On s'est donc contenté de suivre le flot de véhicules particules, et on est arrivés devant une gare. Manque de bol, c'était la mauvaise. On a finalement trouvé la bonne quelques secondes avant 18h00, et lorsqu'à la force du poignet j'ai pu monter le premier vélo dans les escaliers, les portes du train se refermaient devant moi.

Qu'à cela ne tienne, on avait prévu des plans B sur tous nos trains, pour les cas où on arriverait en retard suite à une panne ou un contre-temps. Le suivant devait partir une heure plus tard, le temps de se remettre gentiment du trajet. Après une rapide vérification, le suivant était annoncé avec 45 minutes de retard. Tout va bien...

Épuisés, accablés par la chaleur étouffante, nous attendons dans un parc tout proche le prochain train, sans pouvoir être sûr qu'il aura bien les 45 minutes de retard annoncé, donc obligés d'attendre en gare dès l'horaire officiel de départ, pour ne pas rater, dès qu'elle sera annoncée, la voie où le train sera pour pouvoir monter sans trop de précipitation les vélos à la force des bras.

Le train finit par arriver (avec ses 45 minutes de retard) et nous dépose à Chaumont où un gentil agent de la SNCF nous propose de nous faire passer sur les voies plutôt que de porter à nouveau les vélos.

L'hôtel Ibis de Chaumont (choisi pour sa proximité avec la gare ET le fait qu'ils acceptent de parquer nos vélos en sécurité) est climatisé. On y arrive à 22h, en nage. On part ensuite à la chasse à la pizza qu'on engouffre en s'endormant, car demain, la journée sera longue...

Jour 2 : Chaumont - Reims

Le roadbook prévoyait initialement 83 km de vélo entre Chaumont et Saint Dizier, avec recharge possible à Joinville puis le reste en train. Mais vu notre état après ce premier jour et la canicule qui continue, on change de plan.

On prend le train de Chaumont jusqu'à Joinville et on ne fait que les 30 km restants à vélo jusqu'à Saint-Dizier où l'on prend le train pour Reims.

Joinville
Joinville, août 2018

La piste cyclable entre Joinville et Saint Dizier est agréable et comme c'est le matin, on ne souffre pas du chaud. On arrive à Reims bien plus tôt que prévu, si bien que l'appart Hôtel ResidHome n'est pas encore à notre disposition. On laisse quand même nos vélos là et on part se restaurer en ville en évitant de manger en terrasse où il fait chaud et où les guêpes sévissent. J'ai la chance de pouvoir manger en terrasse souvent à la maison, je laisse donc les terrasses des restaurants aux parisiens :)

Là, il faut dire un mot du RésidHome de Reims. Certes, c'est à deux pas de la gare. Certes, ils ont un endroit sécurisé pour les vélos. Mais la chambre au rez-de-chaussée, juste à côté de l'entrée avec vue (et odeur) sur le local poubelle, en pleine canicule, c'était pas possible. Pas moyen de laisser les fenêtres ouvertes en notre absence (n'importe qui aurait pu entrer), un autre locataire au premier étage a trouvé la bonne idée de beugler toutes fenêtres ouvertes jusque tard dans la nuit, donc pas moyen d'avoir les fenêtres ne serait-ce qu'entrouvertes pendant la nuit. C'est louable de ne pas proposer de clim pour des raisons écologiques. Mais il faut alors qu'on puisse ouvrir les fenêtres et les chambres au rez-de-chaussée ne le permettent pas facilement. Faites-en des bureaux !

Je ne connaissais pas Reims ni sa cathédrale, mais j'ai eu la chance d'assister à un son et lumière sur sa façade et c'est assez bluffant. Si vous n'avez jamais vu, je vous recommande.

Son et lumière à la cathédrale de Reims
Son et lumière à la cathédrale de Reims, août 2018

Jour 3 : Reims - Laon

Vu la nuit chaude et courte que l'on a passée, il n'était pas question de faire 70 km de vélo sous la chaleur insupportable. On avance donc en train jusqu'à Saint-Erme Outre et Ramecourt, et on réduit à 30 km la portion de vélo du jour.

Faute de piste cyclable cartographiée, j'avais improvisé un chemin en essayant de deviner sur la carte s'il était carrossable. Nous avons suivi par moment un GR en plein bois qui n'était pas très adapté à nos vélos de ville, mais en roulant prudemment, c'est passé.

Jour 4 : Laon - Metz

Après un jour et demi de repos bien mérité chez notre hôte, nous reprenons la route et les rails avec détermination. Le roadbook initial prévoit 12 + 30 + 37 = 79 km pour la journée, mais entrecoupé de points de recharge et avant midi ou après 17h, donc hors des horaires de grandes chaleurs. Qui plus outre (!), toutes les gares visitées sont équipées d'ascenseurs, et donc la corvée de portage de vélo sera moins traumatisante.

On arrive à Laon par la nationale, heureusement encore peu fréquentée à l'aube. Puis on prend un Laon - Reims suivi d'un Reims - Charleville Mézières en train, pendant lesquels on recharge nos batteries à taquet pour attaquer (je devrais faire du rap) le Charleville-Sedan à Vélo, par la "Trans Ardennes", une jolie vélo route bien agréable.

Recharge des batteries dans le train
Recharge des batteries dans le train, août 2018

À Sedan, il était question de faire recharger les vélos à la gare sur une borne publique, mais visiblement, à Sedan, il y a des cerveaux qui ont imaginé faire des bornes de recharges uniquement pour les locaux. A priori, le gars qui a un véhicule électrique le recharge chez lui tant qu'il peut, et c'est souvent une condition pour qu'il achète un tel véhicule qui serait trop contraignant sinon. Et les bornes de recharges servent donc essentiellement aux gens de passage qui n'ont pas d'autres moyens de recharger leur véhicule à cet endroit. À Sedan, il y a un réseau assez dense de bornes de recharges gérées par "Clem mobi" qui propose de vous inscrire sur un site, pour qu'on vous envoie un badge par la poste, qui permettra ensuite de recharger... Une procédure tout à fait adaptée, vous en conviendrez, surtout quand on est à vélo à 400 bornes de sa boite aux lettres postale et qu'on a besoin de charger.

Après avoir mangé en ville (enfin, on n'a jamais trouvé le centre ville de Sedan, il n'y a qu'une vague place avec des bagnoles qui passent à fond les ballons, c'est fort agréable quand on mange sur ladite place) et fait une sieste au bord de la Meuse, on prend le train direction Thionville où l'on rebranche nos vélos pour terminer la journée en beauté.

Au bord de la Meuse
Au bord de la Meuse, août 2018

Car le tronçon Thionville - Metz est sans doute ce qui se fait de mieux en matière de piste cyclable. C'est à la fois très bien indiqué, sinueux, joli, varié et plat. Et cerise sur le gâteau, la ville de Metz est la plus adaptée au vélo que je connaisse. Comparé à Dijon, c'est le jour et la nuit. C'est là qu'on voit l'impact d'une politique des transports. Je ne sais pas par qui sont gérées les villes de Dijon et de Metz (et je m'en fous), mais une chose est certaine : Metz est bien plus attirante pour les cyclistes. Je me faisais une sale idée de Metz, que j'associais au charbon et à l'industrie lourde, sans l'avoir jamais visitée. J'ai traversé une ville que j'aimerais maintenant mieux connaître.

Gare de Metz
Gare de Metz, août 2018

On arrive à l'Ibis de Metz (un peu huppé) avec nos vélos crasseux, la peau couverte de poussière et de crème solaire. Les vélos sont entreposés dans une arrière-salle qui nous oblige à entrer dans le hall comme ça. On ressort de l'hôtel après une douche qui ne suffit pas à nous rendre propres, on a sali toutes nos affaires, et les plus présentables sont chiffonnés au fond de nos sacoches pleines de miettes et d'eau fuitant des gourdes...

La fatigue accumulée et la chaleur toujours plus handicapante nous dissuade même de prendre un dessert au resto. Il faut lever le pied. On décide de raccourcir l'étape finale du lendemain.

Jour 5 : Metz - Belfort

Il n'y a donc pas de TER Metz - Nancy qui acceptent les vélos. Je l'ai appris au guichet de la gare, parce que sur le site ter de la SNCF, on n'a pas l'info. Par contre, sur le site de la Deutsche-Bahn, on l'a ! Et donc, à moins de forcer le passage au risque de tomber sur un contrôleur indélicat, il faut faire le détour par Strasbourg.

Initialement, je pensais qu'on allait faire Strasbourg - Sélestat à vélo, puis finir en train, avec changement à Mulhouse. Mais vu notre état, j'ai préféré couper court et ne garder que les 12 km qui relie Belfort à chez moi à vélo. Soit Metz - Strasbourg, puis Strasbourg - Sélestat, puis Sélestat - Mulhouse et enfin Mulhouse - Belfort. Avec pas mal d'attente entre chaque train. Mais au moins, toutes les gares sont accessibles, avec des ascenseurs ou des escalators qui nous permettent de passer de quai en quai.

Retour d'expérience

À l'évidence, j'avais présumé de nos forces et il a fallu devenir plus raisonnable au fil des jours. Je n'avais pas anticipé (suffisamment) le poids des bagages, et surtout l'effet de la canicule sur nos organismes.

Je suis assez content des outils que j'ai utilisés et de leur ergonomie, mais il subsiste des infos difficiles à trouver : Est-ce que cette piste cyclable est en site propre ou en itinéraire partagé ? Est-ce que le revêtement est bon ? Cette gare dispose-t-elle d'ascenseurs ? Cette borne de recharge est-elle fonctionnelle ? C'est grâce à la communauté des utilisateurs et des logiciels libres qu'on arrive à faire déjà pas mal de chose, mais chacun de nous doit s'efforcer de mettre à jour les informations dont il a connaissance (je l'ai fait sur chargemap, par exemple) pour faciliter la vie des usagers suivants.

Une grosse frustration a été de découvrir des villes et des endroits au long des pistes cyclables sans avoir le temps de les visiter, car le prochain train, la prochaine étape, exigeait que l'on ne traînât pas. Si je devais refaire ce genre de périple, je prévoirais un peu de temps pour se (re)poser et faire vraiment du tourisme.

Il paraît évident que je ne connais rien de la France. En quelques jours, j'ai découvert des villes charmantes et moins charmantes. Chaque fois, je me suis demandé quelle était leur Histoire, les raisons de ces différences d'aménagements urbains, de politique des transports... Mais je n'ai pas pu approfondir tout ça et ce fut frustrant.

Pas besoin de partir loin pour être dépaysé. Pas besoin d'avions qui polluent et de voitures qui puent. Mais un peu d'organisation et une participation active de la communauté sont nécessaires. Filez créer un compte sur OpenStreetMap et cartographiez ce que vous voyez de votre fenêtre !

Commentaires

1. Le vendredi, 10 août 2018, 20:39 par Bruno

Salut Merome

Juste une petite remarque sur les outils que tu as utilisés, je ne vois pas de mention d'OSMAnd et de StreetComplete. Pourtant je pense que ça aurait pu aider.

OSMAnd permet d'avoir toutes les cartes d'OpenStreetMap en hors ligne, de passer en mode cycliste (jamais essayé), d'enregistrer ses traces GPX, avoir les lignes de niveau et tout un tas d'info annexes comme les transports en commun, magasins, parkings, offices publics, etc.

StreetComplete permet de mettre à jour OpenStreetMap de façon simple et ludique en remplissant de petites quêtes sur ce qui se trouve aux alentours de la position actuelle : nom et type de route (asphalte), vitesse, éclairage, etc.

Toutes deux sont des logiciels libres en GPL et disponibles sur F-Droid :
https://f-droid.org/fr/packages/net...
https://f-droid.org/fr/packages/de....

2. Le vendredi, 10 août 2018, 22:45 par l'hôte

Salut Mérôme,
je pense que si tu devais refaire ce genre de périple, il te faudrait en plus prévoir une batterie de secours tout en prévoyant des trajets comme si tu n'en n'avais qu'une. Bien sûr ça fait du poids en plus à déplacer mais bon, ça serait moins de stress face aux mauvaise surprises ( vent de face, relief, fatigue....). En tout cas vous avez été bien courageux.

3. Le samedi, 11 août 2018, 10:36 par Merome

OSMAnd, j'avais essayé à une époque, mais je ne me souviens plus pourquoi j'ai abandonné. Oruxmaps me semble être équivalent, et si je l'ai retenu, c'est qu'il devait fonctionner mieux ou plus facilement selon mes besoins et ma configuration matérielle (Samsung S3)

Streetcomplete, j'ai déjà, et j'utilise très occasionnellement. Mais pendant ce voyage, je n'aurais pas eu vraiment le temps de renseigner des données.

Une batterie de secours, pourquoi pas, mais puisque nos deux vélos ne sont pas compatibles, il faudrait 2 batteries de secours. Donc encore plus de poids. Rouler avec des sacoches remplies, c'est pas très agréables, au moindre soubresaut, ça branle de partout... Je suppose qu'il vaudrait mieux avoir des batteries de plus grande capacité.

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