On ne change pas une équipe qui gagne

Histoire d'inaugurer la nouvelle interface du blog, un article vite fait inspiré par le comme toujours excellent billet de SuperNo.

Et notamment, une phrase que j'y ai lue, prononcée par Philippe Cohen de Marianne : Ah si les Français étaient aussi lucides sur Sarkozy que sur Domenech.

On peut en effet s'étonner que les erreurs de l'entraineur sautent aux yeux des français, alors que les dogmes libéraux les plus idiots (au hasard : la croissance infinie dans un monde fini) continuent d'être la norme et ne souffrent d'aucune critique sérieuse.
En fait, on peut s'en étonner, mais je ne m'en étonne pas : nos journalistes sont, pour la plupart incompétents et complaisants. Pas un pour relevé les énormités proférées par Ségolène Royal ou Brice Hortefeux. Sous couvert de (fausse) neutralité, on se contente de tendre un micro et de poser des questions bateaux. Qu'est-ce que ça doit être facile d'être homme ou femme politique avec de tels esprits critiques en face.

Double effet kisscool : la politique est devenue chiante comme la mort. C'est sûr que le moindre des matches de foot est plus intéressant que ça. Et pourtant je n'aime pas le foot.

Il y a bien un ou deux journalistes, comme Jean Michel Aphatie, qui titillent un peu les personnalités politiques, mais ce dernier se contente souvent de verser dans la guerre d'égo. Il aimerait faire dire à Martine Aubry qu'elle déteste Ségolène Royal, ou à Villepin que Sarkozy est son ennemi juré. Mais il en oublie souvent de confronter les idées plutôt que les personnes. C'est donc spectaculaire, mais sans fond, comme un vieux Secret Story...

Voilà pour ce premier article sur dotclear2, merci de me signaler toute bizarerrie que vous constateriez.

Commentaires

1. Le jeudi, 17 septembre 2009, 18:46 par Aurélien

La politique est devenue morte depuis que l'opposition se fait sourte et est en quête de personnalité aussi.

Ajouter à cela le côté raccoleur et people de certains blogs sur internet, certains journaux et certaines émissions radiodiffusés, la politique tourne au degré zéro.

Des fois, vaut mieux rester apolitique mais militant citoyen et être engagé sur des combats qui en valent la peine contre le chômage, les discriminations racistes et sexistes, contre l'Hadopi...

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