Aujourd’hui je vous fais un lot avec du neuf, du vieux, du vieux neuf…

De l’à peu près neuf : Jacamon et Matz viennent de sortir le deuxième tome de Cyclopes, leur nouvelle série commencée l’an dernier. Dans un futur sans doute pas si lointain que ça, l’ONU a fini par admettre son incapacité à empêcher les gens de se taper dessus et a donc concédé l’organisation des missions de maintien de la paix… à des milices privées. Le personnage central de l’histoire est une nouvelle recrue dans l’une de ces milices, dont ses patrons décident de faire la vedette d’une télé-réalité basée sur les missions, car il faut bien que tout ça soit rentable… À l’instar de leur précédente collaboration (Le tueur), cette série met en scène un anti-héros dans un monde de lendemains qui déchantent. À suivre, mais ça part très bien.

Du neuf : petit dernier du talentueux Renaud Dillies, Mélodie au crépuscule reste dans la lignée des excellents Betty Blues et Sumato. Du rêve, de l’émotion, du jazz. Le dessin est fin, les couleurs superbes, c’est mignon, c’est sensible, c’est bon, mangez-en.

Du neuf : poursuivant sur la lancée des Mauvaises gens, Davodeau met en images dans Un homme est mort un épisode de l’histoire du syndicalisme à Brest.

Du vieux neuf : les Humanoïdes associés rééditent le fabuleux Halloween, avec pour l’occasion une deuxième moitié de l’histoire qui avait été publiée pour la première fois il y a une petite dizaine d’années au Cycliste. Une très belle histoire sur la mort et le deuil, relevée par le dessin sublime de Boiscommun. Même si vous avez la première édition, celle-ci apporte un supplément non négligeable, ce qui n’était pas forcément le cas pour la réédition de Joe. Vous pouvez vous jeter dessus les yeux fermés.

Bref, plein de bonnes choses qui sortent en ce moment.

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