Si vous avez des enfants, vous avez peut-être remarqué un fait tragique : la punition finit toujours par se retourner contre vous. C'est un peu comme la loi de Murphy, inévitable. Les enfants ont cette capacité, un véritable don, pour transformer toute activité, y compris les punitions, en supplice pour les parents.
Faisons le tour du problème en quelques exemples :
Exemple 1 : Le supplice du dentrifice
Constatant que manifestement l'injonction "Va te brosser les dents" a occupé votre adorable enfant 3 secondes et six dixièmes, il faut sévir pour lui faire comprendre que se brosser les dents, ce n'est pas juste effleurer avec les dents les poils d'une brosse à dent encore sèche. Idée lumineuse du parent technophile pour inciter son enfant futur carié à se brosser pendant les trois minutes réglementaires : utiliser la minuterie du four. Le premier jour, c'est un succès total. Le côté ludique et palpitant de l'attente du "bidibip" de la minuterie rend la corvée presque agréable.
Les deux ou trois jours suivants, la technique se rode, c'est même l'enfant qui le demande, et on s'imagine, bêtement, nous, parents, que l'enfant est en train d'assimiler le temps de brossage idéal, et que la minuterie sera bientôt inutile.
Lamentable erreur. Maintenant, il FAUT la minuterie. Vous êtes en train de débarrasser la table, de ranger le lave-vaisselle, ou toute autre activité passionnante du quotidien, mais il faut tout stopper, éventuellement s'essuyer les mains pour lancer cette foutue minuterie. Sans elle, pas l'ombre d'une esquisse d'un début de brossage de dents.
Exemple 2 : Le chantage de la porte
La petite dernière apprend à marcher. Déjà au plat, elle tangue d'un meuble à l'autre, faisant des (petites) traces de (petits) doigts sur toutes les vitres. Evidemment dans ces conditions, une porte ouverte sur un escalier en béton, c'est comme un trou noir, ça attire. Briefing aux deux plus grands qui ont la motricité et l'autonomie nécessaire pour aller et venir dans la maison à leur guise : "Interdit d'ouvrir la porte sans demander l'autorisation préalable".
Première difficulté : faire entrer cette nouvelle consigne dans leur petite tête. L'apprentissage est un long rabâchage. Mais au final, au bout de deux semaines et 75 frayeurs fortement déconseillées aux cardiaques, c'est enfin ok.
Et là, aussitôt, on bascule de l'autre côté du problème, en se rendant compte du nombre de fois incalculable où ces sales gosses ont besoin d'ouvrir cette foutue porte ! Et maintenant que la consigne est retenue, ils ne vont pas manquer UNE FOIS de vous demander l'autorisation, y compris quand il n'y a aucune raison de demander l'autorisation, quand le bébé est dans sa chaise en train de manger ou au lit, quand c'est nous-mêmes qui avons intimé l'ordre d'ouvrir la porte...
- Je peux ouvrir la porte ?
- Ah ça va, ferme-là !
- La porte ?
- Mais non !
Exemple 3 : L'apprentissage envahissant
Pour peu que vous suiviez de près l'évolution de vos enfants, vous remarquez très vite les facilités et difficultés de chacun d'entre eux. Si l'un d'eux peine à construire des phrases, ou à faire fonctionner sa mémoire, le repas va être le bon moment pour lui faire raconter ce qu'il a fait à l'école.
Double erreur ! Un enfant, sitôt qu'il a mis un pied dans la cour de l'école à 16h30, est frappé d'une amnésie foudroyante. Tout juste se rappelle-t-il qu'il est allé à l'école un jour. Il faut donc commencer par une séance de tirage des vers du nez des plus agréables.
La seconde erreur est la suivante : apprendre aux gosses à parler à table ! Rapidement, il devient impossible d'en placer une. Les enfants, encouragés à communiquer et à s'exprimer par les bètes parents que nous sommes, en profitent pour dire tout et n'importe quoi, et si possible en vous coupant la parole, en parlant trop fort, ou en faisant exprès de dire une connerie plus grosse qu'eux qu'il est impossible de laisser passer.
Le mari à son épouse : - Qu'as-tu fait de beau aujourd'hui ?
Enfant n°1 : - Hein Papa que si la petite aiguille elle est sur le un, on a le temps de jouer ?
Le papa :- On ne dit pas "la petite aiguille sur le 1", mais une heure cinq
L'épouse : - Eh bien, j'ai fait les courses et ...
Enfant n°2 : - Je veux de l'eau !
<glou glou>
Le mari :- Tu disais ?
L'épouse :- Je suis allé en course et j'ai vu...
Enfant n°1 :- T'as vu ? La petite aiguille, elle est sur le deux ?!
Le papa :- On dit "une heure dix", bon, t'as rien fait aujourd'hui, quoi !
L'épouse :- Ben si, je t'ai dit, les courses, d'ailleurs j'ai pas réussi à lire ce que t'avais mis sur la liste...
Enfant n°1 : - Hein maman, que "passable" c'est mieux "bien" sur le cahier du jour ?
<soupir>
etc etc
Exemple n°4 : La punition qui tourne au drame
Punir, ça n'a l'air de rien, mais il faut en trouver des punitions. Une fois qu'on a privé de dessert, de télé, d'histoire... Il ne reste plus que les corvées.
- Puisque tu as fait une colère, va me chercher du lait en bas
- Je peux ouvrir la porte ?
- Mais bien sûr puisque je viens de te le dire, boulet !
<bam boum badaboum>
- Ouinnnn !
- Qu'est-ce qu'il y a ?!
- Je suis tombé dans l'escalieeeeeerr !
/ Variante /
<pscchh>
- Qu'est-ce que c'était ce bruit ?
- C'est le lait, il est tombé dans l'escalier...
Et il faut se taper le nettoyage d'un litre de lait éparpillé sur 20 marches d'escaliers et sur les murs...
En fait, je crois avoir trouvé la punition ultime : quand mes enfants seront grands, je leur dirai à quel point c'est bien d'avoir des enfants... Niark niark...
Commentaires
Sympathique billet
Par contre, ton filtre anti-spam est discriminatoire: "combien font neuf et zéro" => aucun skybloggeur ne pourra plus poster
Chouette je vais pouvoir utiliser mon logiciel de spam intelligent... alors, ca marche?
-- Steh
dans la punition ultime, quand ils seront grand, de leur dire combien c'est agréable d'avoir des enfant, tes parents ont fait la même chose avec toi ?
tu devais vraiment leur en faire voire de toutes les couleurs
par contre, j'imagine comme tes enfants vont rigoler quand ils seront adulte et qu'ils retomberont par hasard sur tes archives du vieux blog où tu parles d'eux comme çà lolllll
Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles dans ce billet. Le mien est un ange
Moi je dis que des billets comme ça, ce n'est pas une super pub pour l'augmentation de la natalité
De toute façon ma part de natalité est déjà quasiment assurée par Steh et Merome qui ont fait plus que nécessaire. La fraction manquante peut être affectée à un gars de mon ancien labo de recherche, qui était à onze gamins il y a quelques années (et dont je soupçonne que maintenant il a peut-être l'équie de rugby complète...)
En tout cas, ça m'a bien fait rire!!!
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Je trouve toutes les réponses a ton jeu mais je gagne rien , c'est normal ??
Effectivement, ce billet est très sympathique, quand Matthieu et moi aurons des enfants j'essaierai de me souvenir de ces extraits vécus, merci de nous avoir prévenus :p
Avec Johan, j'ai fait le:
- si tu ne manges pas, je te met au lit tout de suite.
Et depuis, quand il ne veut pas manger, il demande à aller au dodo direct. Bouhouhouhouhouh!!!
Exemple autre; l'assiette infinie.
Alors que le fiston mange des épinards ou du chou rouge sans pb, ce soir il a décidé qu'il n'aimait pas ça...
Il est bien sûr fatigué de sa journée passée à jouer comme un petit fou! Votre journée a été bien chargée aussi mais pas en jeu... off course!
Fidèle à vos principes, vous décidez qu'il finira son assiette, quel que soit le temps qu'il faudra...
L'autre fiston ne la ramène pas (ouf, parce que le même épisode en stéréo, voire home cinéma, n'est pas mal non plus) et finit fissa, histoire d'aller jouer au plus vite avant l'épisode du brossage de dents!
Mais le petit tient tête, le salopiot (il a de qui tenir)!!!! l'heure tourne, le plat refroidit, aidé en cela par la chute de grosses larmes du petit récalcitrant...
Plus ça avance plus on se dit qu'il faut tenir, ne pas céder... mais on se rend bien compte qu'on fonce dans le mur... Le conjoint tente la conciliation avec le réchauffage au micro ondes... puis alterne menaces de représailles et promesses de lendemain chantant...
L'heure tourne... le film que vous vouliez absolument revoir commence...
Et le choix cornélien vous fait tourner les méninges à donf... Céder ou tenir? Rigueur ou laxisme?
(de mon temps....j'en aurai déjà pris une.... tous les souvenirs d'enfance remontent en vous)
Tout le monde finit énervé, fatigué...
Bref, que celui (ou celle) qui n'a pas connu cela...
Je n'ai pas encore d'enfant mais je crois avoir dévéloppé la solution miracle, elle est plus dispendieuse et presque impossible dans les grosses familles, néanmoins la voici.
Il faut posséder une chambre de plus, elle doit être tapissé de mur "mou" ensuite on y trouve une chaise, une table et un lit, tous les trois sont fixés au sol avec un matelas ficelé au lit. Voici vous avez maintenant une chambre non divertissante ou comme j'aime l'appeller "la chambre de la sagesse".
Lorsque est venu le temps de la punition l'enfant doit être mit dans la chambre de la sagesse, qui est bien sur verouiller, et il pourra sortir lorsqu'il présentera des excuses acceptable et acceptera de se plier aux différents règlements de la maison.
Certain vont croire que c'est une prison, je préfère voir cette chambre comme un endroit pour réfléchir aux actes commis. Il est très important de ne pas mettre l'enfant dans sa chambre, car dans cette dernière il possède tout plein de jouets pour s'amuser et ne il pourra pas réfléchir convenablement.
Pour les bricoleurs je suggère d'insérer des haut-parleurs dans les murs et d'y faire jouer de la musique relaxante pour aider à régresser l'exitation de l'enfant.
Lorsque l'enfant a atteint un certain age, il serait bon de mettre un crayon et du papier sur la table pour qu'il puisse expliquer ses gestes et de quel manière il corrigera son comportement à l'avenir.
Et bien voilà, une belle idée qui ne fonctionnera probablement jamais.
Bonne journée !
moi, j'ai une autre solution radicale
faut faire comme moi, rester célibataire ( même si c'est pas voulu)
lollllll
C'est toujours mieux que de frapper les enfants, oui c'est encore légal au Canada
C'est la transposition de la cellule d'isolement des hôpitaux psychiatriques!
@Eric:
En effet c'est assez radical comme solution. Mais je ne sais pas si les enfants sont capable de reflexion/remise en question... ce genre de salle sa va les rendre ma-boule a la longue, non ?
Euh, juste une question. Quand on vous offre un truc à manger que vous aimez vraiment pas, vous le finissez toujours jusqu'à la dernière cuillère ? Et le soir, quand vous avez pas envie de manger quelque chose, vous avez pas plutôt envie de préparer autre chose ?
Donc, pourquoi l'enfant, lui, devrait absolument finir son assiette en toutes circonstances, qu'il ait faim, que le plat lui plaise ou non ? J'ai personnellement appris au moins une chose avec ma fille : en lâchant prise sur des choses pas franchement pas capitales si on y réfléchit bien, ça évite pas mal d'énervements inutiles à défaut de les supprimer tous.
Quant au coup de la chambre capitonnée et de l'obligation de s'excuser en sortant, c'est une parfaite parabole de la prison pour plus tard. C'est parfait.
Juba : bravo pour cet avis censé.
Ahelus : la chambre d'isolement n'a jamais rendu personne maboul ! c'est pour cela qu'on en trouve dans les asiles et les prisons.
Bonjour, je fais ce que je peux, mais j'ai il me semble quelques propositions. Personnellement je suis partisant (mais pas infallible ni parfait) d'une éducation sans punitions ni récompenses. La punition l'enfant l'obtient quand il rate, la récompense quand il réussi ce qu'il voulait faire.
Exemple 1 : Le supplice du dentrifice
Il ne faut pas hésitez a rester tout le temps qu'il faut avec lui, même si c'est long. Pour qu'il se brosse les dents, il peut par exemple fabriquer lui même son dentifrice (il faut juste du gros sel bio non traité, que l'on pile pour en faire de la poudre que l'on met sur la brosse a dent).
Exemple 3 : L'apprentissage envahissant
Hé oui, il faut tenter de lui apprendre à communiquer! Et c'est pas facile. TOut le monde croit savoir communiquer, très peut le savent. Il existe des tas de livres sur la communication non violente très intéressant sur le sujet.
Exemple n°4 : La punition qui tourne au drame
Bon la je suis contre. Punir par : puni de télé... pourquoi? la télé c'est bien peut-être? Ben non, c'est nul. On pourrai le punir ( ah la rigueur de "que de la télé". Pendant une journée, vous ne lui faites rien, ni a manger, ni quoi que ce soit et lui il ne peut que regarder la télé, pas sortir...
Le pire c'est pour moi la punition qui consiste à faire "faire des services" car après l'enfant intègre que aller chercher le lait, c'est chiant c'est une punition. Il ne le fera donc pas pour aider. Pareil, la vaiselle, la cuisine, tout ça ce ne sont pas des punitions à instaurer, on risque de créer l'inverse de ce que l'on désire.
Voilou.
Juba : 100% des prises de tête avec les enfants sont sur des détails qui n'ont strictement aucune importance. Je ne gronde jamais mes enfants sur des sujets politiques, par exemple. Je n'ai jamais de divergeance de fond avec eux, puisqu'ils n'ont pour l'instant qu'un seul modèle, le mien. Aussi, finir l'assiette, ranger la salle de jeu, se brosser les dents n'ont strictement aucune importance, si l'on y réfléchit bien. Alors je devrais ne jamais sanctionner leur comportement à ce sujet ?
Au contraire, le respect de soi (se brosser les dents, ranger sa porcher... chambre), et le respect des autres (finir l'assiette que quelqu'un s'est embêté à préparé, respecter le ménage qui a été fait par quelqu'un d'autre), me semblent fondamentaux, et ils se jouent sur des détails comme ceux là.
Ensuite, je constate malheureusement (bien que je l'aie un peu cherché) que beaucoup prennent mon discours au pied de la lettre. Je ne suis pas (ou je ne crois pas être) le monstre froid qui est décrit dans mes articles sur ce type de sujet.
Merome : "Au contraire, le respect de soi (se brosser les dents, ranger sa porcher... chambre), et le respect des autres (finir l'assiette que quelqu'un s'est embêté à préparé, respecter le ménage qui a été fait par quelqu'un d'autre), me semblent fondamentaux, et ils se jouent sur des détails comme ceux là."
Et c'est absolument du devoir des parents que de l'apprendre à leurs rejetons !
Ton billet est à la fois très drôle et fort pertinent, un régal.
21 ans et pas d'enfants, mais ce billet m'interpelle...
que je vous pose :
c'est une question de skybloggueur-ignare
est-ce que la responsabilisation (ca se dit?) marcherait pas pour l'éducation des enfants ?
brossage de dents : lui expliquer pourquoi il faut se brosser les dents, que c'est sa santé, etc... s'il persiste lui montrer des foto de dentitions en tres muavais état et lui dire que sil se brosse pas les dents, il finira comme ca ou pr les + vieux (10-12 ans) leur dire que sils se brossent pas les dents, ils auront mauvais haleine et feront fuir les filles (si c'est des mecs)
assiette a finir : les faire participer à la préparation du repas, même a partir de 2 ou 3 ans : tu les installe sur une chaise (attachés pour les + agités) et tu leur explique que c'est chiant de faire la cuisine. il faut aussi leur expliquer que l'équilibre et la diversité des aliments est importante, etc...
l'apprentissage envahissant : peu de solution la dessus me viennent a l'esprit, a part leur dire que comme à l'école il faut lever le doigt avt de parler
la punition dramatique : et si au lieu de la punition le parent faisait un calin pr le calmer, puis prenai 5 minute pour lui expliquer en quoi son acte ou parole n'était pas bien?
c'est peut-etre tres utopique comme facon d'éduquer et tout est a adapter selon l'age de l'enfant, mais dites moi pourquoi ca ne pourrait pas marcher?
sans etre a ce point là, je crois que mes parents m'ont éduquer en me responsabilisant et en me faisant confiance. Je prétend pas etre parfait loin de là, mais j'ai des ami(e)s qui m'estime plus que je m'estime moi-même et je me sens bien dans ma peau et pret à démarrer ma vie d'adulte, et n'est ce pas cela qui compte le plus ?
Déjà quand tu parles à des adultes, chaque mot est important, la confusion est toujours très proche. Avec des gosses, c'est la confusion permanente. On s'est rendu compte par exemple récemment que nos gosses pensaient qu'une bêtise était moins grave si nous, parents, ne la voyions pas. On ne leur a évidemment jamais dit ça !
Donc pour ce qui est de raisonner, dans la théorie, c'est bien. Dans la pratique, le fouet, l'humiliation, la torture, la punition collective, la douche froide, le fer rouge donnent de bien meilleurs résultats.
Et oui... on voit bien ceux qui ont des mômes et les autres...
Je me souviens très bien de mes certitudes... avant d'avoir la joie (et la responsabilité)d'avoir des enfants!
Il ne sera pas comme ça, il ne fera pas ceci, ne se comportera pas comme cela....
ET oui, et la réalité s'est rappelée à nous, pauvres parents ordinaires...et on se débrouille comme les autres, avec nos succès et nos échecs.
Pour Eric, on en recausera quand tu seras dans le club des papas...
Pour Juba, il va de soi qu'on n'est pas toujours aussi stricts et que, comme tu le dis si bien, lacher prise sur des faits pas forcément importants, fait partie de notre comportement...
Pour Bug in, la télé ça peut être bien, à petite dose.... évidemment!
Je ne sais pas si tu as déjà vu l'émission "C'est pas Sorcier"? Mes 2 mômes et nous sommes scotchés devant!
C'est très pédagogique, jamais chiant ni prétentieux, toujours très simple et l'humour n'en est pas absent.
Je suis toujours sidéré de voir comme il peuvent expliquer les choses très simplement, avec des maquettes très "light"...
Enfin bref, on s'écarte un peu du sujet là!
Pour résumer: Putain de gosses, mais qu'est ce qu'on les aime!!!
effectivement, avoir des enfants n'est pas de tout repos et malheureusment, il n'y a pas de recette miracle. Pour faire dans les phrases toutes faites : un enfant de fait pas l'autre, et c'est encore plus vérifiable chez des frères et soeurs.
Les parents jouent un rôle capital pour l'avenir de leurs petits dans leur vie social et malheureusement, beaucoup attendent que ce soit la maternelle qui leur apprenne les bases si évidentes.
ma fille ainée a bientot 8 ans. Avec Cédrik, nous avons décidé pour ses 7 ans de la responsabiliser un peu plus? Mais là ce n'est pas non plus évident de leur apprendre le pourquoi il faut bien travailler à l'école et donner un p'tit coup de main à maman comme mettre la table... etc.
Nous avons également ajouté à cela l'argent de poche, pour commencer à lui apprender la valeur de l'argent. Tout en précisant ce que c'est de la gagner, le mériter et aussi le dépenser à sa guise.
La chipie a bien compris ce que c'est que d'économiser pour s'acheter quelquechose de plus "gros". Mais elle s'est aussi faire plaisir en payant des tours de manèges à son frère.
Au fait Mérome, comme toujours, ton blog est un régal de lecture
La discussion continue ailleurs
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