Luc Ferry survit grâce à ses petits boulots

Grâce à son rôle de conseil dans des administrations de seconde zone, il vivote gentiment

Petit rappel pour les plus étourdis d'entre vous, Luc Ferry était l'ancien ministre de l'éducation. A ne pas confondre avec Jules Ferry, qui, je crois, n'a même pas de lien de parenté avec celui qui nous intéresse aujourd'hui.

Luc Ferry a donc été remercié au dernier remaniement ministériel, à moins que cela ne soit le précédent ? Cela n'a pas beaucoup d'importance. Je garde de lui le souvenir d'un intello philosophe qui s'écoute un peu parler. Je ne sais pas véritablement quelle a été son action quand il était en fonction, je me garderai donc de faire un commentaire.

Ce qui me fait parler de lui aujourd'hui, ce sont les propos qu'il a tenus jeudi, selon RTL. Pour ceux qui ont la flemme de cliquer, je résume : Luc Ferry fait maintenant partie de deux placards, pardon, de deux conseils. Le "conseil d'analyse de la société", dont il est d'ailleurs le président, et le "conseil économique et social". Deux assemblées dont tout le monde s'accorde à dire qu'elles n'ont aucun pouvoir, autant le dire tout de suite : aucun intérêt. Elles servent avant tout à recaser les hommes politiques usés, en leur assurant une petite rente aux frais de la princesse. Désolé, il y a des jours où je me prends pour Jean-Pierre Pernaut.

Luc Ferry ayant eu vent de la chose et ne supportant pas qu'on puisse le considérer comme un profiteur de l'Etat, a cru bon de souligner qu'il touchait 4500 euros par mois pour ces deux fonctions. S'il s'était arrêté là, je n'en aurais pas fait un sujet de blog... Il a donc ajouté :

"4.500 euros par mois, c'est quand même pas ça qui me permet de vivre"


Une phrase lourde de sous-entendus, à plus d'un titre :

1. Il y a des gens, en France, qui parviennent à survivre avec même pas la moitié de ça. Je suis sûr que vous avez déjà croisé dans votre vie, des gens comme ça... Comment les appelle-t-on, déjà, ... des... des pauvres, oui c'est ça, des pauvres. Rien que le nom m'amuse.
2. La double-mission qui lui a été assignée par l'occupation de ces postes, c'est précisément, d'une part, de savoir que ce genre de sales "pauvres" existe (analyse de la société), d'autre part, de s'arranger pour qu'il y en ait, disons, de moins en moins (économique et social)...

Bref, voilà comment, en cherchant à se justifier, on aboutit directement à l'effet contraire de celui souhaité. On le prenait déjà pour un looser, maintenant on sait en plus qu'il est trop payé...

Commentaires

1. Le vendredi, 11 février 2005, 21:29 par nale

Même avec 1/5 de çà je serais content, surtout pour ce qu'il fait.
Et je parie qu'il a encore de l'argent qui date de quand il était ministre etc .... plus les facilité.
Je déteste les trou du c*l derrières leurs bureaux et qui ne savent rien de ce qui se passe dans la vie réel comme ce gas.

2. Le dimanche, 13 février 2005, 23:02 par Tonytheo

4500 euros !?! bah je veux bien l'alleger de la moitié de cette somme...
Pffff, decidemment les m(s)inistres de l'éducation nationale n'ont pas dù aller a l'école finalement !!

3. Le lundi, 14 février 2005, 10:55 par Ariane

J'hésite entre rire et vomir... Tu me fais rire et lui me fait vomir, rendons à César ce qui est à César ;)

4. Le samedi, 19 février 2005, 21:41 par Le Gone

4500 + 6.55957 = 29 500 francs... (je suis dsl les euros ne me parlent pas !)
Purée mes parents ne gagnent pas ça à eux 2 il me semble et pourtant on vit très bien avec ça.. la preuve j'ai même eu un pc et le net pour vous écrire ce message débile mais qui me sert juste à pousser un gros coup de gueule contre les riches débiles... gagner beaucoup c'est pas une honte mais débiter des anneries comme ça ça devrait être passible de la peine de mort...

5. Le samedi, 1 avril 2006, 08:32 par Carole

Luc Ferry, philosophe ! A l'entendre sur LCI on en doute ! Faux politologue, faux sociologue, professeur aigri, arrogant, je lui conseille de relire ses livres !

6. Le samedi, 12 août 2006, 01:09 par Lipocodium Clavatum

Le problème de la France, c'est pas les riches, c'est pas les pauvres, certainement pas non plus les blacks, les Arabes ou les asiatiques, mais c'est bien les bons français aigris, fénéants, qui ne font que critiquer, tels ceux dont je viens de lire les commentaires un peu plus haut... Si vous avez des idées et la volonté de changer les choses, plutôt que de vilipender les hommes politiques, vous pourriez très bien vous engager dans la vie publique de notre pays sous une forme ou sous une autre. Mais peut-être est-ce trop difficile pour vous de quitter le confort de la position de critique!

7. Le mercredi, 7 novembre 2007, 19:01 par abdellah

désolé d'être hors sujet, mais lors de l'affaire des caricatures de charlie hebdo, il avait dit exactement sur LCI lors de la séquence ferry-julliard : "...c'est écrit dans le coran, je répète: "dans le coran" que la femme adultère doit être punie par la lapidation, et qu'on doit s'asurer que les pierres qu'on lance ne doit etre ni petits pour qu'ils ne puissent pas lui faire mal, ni assez gros pour qu'ils ne puissent pas la tuer tout de suite."

cette phrase m'a fait lire tout le coran et sortir avec cette conclusion : dans le coran il y'a deux lois qui parle de punition des fornicateurs et fornicatrices dont l'une abroge l'autre et dont aucune ne parle de lapidation; la derniere parle de 100 coup de fouet au deux!! et une sorte d'exil pour les deux biensur!!!!!!!

est ce que c'est normale qu'une personne du niveau de ce monsieur raconte du baratin sur un sujet tellemeny sensible que ca !!!!!

8. Le samedi, 5 janvier 2008, 20:01 par locofoco

Quel débat affligeant entre MM. Ferry et Julliard sur LCI

Après une molle première partie consacrée à Ségolène Royal et au PS, voilà nos deux bourgeois endimanchés se lançant dans une attaque contre Internet. Nous avons eu droit à tout, ou presque.
Internet est dangereux car sans contrôle enfin sauf le site de LCI (ouf on a eu chaud). Internet raconte tout et n'importe quoi. On en vient même à la rumeur d'Orléans. Ah bon il y avait déjà Internet à l'époque. M. Ferry rouge de colère fait état d'un livre peu aimable à son endroit. Un livre avez-vous dit? Et Internet dans tout ça? M. Ferry en remet une couche, sa fille de huit ans a été victime d'un site peu sérieux alors qu'elle préparait un exposé pour l'école. Vous avez donc Internet à la maison?

Vraiment les bougres m'ont fait penser à deux rentiers effrayés par le lancement de la locomotive à vapeur ou l'arrivée de l'électricité.
Oui messieurs, il va falloir changer, il ne suffira plus de mettre un beau costume et d'avoir une jolie coupe de cheveux pour aller parler aux bonnes gens à la télévision et leur expliquer ce qu'il faut qu'ils sachent (et pas plus).

Vous auriez pu dire qu'il existe sur Internet la même hiérarchie de crédibilité que dans la presse écrite, qu'on ne lit pas de la même façon Le Monde et Voici. Vous auriez pu dire qu'il y a de vrais journalistes sur Internet qui font un excellent travail d'investigation, de réflexion et d'information.

C'est quoi d'ailleurs Internet? Un outil, un canal, un moyen, pas une fin. Enfin va-t-on dire que le téléphone est dangereux ou obscène parce qu'on peut grâce à lui revendiquer un attentat ou débiter des propos graveleux. Soyons sérieux!

Pour finir, nos deux débateurs se sont mis d'accord pour dire qu'Internet c'était surtout le risque de voir le plus grand nombre adhérer à une idée fausse. J'ai cru mourir de rire, oser dire ça comme ça, sur LCI, la chaîne du Président.
Alors messieurs vous nous apprenez que la vérité ne serait pas du côté du plus grand nombre. Merci pour le scoop.
Désolant!

locofoco »

9. Le samedi, 12 janvier 2008, 16:51 par Emile Jappi

Lettre ouverte d'Elodie Pontié, employée de maison, au Président de la République


Mugron, le 8 janvier 2008


Monsieur le Président,


Je suis employée de maison, chez M. Emile Jappi, l'ancien Ministre des Finances, actuellement en Chine où il prépare la vente en série de ses fameuses "Lunettes à Frédéric".

Je prends la liberté de vous écrire, car j'ai sur mes collègues salariés l'avantage d'avoir reçu de M. Emile, comme cadeau de départ, un des premiers exemplaires de cette invention géniale qui permet de "voir ce qui ne se voit pas".

Responsable de l'UMP de Mugron et présidente de votre comité de soutien dans notre canton, j'avais mis un grand espoir dans votre élection. Elle allait permettre à notre malheureux et beau pays de retrouver le chemin de la croissance et de sortir de sa déprime.

Hélas, comme tout le monde, j'ai dû constater que la seule "relance" économique visible, ce sont les ventes de Gala et de Paris-Match, où vous avez bien fait de remplacer Lady Di et Stéphanie de Monaco qui commençaient à faire vieilles peaux dans les salons de coiffure et les salles d'attente de dentistes.

Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi votre intelligence, votre courage, votre ténacité et votre travail ne semblaient déboucher sur rien.
J'ai eu une petite lueur d'explication, dimanche dernier à la messe du dimanche à Mugron : notre vieux curé nous commentait une phrase de saint Augustin

"il vaut mieux claudiquer sur le bon chemin que de galoper sur le mauvais".Alors je me suis dit :

"et si notre Nicolas (pardonnez la familiarité, M. le Président, mais je vous aime bien !), donc si notre Nicolas qui galope si fort était parti sur le "mauvais chemin" ? Si c'était pour faire une mauvaise politique qu'il montre tous ces talents ?..."Hier soir dans mon lit, pour en avoir le cœur net, j'ai rechaussé les "Lunettes à Frédéric" pour lire dans Sud-Ouest le compte-rendu de votre conférence de presse.
Je suis en train de lire l'histoire de la grande Catherine par Henri Troyat : elle est sur ma table de nuit, j'en lis quelques pages chaque soir avant de m'endormir.
La veille, je m'étais bien amusée à l'histoire des visites que le Prince Potemkine, son fameux amant, lui faisait faire de faux villages où les maisons n'étaient que des façades.

Avec ces diables de "Lunettes", on peut s'attendre à tout : mais j'ai quand même été surprise de vous voir habillé comme le Prince, dans la rue du Faubourg Saint-Honoré transformée en un décor de guignol.
Entre la place Beauvau et la rue Royale, les hôtels particuliers avaient disparu : à la place, cinq affiches géantes sur de grands panneaux en carton-pâte et derrière les panneaux, on voyait qu'il n'y avait… rien.
Et sur chaque affiche, chacune de vos "lois de rupture" :

L'aménagement du temps de travail et les 35 heures,
La réforme des régimes spéciaux,
L'autonomie des Universités,
La suppression de la carte scolaire,
L'instauration d'un Service Minimum.Et vous, vous marchiez avec cinq curieux personnages tous pareils, des sortes de fantômes à casquettes et sur les casquettes on pouvait lire :

"Interlocuteur représentatif : Chérèque-CFDT ;
Interlocuteur représentatif : Thibault-CGT ;
Interlocuteur représentatif : Mailly-FO ;
Interlocuteur représentatif : Van Craynest-CGC ;
Interlocuteur représentatif : Voisin-CFTC".Et vous, vous ne voyiez pas le dossard que chacun portait, et où il y avait marqué :

"Chut ! Ne lui dites surtout pas que nous ne 'représentons' personne. Il ne le doit pas le savoir".Vous les rassuriez, vous les invitiez à passer derrière les panneaux pour leur montrer qu'il n'y avait rien, rien à cacher, ni rien à craindre. Vous leur promettiez qu'à la place du vide on ne mettrait quelque chose qu'après avoir négocié, et qu'on ne négocierait qu'avec eux seulement.

Fatiguée de cette vision qui me troublait et me donnait mal à la tête, je retirai les "Lunettes" et repris ma lecture intégrale du compte-rendu de votre conférence de presse.
Le journaliste qui la commentait faisait remarquer votre silence sur le thème du "pouvoir d'achat des Français" — un sujet qui, jusqu'alors, semblait tellement important pour vous.
Vous aviez justement déclaré, il y a quelques jours, à l'occasion des vœux, que ce serait "l'axe de votre action en 2008" : vous êtes même en train de faire voter une loi sur là-dessus. Enfin, la veille même de votre conférence de presse, le Secrétaire Général de votre parti l'invitait à "se mobiliser" sur ce qui devait être le grand projet de votre présidence dans les années à venir.

Hélas, je ne pouvais qu'être d'accord avec ce journaliste.
Bien sûr, comme je ne suis pas aussi malveillante que lui, j'ai essayé de trouver une explication, une justification à cette volte-face si brutale.
J'ai cru que vos conseillers vous avaient convaincu qu'à votre place, vous ne pouviez rien faire dans ce domaine. Alors, je me suis replongée dans le livre de M. Emile pour y chercher des solutions qu'on pourrait appliquer rapidement.

Alors, M. le Président, la fervente militante UMP que je suis est heureuse de pouvoir vous indiquer trois mesures qui pourront vous satisfaire en contribuant au succès de votre politique :

1. ma cousine, Emilie Mercié, habite La Cure dans le Jura. Comme moi, elle est femme de ménage, mais c'est chez Francis Sol. Pour échapper à l'ISF, cet ancien patron des cosmétiques s'est réfugié à Saint-Cergue, en Suisse, de l'autre côté de la frontière.
Emilie a le statut de "travailleuse frontalière" : elle peut donc s'assurer en choisissant parmi les 2000 caisses-maladie privées qui, en Suisse se font concurrence.
J'ai été passer Noël chez elle et nous avons comparé nos feuilles de paie. C'était d'autant plus facile que nous gagnions la même chose : 1900 € /mois (soit, pour moi, 1035 € net), que nous avons le même âge et le même niveau de couverture.
Assurer le risque-maladie coûte en France 300 €/mois, contre 100 en Suisse.

M. le Président, dans l'Europe d'aujourd'hui, nous sommes tous des travailleurs frontaliers ; alors autorisez nous à nous assurer où nous voulons ! Et les SMICARDS comme moi auront tout de suite une augmentation de pouvoir d'achat de 20% !


2. Quand j'ai été faire mon plein d'essence au Centre Leclerc de Dax, j'avais remis les "Lunettes à Frédéric". Ce sont des lunettes qui changent ce qu'on voit, puisqu'elles sont faites pour montrer ce qu'on ne voit pas : alors, dans un premier temps, j'ai cru que je m'étais trompé d'enseigne : je ne reconnaissais pas le logo du célèbre "épicier".
À la place du logo, on voyait un bras armé d'une massue, avec écrit en gros caractères l'inscription "PPTP" et, en petit, l'explication : "Poste de Prélèvement de Taxe Pétrolière".
Pour obtenir un plein de 50 litres, j'ai dû payer 40 € .

Un rapide calcul, M. le Président : 2 pleins par mois sur 12 mois représentent 960 € , soit 8% de mon salaire annuel.
Monsieur le Président, diminuez de moitié vos taxes sur le carburant, et notre pouvoir d'achat augmentera d'un coup de 4%.

Vous ne cessez de le répéter, il ne peut y avoir d'enrichissement collectif et individuel sans création massive de richesse. Comment y parvenir alors que ceux qui vivent du travail des autres veulent toujours leur imposer les 35 heures?

J'ai repris les "Lunettes à Frédéric" et je vous ai vu de nouveau dans l'Empire du Prince Potemkine. Cette fois-ci, derrière les façades en carton-pâte, j'ai vu circuler les Parisiens et des Parisiennes. Ils se dépêchaient d'aller travailler. Ils étaient courbés vers le sol. Ils avaient des chaînes aux pieds et sur leurs épaules ils portaient des sacs remplis de cailloux.
Et sous l'image on pouvait lire :

chaînes = lois, règlements, directives et normes,
cailloux = impôts, taxes et "cotisations".Alors surtout, M. le Président, conservez les 35 heures !
Mais seulement pour les fonctionnaires (sauf, pour l'instant, les policiers, les juges et les militaires).
Et pour un temps de travail de 35 heures PAR AN, toujours payées 35 heures par semaine.
Une fois passées ces 35 heures par an, on leur interdirait d'exercer leurs fonctions . Ils pourraient alors se retrouver dans les bureaux, mais pour faire tout ce qui leur plairait d'autre.

Vous imaginez la formidable libération de la société, et l'immense création de richesse qui se produirait si on interdisait d'agir à ceux "qui savent tout mieux que nous" ?

Qu'on les appelle "actifs", "pensionnés" ou "invalides", les fonctionnaires ne perdraient rien de leur pouvoir d'achat. Bien au contraire, forcés de faire autre chose, ils pourraient découvrir en eux des talents inconnus dont ils feraient profiter les autres. C'est comme ça qu'ils pourraient rejoindre le monde libre et noble de ceux qui créent la richesse.Je crains, M. le Président, que cette lettre, si je lui conserve un caractère privé, ne vous parvienne jamais. C'est pour cette raison que M. Emile m'a conseillé de la rendre publique. Il m'a proposé de la diffuser par ce réseau internet à quoi je ne comprends pas grand-chose. Un des destinataires de cet envoi, me dit-il, se chargera peut-être de vous la remettre.


Dans cet espoir, je vous de croire, Monsieur le Président, à mon profond et très respectueux attachement


Elodie Pontié
Employée de maison
Responsable UMP de Mugron


P.S. : au cas improbable où vous n'auriez pas encore lu Les Lunettes à Frédéric ou le Voyage au Bout de l'Etat, vous pouvez le faire commander par vos services sur le site de M. Emile : www.emilejappi.com/

10. Le vendredi, 5 février 2010, 23:21 par Irokoi

Je suis un "fan" du débat Julliard/Ferry*

Contrairement à ce que vous avez dit, cher Luc Ferry,
il y une dizaine de jours,
ce n'est pas si facile d'obtenir la nationalité française.

Je suis Canadien vivant en France depuis plusieurs décades,ayant payé des impôts importants chaque année, ayant eu la médaille du travail, ayant été cité dans l'Encyclopedia Britannica, ( voir mon cite web ), etc.

Ma femme est française
ayant évidemment sa carte d'identité française.
Lorsque j'ai demandé la nationalité française,
avec moult documents requis,contrat de mariage,
livret de famill, etc. et aussi une photocopie
du certificat de naissance de ma femme, envoyée
par la Mairie de Tours, la fonctionnaire qui me recevait me dit qu'il fallait un document officiel en bonne &
due forme et non une photocopie de la dite Mairie.
Je lui ai demandé, qu'avec la carte d'identité de ma femme prouvant qu'elle était sûrement née et avec tous les documents présentés, si elle n'était pas un peu trop bureaucratique, elle m'a répondu:
"si ça ne vous plaît pas, vous n'avez qu'à rester canadien.

Ça ne me plaisait pas, je suis reparti
avec mon épais dossier... et suis toujours canadien
et n'ai pas le droit de vote.(ce qui m'importe peu).

J'avais demandé la nationalité française dans un esprit de civisme. et pas du tout d'opportunisme...

La France se prive d'un Grand Canadien (1M87) - ( joke )

Ahhh! les fonctionnaires français...

P.S. Par curiosité, j'ai refait une demande l'an dernier.
C'était pire, on m'a demandé les certificats de naissance et de décès de mon père & de ma mère
nés en avant 1900 !
Cela m'aurait pris des mois avant d'obtenir ces documents qui n'existent peut-être même pas.

11. Le mardi, 11 mai 2010, 16:34 par podilato

Ma femme et moi qui avons tous deux une cinquantaine bien entamée vivons avec 872,00 € par mois, pour tous les deux, une fois retiré le loyer de 440,98 € voyez ce qui reste, j'en profite pour dire merci aux restos du cœur.

12. Le mercredi, 8 septembre 2010, 16:07 par François Boucherit

Invité au Grand Journal de Canal+ de Michel Denisot le jeudi 1er septembre 2010, Luc Ferry a affirmé que le christianisme avait repris sa sagesse de l'hellénisme, c'est à dire de celle des philosophes grecs : Socrate, Platon et Aristote.
Or, l'un des derniers livres écrit avant le début de notre ère s'intitule "La Sagesse". Il a été écrit dans le milieu juif d'Alexandrie. C'est ce livre-là qui a été repris par le christianisme et inséré par lui dans la Bible. Dans ce livre, la Sagesse est définie comme "L'Esprit saint qui instruit les humains"(1,5).
Il est donc tout à fait hasardeux, comme l'a dit Luc Ferry, d'affilier la Sagesse du christianisme à celle de l'hellénisme d'autant plus que Jésus, le Christ, le fondateur du christianisme, est juif et non grec.

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