Un simple morceau de musique suffit parfois à nous replonger vingt-cinq ans en arrière, pendant l'âge d'or de la micro-informatique où l'on découvrait chaque semaine ou presque un ovni vidéo-ludique qui nous empêchait de dormir.

Hier soir, comme d'habitude, je lance trente minutes de musique aléatoire avant de m'endormir et paf, je tombe sur un vieux morceau de Jean-Michel Jarre, tiré de l'album Zoolook. Et je me revois, adolescent, devant un Atari 520 STF, bouche bée contemplant l'intro du jeu "L'arche du capitaine Blood" qui reprenait un sample de cette musique.

Il y a des jeux comme celui-là que je ne suis pas prêt d'oublier. Non qu'ils fussent particulièrement réussis ou bons, mais parce qu'ils étaient fondamentalement novateurs et moi particulièrement sensible à cette débauche de créativité qui accompagne souvent les débuts de toute nouvelle technologie.
Imaginez qu'à l'époque tout restait à inventer. Les scénarios interactifs les plus fous, les meilleures combinaisons entre jouabilité/musique/ambiance sonore/aventure/arcade ne demandaient qu'à sortir des cerveaux des programmeurs/graphistes/musiciens de l'époque.

Voilà ceux qui ont retenu mon attention :

L'arche du capitaine Blood, évidemment, pour sa musique d'intro et son concept intéressant : explorer la galaxie à la recherche de ses clones pour les éliminer. Faute de quoi, l'état de santé du joueur se détériorait petit à petit (ce qui se traduit à l'écran par une main qui tremble et des difficultés de plus en plus énormes pour cliquer sur la zone d'écran qui nous intéresse !). Beaucoup d'innovations et d'idées géniales dans ce jeu que je n'ai pourtant pas trouvé si bien que ça parce que bien trop difficile pour mon cerveau de l'époque. Je ne suis pas certain que j'y arriverais mieux aujourd'hui.



Le manoir de Morteville

Quand mon frangin a ramené le jeu, j'étais malade, une bonne grippe, je crois, de la fièvre et la tête dans le cul. Quand l'ordinateur s'est mis à parler, je crois bien que j'ai eu peur. C'était le premier jeu avec synthèse vocal. Je connais encore par coeur le début qui était bégayé par une voix synthétique : "Février 1951, le froid figeait Paris et mes affaires lorsque... Une lettre, un appel, les souvenirs d'une enfance encore proche..."
Il s'agissait de retrouver le meurtrier de Julia, notre amie d'enfance, en parcourant les pièces du manoir et en interrogeant les personnages présents sans trop éveiller leurs soupçons. Je me souviens d'une sorte de statue de vierge à l'air méchant qui m'avait bien fait flipper aussi, à l'époque. Et puis, de la solution de l'énigme ultra simple et pas très crédible, qui faisait qu'on pouvait terminer le jeu en quelques minutes seulement en allant chercher les bons objets à la bonne place.



Rick Dangerous

Surfant sur la vague d'Indiana Jones, Rick Dangerous était un aventurier qui explorait des catacombes muni d'un pistolet à 6 balles et de 6 batons de dynamite.
Reprenant la fameuse scène de la boule de pierre qui écrase tout sur son passage, le jeu était aussi amusant à jouer que difficile. A mon sens, il était impossible de le finir sans utiliser le mode triche que les pirates avaient eu l'obligeance de mettre en place au démarrage du jeu ("Press 'T' for trainer").
Avec les munitions et les vies infinies, j'ai pu arriver au bout des deux opus, après de nombreuses heures d'énervement et de plaisir.
On peut rejouer à ce jeu qui a été porté en flash pour le plaisir de tous.



Test drive

Inconscient à l'époque des problèmes climatiques, écologiques et pétroliers, il m'arrivait de rêver sur des voitures de sport, et notamment les ferrari testarossa qui étaient à l'époque le must en la matière.
Test drive proposait de conduire une de ces voitures, parmi d'autres tout aussi fulgurantes et jolie, sur une route de montagne parsemée de radars, de nids de poule et de voiture en sens inverse (conduites par des moustachus). Le moindre faux pas, comme par exemple percuter à 250 km/h la camionnette qui arrivait en face, infligeait un dégât sévère à la voiture : le pare-brise pétait. Et il arrivait aussi que la police nous arrête pour un léger excès de vitesse, même si l'avertisseur de radar était censé nous avertir à temps du danger.
Rien de très moral dans ce jeu et c'est bien ça qui était agréable à l'époque. A noter la possibilité de passer les vitesses comme sur un vrai levier de vitesse : on appuie sur le bouton du joystick pour débrayer et ensuite, on positionne le levier comme en vrai pour passer la vitesse. Ainsi je peux vous dire ce que ça fait quand on passe la marche arrière alors qu'on roule à 200 à l'heure : ça pète le pare-brise.



Gauntlet II
Voilà encore un jeu qui m'a empêché de dormir. Un soir d'été, un copain à moi était venu pour finir le jeu qu'on avait commencé dans l'après midi. On avait enchaîné les niveaux sans discontinuer pendant des heures jusqu'à au moins 22h, abrutis devant l'écran. Je n'ai pu trouver le sommeil que bien plus tard, et c'est depuis ce jour que j'évite de jouer aux jeux vidéos le soir (ok aujourd'hui, je ne joue plus aux jeux vidéos du tout, mais quand même, c'est une règle que je me suis fixée !).
Tiré d'une borne d'arcade, le jeu se situait dans l'univers Heroic Fantasy, à une époque où je le supportais encore. Plusieurs joueurs déambulaient simultanément dans des espaces peuplés de dragons et d'autres ennemis vilains. Rien de bien original, mais le jeu était bien réalisé et plaisant à jouer pendant un moment.



Macadam Bumper
Un jeu marquant parce que c'était le tout premier et le seul jeu qu'on a eu avec le premier ordinateur à la maison. Autant dire qu'il a beaucoup tourné, et qu'il a vécu une deuxième jeunesse, quand, longtemps après, on s'est aperçu qu'il y avait d'autres flippers livrés en standard qu'il suffisait de "charger" sur la disquette originale. Il faut dire que "Load", c'était pas trop parlant pour nous à l'époque et on ne voulait surtout rien casser...
Le jeu se jouait entièrement à la souris, bouton droite et gauche pour les flips et bouger la souris pour bourrer le flipper, en risquant le tilt. Les souris d'Atari ST étant ce qu'elles étaient, il n'a pas fallu longtemps pour tout bousiller...



Dungeon Master
Encore un jeu de fantasy à la "Donjon et Dragons" où il s'agissait de balancer des sorts sur des bestioles toutes plus hideuses les unes que les autres. J'ai pas dû aller bien loin dans le jeu, mais il était aussi original par sa conception. Une sorte de FPS au tour par tour.



Bubble Ghost
Un fantôme qui souffle sur un ballon dans des niveaux plein de trucs qui piquent, qui brûlent ou qui dévient la trajectoire. Vous auriez pensé à inventer un jeu pareil, vous ?
Détail amusant : si vous souffliez trop longtemps, le fantôme devenait rouge. Et on pouvait souffler sur les bougies, évidemment. Trop fort.



F1GP
Bon, là j'étais plus grand, 17-18 ans, il me fallait quelque chose de plus costaud et F1GP était une excellente simulation de Formule 1, avec les vrais tracés des circuits officiels, les bonnes couleurs de voitures, mais les faux-noms des pilotes, à cause de problème de licences.
Le jeu était fourni avec un manuel épais qui enseignait la conduite sportive, les meilleures trajectoires, les astuces de pilote. Une mine d'or que j'ai dévorée.
Le jeu proposait un mode multi-joueur astucieux : on choisissait combien de tours chaque joueurs devaient faire, et la course se déroulait en temps réel, les joueurs qui n'avaient pas le joystick étant contrôlés par l'intelligence artificielle du jeu. Les informations de course étaient affichées à l'écran, et il nous arrivait parfois de découvrir que notre pilote s'était lamentablement scratché à cause de l'IA qui était suffisamment bien codée pour se permettre des erreurs de conduite. De très bons souvenirs sur ce jeu.



Et puis il y avait tous les jeux de foot, dont j'ai déjà parlé dans un autre vieux billet de 2006

Et vous, vos vieux souvenirs vidéoludiques ?

Commentaires

1. Le mardi, 28 février 2012, 14:31 par Prof. Shadoko

Héhé, je vois qu'on a usé nos joysticks sur les mêmes jeux ou presque... Sauf que moi j'avais un vrai ordinateur, un Amiga.

Les simulations Microprose comme F1 GP étaient toujours accompagnées de manuels somptueux, celui de F19 Stealth Fighter était du même tonneau avec une véritable encyclopédie des équipements des deux blocs est-ouest.

Comme tu dis c'était un vrai âge d'or, tout était à inventer, la créativité était le moteurs des gros succès. Aujourd'hui le jeu vidéo ressemble plus à du cinéma hollywoodien.

Nous sommes vieux.

2. Le mardi, 28 février 2012, 15:31 par Calcoran

520ST_E_ moi ... mais pareil, rick dangerous (et ses bruitages :D ) et dungeon master ... plein de souvenirs.

Par contre j'échange volontiers F1GP contre Vroom.

3. Le mardi, 28 février 2012, 15:57 par Merome

@Prof_shadoko : Je suis passé à l'ennemi peu après, avec un Amiga 1200, Macadam Bumper a été avantageusement remplacé par Pinball Fantasy, j'ai retrouvé F1GP en mieux, et j'ai eu la joie de découvrir l'univers des Mega Demo, dont l'indescriptible Nine Fingers. Celui qui n'a pas connu ça n'a rien connu. :)

@Calcoran : Vroom et son impression de vitesse inimitable, oui, j'avais aussi, mais c'était beaucoup plus orienté arcade, je devais déjà être trop vieux :)

4. Le mercredi, 29 février 2012, 10:09 par Prof. Shadoko

Merci de m'avoir permis de retrouver cette démo, j'y repensais la semaine dernière justement :) Super machine le 1200. Je m'étais fait toute la série des Donjons et Dragons, du même tonneau que Dungeon Master.

5. Le mercredi, 29 février 2012, 10:47 par Bob

Nerd note: Dungeon Master n'etait pas au tour par tour mais parfaitement en temps reel. On pouvait parfaitement se faire demonter par les monstres pendant qu'on dormait, et quand il fallait fuir en se battant tout en essayant de gerer son equipement et se soigner, ca pouvait devenir epique... Mais m'en fous, je l'ai termine. Par contre Chaos Strikes Back (la suite), jamais.

Sinon : Trex Warrior (un jeu en 3D vectorielle, sur la fin du ST), Stone Age, Jumping Jackson, E-motion et son grand frere Vaxine... Mais aussi Midi Maze, le precurseur du deathmatch sur LAN via boucle Midi...

Et tous les jeux du mythique Jeff Minter... Qu'est-ce que j'ai pu passer du temps a m'exploser les yeux sur Grid Runner.

Accessoirement sur ST et Falcon aussi on avait des demos hein :p

6. Le mercredi, 29 février 2012, 11:58 par Merome

Quand même, dans le temps, les machines avaient une âme...

@Bob : Stone Age j'avais pas trop aimé de mon côté. Jumping Jackson j'ai failli le citer :) Mais bon j'en ai oublié plein : Xenon et Xenon II, Indiana Jones et la dernière croisade, Shuffle puck café, Boston Bomb club, Lotus Turbo Esprit Challenge, Another World (putain j'ai oublié celui-là !), ...

7. Le mercredi, 29 février 2012, 13:17 par Prof. Shadoko

J'ai retrouvé un bouquin ce moi-ci, "Les 100 meilleurs jeux sur micro-ordinateur" du tout début des années 90... Ils y sont tous. Another World, c'était de la magie pure...

8. Le mercredi, 29 février 2012, 15:02 par Calcoran

Monkey Island!

9. Le mercredi, 29 février 2012, 23:49 par David

Ah oui The Secret of Monkey Island pour moi y a rien au dessus !

Comme on disait dernièrement avec des amis : A l'époque il n y avait pas d'ordis aussi puissant que maintenant mais du coup les développeurs se cassaient vraiment la tête sur les jeux. Maintenant la tendance s est inversée...

Sans oublier la serie des Indiana Jones, Leisure Larry, Day of tentacles, Nord et Sud (pour les connaisseurs), Wolfenstein

C'etait le bon temps....soupir

10. Le mardi, 6 mars 2012, 00:14 par Stef

Même age, même culture : Apple II GS, Amstrad CPC 6128, Atari 520ST, puis PC...

-L'arche du capitaine Blood m'a aussi marqué a vie, tellement c'était...bizarre. Hyper original, hyper enthousiasmant et hyper décevant. Les passages de survol de planète devenait dés la 3è ou 4è fois longs et pénibles, les "dialogues" tenait plus d'une conversation entre 2 mecs bourrés qu'a un vrai échange. J'ai vite capitulé aussi, un peu frustré.
-Le manoir de Morteville, c'est MorteviElle pour être exact, je ne crois pas y avoir joué.
-Rick Dangerous, mon copain Cedric Langlois le finissait avec les 3 vies de départ... J'ai du le voir pour le croire apres l'avoir traité de mytho pendant des semaines. j'étais fier quand je passait le 1er tableau moi... (non pas le 1er monde !).
-Test Drive j'y ai joué mais ça m'a pas marqué, pas assez "fun" pour moi a l'époque.
-Gauntlet II terrible a 4 avec le quadrupleur de joystick branché derrière l'Atari !!!
-Macadam Bumper, pas joué non plus, j'ai passé du temps sur "Pinball Fantaisies" mais c'était bien plus tard.
-Dungeon Master : Voir le com' de Bob, j'aurais dit exactement pareil (c'est PAS au tour pas tour,c'était justement ça la révolution -avec les graphismes tops-).
-Bubble ghost : original mais prise de tête...
-F1GP et des centaines d'heures passées. Jeu en multi aussi. L'IA qui plante ta voiture de temps en temps aussi. Gros cris de rage. :)

Sinon en vrac, les meilleurs souvenirs avec Kick off (1, 2, player manager), Speedball 1, Xenon 2, Bard's Tale, Ultima 4 et 5, Tetris, les jeux d'aventure LucasArts, Super sprint, bubble bobble, Populous Pirates !!!, pfff j'en oublie plein !!

11. Le mardi, 6 mars 2012, 09:23 par Bob

Ah oui j'allais oublier : Captive ! Un genre de Dungeon Master dans lequel on teleguidait une equipe de robots, avec toute une ribambelle d'armes et de matos a upgrader. La fourberie originale etait qu'il fallait aller degommer un generateur au fin fond de chaque niveau, puis retourner a l'entree en quatrieme vitesse pendant que tout prenait feu autour en coupant progressivement les acces :)

Et bien sur aussi : Lemmings !

12. Le mardi, 6 mars 2012, 10:22 par Merome

@Stef : Pour le tour par tour de Dungeon Master, c'était plutôt effectivement du temps réel mais avec des "cases". On avançait par bloc, de façon non continue.

SuperSprint, très bon aussi effectivement, j'avais eu aussi un truc qui ressemble : Turbo GT, du même auteur que Bubble Ghost, d'ailleurs.

Sur l'Apple II de mon cousin, on jouait à Choplifter, Captain Goodnight, Rescue Raider...

@Bob : Connait pas Captive, mais ta description donne envie.

13. Le mardi, 6 mars 2012, 10:48 par Stef

Effectivement Dungeaon master c'était du "case par case", plus facile pour faire les plans d'ailleurs ! :)
D'ou la technique du combat "en carré" contre les ennemis lents : on arrivait a les taper pendant qu'ils étaient de coté, bouger latéralement quand il se retournaient avant qu'ils tapent et ainsi de suite...

Captive étaient tres bon aussi et changeait un peu de l'ambiance heroic-fantasy classique. Un peu répétitif par contre. On a bien galéré avec un pote a se faire coincer par l'explosion des générateurs jusqu'a ce qu'on se rende compte que le "root-finder" nous indiquait parfaitement comment rentrer au vaisseau, comme son nom l'indique...

Ces jeux avaient le mérite de méler un bon gameplay, une ambiance complète (graphismes, histoire, monde médiéval ou technologique) et le coté "gros bill" de la progression en puissance des personnages, qui fait partie du plaisir des jeux de rôles.

14. Le mardi, 6 mars 2012, 11:43 par Bob

Il y a une petite description avec des captures d'ecran sur http://dinomicro.online.fr/Test/Ata... ... tiens j'avais oublie qu'il fallait commencer par trouver l'entree de la base :)

Notez qu'il existe un tres bon emulateur ST et que les dumps des TOS et de la majorite des jeux cites plus haut peuvent se trouver sans grosse difficulte.

15. Le mardi, 6 mars 2012, 11:52 par Merome

@Bob : j'ai toujours été assez déçu par les émulateurs. Non qu'ils soient mal faits, mais ça casse tout le charme des souvenirs qu'on gardait jusque là. On oublie vite les pixels, l'interface parfois pourrie, la musique lancinante. On ne garde que la sensation de découverte et de plaisir qu'on a eu avec chaque jeu.

16. Le mercredi, 7 mars 2012, 21:42 par Stef

Je rejoins Merome sur ce dernier point, les bons souvenirs passent difficilement le test d'un replay 20 ans plus tard...

J'avais oublié "Bloodwich" dans la liste, un donjon master qui se jouait a 2 ! Ecran divisé horizontalement (donc moche), un joueur au joystick, mais peu importe, c'était plus chouette a 2 !

17. Le jeudi, 8 mars 2012, 11:03 par Merome

Bon, ce billet m'a donné envie de refaire du jeu en ligne. Donc paf, je suis en train de coder un nouveau concept dont vous me direz des nouvelles. Ah mais...

18. Le jeudi, 8 mars 2012, 18:29 par Bob

Ça dépend des jeux je pense. Moi, à partir du moment où le fond est bon et que le gameplay suit, je rejoue volontiers à des vieux trucs, y compris sur émulateur.

Je pense que je pourrais sans aucun problème passer une paire de soirées sur un bon vieux Photon Storm (un autre bijou de Jeff Minter qui niquait bien les yeux).

19. Le vendredi, 9 mars 2012, 09:41 par Stef

C'est sur que Lemmings, Kick off ou Tetris, ça doit être encore agréable.
Dungeon Master ou Captive j'ai peur que ça sente le moisis comparé a un Skyrim...

@Merome : je peux être béta-testeur ??? :)

20. Le vendredi, 9 mars 2012, 11:37 par Merome

@Stef : Tu étais déjà sur la liste, t'inquiète :) Mais c'est encore un peu tôt. Il me faut encore quelques heures de boulot, ce qui repousse la beta à plusieurs heures, voire plusieurs mois :)

21. Le vendredi, 9 mars 2012, 13:50 par Merome

@Stef : d'ailleurs, je me demandais si dans quelques années, certains auraient la nostalgie des jeux que j'ai créés, Wargang ou Fourmix comme on pleure nos années Atari ici... J'en serais fier, je crois.

22. Le vendredi, 9 mars 2012, 22:43 par Stef

Je ne sais pas pour Fourmix mais c'est sûr pour Wargang qui avait de vrais accros (il suffit de voir les records de fin de partie pour voir le nombre d'heures que certains persos passaient sur le jeu). Les joueurs de l'époque étaient vraiment passionnés, avec les amitiés et conflits qui allaient avec... Je pense que tous ceux là repenseront toujours a Wargang avec une pointe de nostalgie.

23. Le samedi, 10 mars 2012, 13:25 par Merome

Hier, lors d'une discussion sur les jeux en ligne, je formulais la réflexion suivante : un tel jeu n'a d'intérêt que pour le plaisir de la découverte. Le sentiment de devoir défricher des stratégies, la surprise de tomber sur des éléments de jeu inconnus,... Passé ce temps de découverte, le plaisir s'émousse petit à petit, quel que soit le talent du développeur.

Je me demande du coup, si ce n'est pas mieux de n'avoir aucune notice, aucun repère, voire aucun but pour aborder un jeu en ligne. A condition bien sûr que l'interface soit suffisante pour comprendre le jeu.

24. Le dimanche, 18 mars 2012, 00:46 par Stef

Je ne sais pas, moi qui joue depuis 30 ans, j'ai subi les jeux hardcore où on hésitait pas a te balancer un jeu qui te faisait mourir toutes les 10 secondes, où il fallait s'accrocher pour finir le 1er tableau...
Maintenant tu dois te taper 10 minutes de didacticiel pour commencer le moindre jeu, tu ne découvres plus rien vu qu'on te tient par la main et qu'on te fait la visite guidée.

Je voterai sans hésiter pour une solution "sans notice" mais je ne suis pas sûr que ça soit un choix "grand public" ?

25. Le mercredi, 10 avril 2019, 17:54 par mafia

"21. Le vendredi, 9 mars 2012, 13:50 par Merome

   @Stef : d'ailleurs, je me demandais si dans quelques années, certains auraient la nostalgie des jeux que j'ai créés, Wargang ou Fourmix comme on pleure nos années Atari ici... J'en serais fier, je crois."

Je tombe à pic je crois @Merome, car la nostalgie est encore présente pour ma part. J'ai beau approcher la trentaine je me remémore les heures passées à essayer de passer parrain et ça me fait quelque chose :) Tu peux être fier de ce que tu as fait.

26. Le jeudi, 11 avril 2019, 08:26 par Merome

Merci @mafia pour ce commentaire :)

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