Une chose est certaine : la bêtise est durable et l'ineptie commerciale renouvelable.

Hier, pour des raisons professionnelles, j'étais à Paris. J'évite en général autant que faire se peut ce genre de déplacements aussi inutiles que dispendieux et pollueurs, même si je me déplaçais en train. C'était pour assister au salon Intergraphic, le "rendez-vous annuel de la filière graphique", pour y rencontrer un certain nombre de fournisseurs avec qui il m'arrive de travailler.

La visite du salon fut aussi rapide que peu intéressante, mais j'ai pu constater un véritable engouement pour les thèmes écologiques, durables, responsables, verts et tout ce qui peut faire vendre sur le papier.

Le papier justement, commençons par là. Notre fournisseur principal de papier était présent et vantait les mérites de son nouveau papier recyclé plus blanc que blanc.
Une des infos que je venais justement chercher dans ce salon, c'était le véritable intérêt écologique du papier recyclé, par rapport au papier issu de forêts gérées convenablement. Un gros tas de labels garantissent un tas de choses au sujet des papiers "classiques" (FSC et PEFC pour ne pas les citer), nous donnant quelques raisons de croire que l'on ne déforeste pas l'Amazonie à coups de terrains de foot (bizarrement, c'est la référence qu'on utilise généralement pour parler de déforestation) quand on imprime et photocopie nos documents. De l'autre côté, on entend dire que les désencreurs, blanchisseurs et l'utilisation massive d'eau pour collecter et recycler le papier pourraient n'être pas si écologiques que ça, si l'on prend en compte toutes les étapes...

Alors moi, bêtement, je demande à la dame quel était l'éco-bilan global de chacun des procédés de fabrication du papier : le recyclé, et le "pas recyclé". Si le fabricant lui-même ne le sait pas, alors où va-t-on ? Et comme tout le stand est résolument tourné vers l'écologie, et que la moindre pancarte, le moindre présentoir est tout de vert coloré, je me dis qu'ils sont forcément bien informés.
La réponse, je vous la donne en mille : "Qu'entendez-vous exactement par <<éco-bilan global>> ?"

Après avoir ramassé mes bras qui m'en étaient tombés, j'essaie d'expliquer ma question, je voulais savoir des deux types de papier celui qui était au final le plus écologique, celui qui dégageait le moins de CO2 au cours de sa fabrication, celui qui nécessitait le moins de ressources, le mieux quoi, indépendamment du prix.
Elle me répond alors que c'est à nous de juger de ça, et de faire notre choix pour tel ou tel type de papier. Mais bien sûr ! Comment n'y avais-je pas pensé plus tôt : le meilleur papier, écologiquement parlant, c'est celui que je vais choisir...

Là-dessus, passablement échaudé, je passe devant un autre stand, je ne sais plus ce que ceux-là vendaient exactement, mais ça tournait autour de la fourniture de services d'impression. Là, le stand et la présentation de celui-ci étaient à 100% placés sous le signe de l'écologie. S'ils avaient pu repeindre les hôtesses en vert pomme, je crois qu'ils l'auraient fait. Et donc, alors que je ne pensais même pas m'arrêter ci-devant, je découvre avec stupeur un petit récipient placé devant le stand. Si les autres exposants avaient choisi de façon très traditionnelle d'offrir des viennoiseries et autres cacahuètes aux passants, voire des bonbons, ce stand-là, dont l'écologie était le fer de lance, je rappelle, proposait... des cerises !

J'ai dû faire une drôle de tête parce que du coup, l'hôtesse m'a abordé. Je lui dis :
- Des cerises ?
- Oui, servez-vous.
- C'est pas très écologique, dites-moi ?
- Bah, il faut aussi travailler avec ces pays là, sinon, de quoi vivraient-ils ?

J'ai pas poursuivi plus loin la discussion. C'eût été inutile et vain. Expliquer à quelqu'un dont le but est de vendre de plus en plus de vent chaque jour, que faire venir des fruits de l'autre bout de la planète pour les gaspiller sur un stand pourri, ce n'était pas ce qu'il y a de plus éco-responsable, je n'en avais pas la force.

Je vous passe les autres slogans débiles, manoeuvres commerciales douteuses, commerciaux avenants mais carnassiers que j'ai pu voir ensuite. Cela serait trop long de les énumérer ici.

À la gare de Lyon, sur le chemin du retour, je surpris une conversation entre deux cadres dynamiques, costards impeccables, cravates pendantes et téléphones portables à la main. Ils étaient visiblement pressés, en train de se dire quelques mots juste avant de se séparer, ils débriefaient visiblement une réunion qu'ils avaient eu dans la journée. Sans pouvoir restituer une ligne de ce que j'ai entendu de leur dialogue, je peux juste vous dire que c'était un mélange de novlangue enjouée et de discours commercial bien éculé (Non, je n'ai pas fait de faute là).

Dans le TGV, encore, un autre cravateux qui déploie son ordinateur portable, ouvre un fichier excel de 3 km de long, titré "Objectifs 2009 - Force de vente" ou quelque chose comme ça. Chaque cellule est coloriée de rouge, noir ou vert, au point que c'en est parfaitement illisible. Et il fait défiler ainsi des pages entières de chiffres et de cases colorées.

Les crises économiques et écologiques sont dans tout ça. Elles sont dans ce que tout le monde fait pour les éviter. Forcer les ventes pour forcer les achats toujours plus nombreux. Faire monter des chiffres dans des cases Excel. Vendre de l'écolo non pas parce qu'il le faut, mais parce que ça se vend mieux. C'est la prime à la crasse. La négation totale de l'humain et de la nature dans l'économie.
La connerie, repeinte en vert.

Commentaires

1. Le mercredi, 14 janvier 2009, 21:52 par Le Monolecte

Très bon papier sur la connerie insondable du système.
Merci!

2. Le mercredi, 14 janvier 2009, 22:00 par Arnaud

Juste une petite info : les arbres de l'Amazonie ne sont pas , mais vraiment pas bons pour faire du papier.

Et si la prise de conscience de l'écologie du citoyen moyen passait par toute cette publicité sur le vert ? Enfin, c'est peut être une piste !

Sinon, en revenant du foot, je viens d'entendre à la radio une interview d'un écrivain : Mathieu Laine qui a écrit un livre qui semble fort intéressant : "Post politique". Il développe des idées qui se rapprochent fortement des tiennes. En tout cas, en ce qui concerne l'implication de chacun dans le changement.

3. Le mercredi, 14 janvier 2009, 23:17 par 100

Bonsoir

je vois que les voyages forment ou informent sur la culture de nos concitoyens :-)
Bonne soirée

4. Le jeudi, 15 janvier 2009, 07:58 par gauchedecombat

aahhhhhhh (ici, soupir de plaisir...), merci ! comme cela fait du bien de lire un tel article, dans lequel je peux reconnaitre un frère de cœur, qui ne fait pas dans le politiquement correct, et qui, lui aussi, a ses humeurs...

je ne connaissais pas votre blog, mais j'y reviendrai volontiers ! je vais aller faire un tour du côté des autres articles et vous inscrire en blogs amis, si cela ne vous dérange pas trop.... Bonne journée !

5. Le jeudi, 15 janvier 2009, 08:05 par Merome
Ma foi je ne suis pas mécontent de cet article, la forme est perfectible, mais le fond résume bien mon état d'esprit et celui de plus en plus de gens, j'ai l'impression. Et je suis plutôt content : en 2009, j'ai retrouvé un peu de ma capacité à m'indigner et à m'insurger.
6. Le jeudi, 15 janvier 2009, 08:07 par Merome

Arnaud : Mathieu Laine ? On le présente apparemment comme un "libéral" patenté. Bon, ça peut vouloir dire plusieurs choses, mais d'emblée, ce n'est pas la famille politique qui me correspond le plus...

7. Le jeudi, 15 janvier 2009, 09:24 par Eric Bloggeur Citoyen

Salut ,

Cela fait des années que nous nous battons contre ça , de plus en plus heureux d'en trouver d'autres et surtout des comme toi !



Bravo pour ton article.

Bésitos

Eric

8. Le jeudi, 15 janvier 2009, 09:28 par Pline

Mathieu Laine dit que la crise boursière s'est la faute du Public. Seul le Public pose Problème et le Privé c'est Dieu.
Dans le figaro il tient une des rubrique les Plus extrême.
Avocat d'affaire auto proclamé grand spécialiste en économie.
Évidement en économie libérale, celle de paris dauphine, la Plus dogmatique.

9. Le jeudi, 15 janvier 2009, 09:57 par Arnaud

Pourtant, dans son interview, il avait l'air plutôt correct.

Enfin, tout le monde peut se tromper

10. Le jeudi, 15 janvier 2009, 10:04 par Com'quat

J'aurais pu passer en coup de vent, mais j'ai pas apprécié le ton employé quand tu parle du salon... un salon précisément, c'est fait pour vendre. Du coup tu donne l'impression de découvrir au moment de ta visite que des entreprises sont pretes a tout pour vendre, y compris raconter n'importe quoi. N'importe quoi bien sur sur lequel la pauvre hotesse que tu as trouvé bien gourdasse n'a jamais été renseignée. Bienvenue dans le monde réel.

au passage, pour faire dans l'écolo-vert a mon tour, je t'invite a réfléchir sur l'impact environnemental du train, globalement comme tu dis, comme pour le papier. ouai regarde ce que ca implique tout ces engins qui roulent au diesel pour construire 15 metres de voies ferrées... alors c'est toujours vert le train ?

@+ dans le bus

11. Le jeudi, 15 janvier 2009, 10:42 par Merome
Com'quat : euh... Pour construire les routes, il faut pas des gros engins diesel aussi ? Et faut les refaire tous les combien de temps les routes ? Le mieux étant de ne pas se déplacer bien sûr, mais je crois que l'écobilan global du train est l'un des meilleurs en ce qui concerne les transports.
12. Le jeudi, 15 janvier 2009, 11:37 par cyclomal

Bel éloge de la complexité, telle qu'elle est bafouée par des vendeurs de casseroles reconvertis qui s'ignorent. L'écologie, oui, mais rentable, comme l'éducation ou la santé pour prendre les exemples qui montent. Le spectacle de notre époque vous agace, moi aussi, espérons qu'il y aura des générations futures pour en rire...

13. Le jeudi, 15 janvier 2009, 14:13 par Giantgoab

Affligeant, comme le reste.
Aujourd'hui on vend l'écologie comme hier on vendait la puissance ou la robustesse, non pas parce que c'est bien, mais parce que ca vend bien.

(foutue loi de l'offre et de la demande, encore une fois)

14. Le jeudi, 15 janvier 2009, 15:44 par Calcifer

Billet "malheureusement" intéressant et révélateur.
La connerie de l'humain haute en couleur...

On est pas prêt de sauver la planète !!!

15. Le jeudi, 15 janvier 2009, 17:59 par Merome
GiantGoab : ta remarque est pertinente "foutue loi d'offre et de la demande". Je pense que c'est en s'appuyant sur cette loi qu'on peut faire levier sur pas mal de choses. Le tout étant une question de masse critique. Et la masse critique, sur internet, on la retourne comme une crêpe, si on s'y prend bien. (oui, je sais, internet, c'est pas 100% de la population... Mais le raisonnement reste valable).
16. Le vendredi, 16 janvier 2009, 10:07 par Fin de partie

L'homme est un jaune pour la nature, il n'aura de cesse que de la détruire.
L'homme aime bien le vert des feux de signalisation, c'est le signal qu'il peut écraser l'accélérateur de son 4x4 et consommer du carburant pour alimenter le réchauffement climatique.

On nous a fait cadeau d'une planète, dans quel état l'avons mise?

17. Le vendredi, 16 janvier 2009, 11:38 par W. Nepigo

Si vous n'aimez pas le recyclage économique de l'écologie, sans doute connaissez-vous ceci:
www.prix-pinocchio.org/

Sur votre énervement sur l'irresponsabilité des individus : tant que l'écologie devra être achetée, on en fera un produit de luxe contre lequel les pauvres se révolteront (non seulement ils sont pauvres mais ils deviennent des salauds parce qu'ils n'achètent pas bio...). Il faut sortir l'écologie du domaine de la responsabilité individuelle, c'est largement insuffisant et injuste.

18. Le vendredi, 16 janvier 2009, 15:29 par Xiawi

Lecture entre rire et larme... Merci!

19. Le vendredi, 16 janvier 2009, 20:23 par Pierre

Salut,

"à coups de terrains de foot (bizarrement, c'est la référence qu'on utilise généralement pour parler de déforestation) "

tout le monde connait le terrain de foot. Imagine: " à coups d'hippodromes" , déjà ça sonne mal et de plus c'est pas "populaire".

Pour le reste, on descend dans la rue quand tu veux...et je crois que çà va pas tarder...

A+

20. Le vendredi, 16 janvier 2009, 20:37 par Merome
Si j'étais convaincu que descendre dans la rue était efficace, il y a longtemps que je l'aurais fait. Non, je pense vraiment qu'il faut être plus radical encore et attaquer avec notre porte-monnaie. Ou plutôt sans. Consommation réduite à son maximum, et trouver toutes les petites combines pour acheter local à son voisin plutôt que d'aller au supermarché. Bref, retourner la loi de l'offre et de la demande dans le bon sens. On veut des emplois locaux, durables, une certaine qualité de vie ? Montrons leur en n'achetant plus que ce qui correspond à ça. Essayons de bien visualiser les gosses chinois quand on achète nos baskets. Conceptualisons bien les gosses africains qui crèvent de soif quand on achète des bouteilles de coca. Jusqu'à ce que notre conscience nous empêche de consommer autre chose que ce qui est produit dans des conditions humainement supportables.
21. Le mardi, 20 janvier 2009, 13:32 par Matilda

Votre document est très intéressant et instructif. D'une part - il capture les grands problèmes économiques et environnementaux, mais sur l'autre - sont toutes présentées avec humour. Terrible et drôle à la fois.

22. Le lundi, 2 février 2009, 16:11 par Mariama

Lu article dans Libé du jour (2fev09)
moi aussi, je m'étais rendue au Salon INtergraphic à Paris
Et quel stand n'arborait fierement son logo VERT ?

Marre de se faire prendre pour des pigeons,
Faut croire que c'est juste pour vendre de la "bonne conscience " à ceux qui de toute façon n'iront jamais aller fouiller dans la merde et se salir les mains dans la verte réalité...
"Miroir, suis-je la plus écolocorrecte ?"

Merci de relever ces inepties, ces gavages de cerveau.
C'est bien que Libé relaie ton article !

23. Le mardi, 3 février 2009, 19:51 par Benoit M.

Si je vous rejoins complètement dans l'idée que le "vert" et l'écologie sont des cautions marketing pour mieux vendre, je reste plus circonspect à propos de l'idée qu'il faudrait absolument tout contrôler pour avoir le droit de mériter le label "100% écolo". Notre monde est tellement complexe qu'on ne peut pas être écolo sans faire quelques entorses à ses convictions. A quoi sert de faire du tri sélectif alors que les camions de ramassage des ordures polluent (et parfois beaucoup, vu l'âge canonique de certains véhicules municipaux)? Peut-on continuer à développer les panneaux solaires alors que leur éco-bilan est à peine inférieur à d'autres énergies actuelles (à cause de la silice utilisée pour fabriquer les dalles photovoltaïques, très polluante)? Peut-on arrêter l'importation de fruits et légumes, et ne produire que national, alors que ça risquerait de provoquer une hausse des prix à cause de la "raréfaction" des produits alimentaires? Bref, autant de questions auxquelles il est difficile (pour ne pas dire impossible) de répondre tant elles sont complexes et anti-manichéennes au possible.

Laissons au moins le bénéfice du doute à ceux qui osent au moins proposer de nouvelles solutions écologiques, même si tout n'est pas forcément rose (ou trop vert, question de point de vue ). Pour l'instant, essayons d'améliorer la conscience écologique de la population avec de petites améliorations simples, avant d'envisager un nouveau monde économique basé sur la défense de la nature.

On ne peut pas décemment tout démolir et tout reconstruire sans qu'il y ait des conséquences sur l'ensemble. Une sorte de "théorie du chaos" écologique à éviter à tout prix...

24. Le mercredi, 4 février 2009, 09:35 par bangui

hé oui comme le disait si bien Brassens je crois la connerie n'est plus ce qu'elle était
au pour ce genre de salon on dire Merci les intégriste de l'écologie qui ont mis au monde un nouveau monste du Business VERT et surtout grand merce a notre cher et tendre roi des Imbécile je nommerai NICOLAS HULO
Allez Tchao
Ps Merci pour cet excellent article

25. Le mercredi, 4 février 2009, 09:46 par Jerome

Concernant l'éco bilan du papier recyclé, même s'il est extrêmement difficile de le calculer, on peut déjà faire un rapide constat. Le prix du recyclé est plus élevé que celui du papier "ordinaire". Cela peut donc se traduire par un nombre d'étapes supérieur nécessaire à sa production et donc par un éco bilan loin de résoudre les problèmes environnementaux.
Il s'agit bien du thème commercial du moment, très tendance et très bobo. Mais sur le terrain, ça ne prend pas. Les clients de l'industrie graphiques sont peu intéressés par ses produits... Les seuls vrais clients du papier recyclé sont les mouvements politiques pour imprimer leur propa... programme.
Je préfère de loin le label imprim'vert, en place depuis quelques années dans notre secteur, qui à défaut de résoudre tous les problèmes, tente au mieux et de manière moins hypocrite d'améliorer la situation en prônant la gestion forestière, l'économie d'eau et la substitution ou le recyclage des polluants.

26. Le vendredi, 6 février 2009, 15:32 par jo

éviter de parler de choses que vous ignorez complètement, votre billet est un tissu de conneries sans nom. Ce n'est pas avec du bois d'Amazonie qu'est produit le papier fabriqué en France, mais avec le bois de nos forêts. Et sachez le, c'est en coupant des arbres en forêt que l'on assure son avenir surement pas en la laissant à l'abandon. Alors avant d'écrire tout et n'importe quoi , renseignez vous un minimum au lieu de puiser vos sources sur les sites des associations écologistes les plus parisiennes qui ignorent tout du monde rural

Salutations

27. Le vendredi, 6 février 2009, 17:37 par Merome

jo : merci pour ce commentaire tout en nuance, je dis précisément dans le billet que les labels nous garantissent qu'on ne déforeste PAS l'Amazonie. Mais peut-être n'avez-vous pas lu le tissu de conneries en question ? Ou alors, il faut un peu plus d'arguments, s'il vous plait.

28. Le vendredi, 6 février 2009, 17:38 par Arnaud

Jo
Renseignez vous aussi sur la gestion des forets. Avant de lancer des affirmations.
La foret n'a jamais eu besoin de nous et elle sait se renouveler seule. dans le jura, nous prélevons dans la forêt qui repousse seule.
Encore une fois : l'exploitation forestière n'est pas là pour entretenir la foret mais bien pour faire du pognon.

Pour finir, on s'éloigne quelque peu du sujet de l'article qui était de dénoncer l'utilisation de l'écologie dans tout les sens encore une fois pour faire du pognon

29. Le samedi, 7 février 2009, 09:17 par sonja

j'ai bien aimé le thème, le ton, et la confrontation d'idées qui en résulte... je repasserai par ici...

30. Le lundi, 9 février 2009, 11:16 par FxKat

Merci d'avoir soulevé ce "loup" et d'avoir partagé votre expérience. Bravo et bonne continuation.

PS: Euh... si je peux me permettre de soulever un "loup" à mon tour, tout ce blanc sur votre site, le mien et tant d'autres... êtes vous su que ce soit bien écolo?...

31. Le lundi, 9 février 2009, 19:08 par j-p

au sujet du papier recyclé à mon avis l'eau est de toute maniére indispensable pour le papier neuf comme ancien en gros on réduit en copeaux le bois neuf et l'on mouille le tout mixer,blanchit au javel ensuite on asséche le pateet le papier neuf on obtient le probléme c 'est que le neuf par rapport à l'ancien c'est qu'il faut des copeaux de bois d'ou linteret de lancien on mixe avec de l'eau on enlévent les encres on blanchi et c'est tout-en Allemagne on fait cela qu'elle qu'en soit le cout et je suppose que cela doit etre rentable écologiquement aussi sinon quel interet-voir les immences tas de copeaux pour imprimer les pubs en ville vos gratuits bruler à Paris je crois les emballages que l'on payent avec la taxe éco-recyclable ou bruler bref le label de mon papier toilette ED papier recyclé il est normal pas rose et ne sentant pas un parfum quelquonque.c 'est marqué dessus en tout cas.
pour le papier bureau blanc alors la..comme l'apparence compte on peut obtenir un papier moins couteux en chlorage pour la blancheur et moins épais peut etre ? genre papier carbone d'avant;ou alors un papier ardoise magique pas inventé encore on imprime on essuie... en plastique?
Sinon par exemple qui à besoin d'une Notice en 25 langues de l'Union alors qu'un CD suffirai et d'une imprimante.bonnnejournée.

32. Le lundi, 9 février 2009, 19:17 par j-p

une précision effectivement mais il ne faut pas en faire des plats(c immence comme foret )mais l'Amazonie est rasée et plantée d'Eucalyptus pour faire de la pate à papier, je suis désolé de faire le faux scoop déprimant.cela date d'au moins 4 ans le reportage vu.

33. Le mardi, 10 février 2009, 20:16 par FxKat

Un début de réponse ici:
www.panda.org/about_wwf/w...

Si j'ai bien compris, le WWF essaye de compiler ces éco-bilans mais ça dépendra de la bonne volonté des fabricants de papier...

34. Le samedi, 28 novembre 2009, 22:29 par Midal

Oui oui, j ai encore l'impression que nous sommes encore dans le sillage de l'ancien modèle americain de maximisation des profits qui n'est pas encore MORT:

         "" How To Make Money with This "

Ces thèmes écologiques, durables, responsables, verts .. ne sont que des coquilles vides ; Je dirai bien pleines.....

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